Spoliation d’héritage, une mesure de justice sociale ? – Les moutons enragés


Comme le dit très bien mon cher Charles Sannat (Insolentiae) dans ses éditos, c’est la « foire à la saucisse fiscale » ! Tout y passe, surtout du pire au pire, mais à aucun moment l’on ne voit venir une quelconque remise en cause du fonctionnement de l’État et de la gabegie financière que cela entraîne. Alors on cherche de l’argent partout, absolument partout. Les riches, disons plutôt les « salauds de riches » ont effectivement le tort d’être…riches. Avachi dans mon canapé à m’empiffrer de chips toute la journée, moi aussi je veux être riche ! S’ils sont riches c’est aussi parce qu’ils ont travaillé, parce qu’ils ont fait marcher leur cerveau, parce qu’ils ont pris des risques, parce qu’ils ont investi, parce qu’ils ont embauché. Ils sont riches parce qu’ils créent de la richesse, alors je ne vois pas bien pourquoi, gavé au protoxyde d’azote, accroché à mes jeux vidéo, je ne serais pas riche moi non plus, du fond de mon canapé !

Soyons sérieux deux minutes, la justice sociale n’existe pas et n’a aucun fondement. Quelqu’un qui a travaillé dur, qui a eu envie de s’en sortir et qui a décroché un travail à la hauteur de cette volonté et de ses capacités DOIT gagner plus que celui qui n’a rien fait. Et il n’y a pas à l’envier, il suffisait de faire la même chose. Mais il y aurait un mais dans l’histoire, c’est ce que tente d’expliquer Pierre Fournier, journaliste à NLTO, un média obscur qui se dit « apporter un regard nouveau sur le monde », rien que cela. Dans son article, titré « Supprimer l’héritage, le seul moyen de rétablir la justice sociale et fiscale » il rêve que, depuis mon canapé, je puisse avoir les mêmes chances que tout le monde, sans démarrer dans la vie avec un pécule, ce qui fausserait les opportunités.

Ce modèle, cette vision stalinienne, est donc de retour. Ah la justice sociale ! Elle n’existe pas, elle n’existera jamais, et vouloir la rétablir est non seulement une utopie mais aussi une pensée perverse apte à favoriser un « lissage » des classes sociales qui est impossible tant chaque individu est différent. Capter l’argent des héritages pour ne rien laisser aux descendants (attention ce peut aussi être aux ascendants) est aussi une mesure hautement dangereuse puisqu’il s’agit ni plus ni moins d’une spoliation. D’autant plus mal perçue que cet héritage est souvent le fruit d’une vie de travail et de sacrifices. Il est temps, grand temps même, d’arrêter cette farce et ces idées marxistes dont on sait qu’elles conduisent à de violentes révolutions. Certains ont fini la tête au bout d’une pique pour moins que cela.

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A propos Sylvain Devaux

Universitaire de formation (Géographie et histoire), responsable d’archives après une carrière dans le tourisme, mais aussi correspondant de presse et ancien rédacteur en chef de la Robolution (Insolentiae).



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