Voici un visuel qui vous explique les processus de transformation des déchets des toilettes (dont le papier toilette et autres produits d’hygiène) pour en faire des produits à introduire dans l’industrie agro-alimentaire. (cf nos précédentes publications sur l’eau des égouts notamment)
Nous connaissions son appétit pour le business des vaccins, et en particulier ceux à base d’ARN messager, une technologie participant au transhumanisme. Aujourd’hui, nous découvrons l’Économie des toilettes, ainsi que son corollaire, la production d’insectes. C’est que la créativité de Gates n’a pas de limites et encore moins de tabous. C’est donc naturellement que le parrain de l’OMS a investi à coups de milliards dans le « recyclage » des déchets.
Et devinez quoi, la troisième position dans le portefeuille du Gates Foundation Trust est l’action Waste Management, Inc (WM). La participation de Gates dans cette société de gestion des déchets et de services environnementaux était en effet évaluée à environ 7,4 $ milliards à la fin du deuxième trimestre (2025). Soit 15,4% de la valeur totale du portefeuille du Gates Foundation Trust !1
Bienvenue dans la Toilet Economy !
La « Toilet Economy » promue par la Fondation Gates et sa Toilet Board Coalition avec l’appui de l’ONU ne vise pas uniquement au recyclage à l’infini des égouts dans les circuits d’eau courante… En témoigne la présence dans ce groupement du géant de « l’agroalimentaire » Unilever, ou encore du spécialiste des arômes artificiels Firmenich, qui a manifestement vocation à « donner bon goût » aux productions de la Toilet Economy…
Dans l’épisode précédent, nous avons vu que la multinationale Veolia participe à divers groupements d’intérêts (dont la Toilet Board Coalition de Bill Gates) qui ont pour but de promouvoir le recyclage des égouts en « eau potable ». Et de fait, Veolia a déjà commencé à faire boire l’eau des égouts aux habitants des Sables d’Olonne il y a deux ans de cela !
BOIRE L’ÉGOUT – La première usine française de « potabilisation » de l’eau des égouts a été
ouverte par Veolia en Vendée, en novembre 2023. Mais pourquoi préférer cette solution si
peu attrayante pour les populations concernées au fait p. ex. de tout simplement dessaler
de l’eau de mer ?
Il nous faut ainsi remarquer que la Toilet Economy comprend également un volet alimentaire, visant notamment à la transformation d’excréments humains en nourriture « saine et nutritive ».
Cette « chaîne de valeur » peu ragoûtante est ainsi basée sur l’élevage de larves de mouches soldat noires (Hermetia illucens), qui serviront à la production des aliments industriels les plus divers : pâtes à gâteaux et à biscuits, barres protéinées, bières, céréales de petits déjeuners et autres « substituts » de viande et de produits laitiers !
ENTOMILK – Cette société sud-africaine (heureusement défunte) proposait de la « glace de luxe » concoctée à base… de larves de mouches soldat noires !
« 7,6 milliards de personnes sur la planète produisent chaque jour des excréments humains, soit 3,8 trillons de litres (…) Ces ressources, une fois captées et exploitées, offrent des possibilités d’utilisation très intéressantes ».(Toilet Board Coalition, « la fortune dans nos toilettes », novembre 2017)
OR BRUN – La Toilet Coalition Board de la Fondation Gates propose ainsi un « calculateur » pour évaluer la quantité (en tonnes) de larves de mouches noires qui peut être générée à partir d’un volume d’excréments donné.
C’est ainsi que l’idée d’employer des larves de mouches noires afin de créer des « nourritures innovantes » (novel foods) à base d’excréments humains tirés des égouts est un projet activement soutenu par l’EAWAG, l’institut de « recherche sur l’eau » de l’École polytechnique de Zurich. Car cet organisme aura justement reçu des financements de la Fondation Gates dès 2011 pour contribuer à « réinventer les toilettes » — en plus de collaborer avec Nestlé au développement « d’aliments durables à base d’insectes »…2
DÉLOCALISATION – Veolia participe elle aussi, sans grande surprise, à la concoction d’aliments
« sains et nutritifs » à base de larves de mouches noires. Des productions réservées pour l’instant
à « l’alimentation animale » (y c. d’élevage) – et que Veolia importe aujourd’hui en Europe…
depuis la Malaisie ! Car il faut bien reconnaître que ce pays sert, avec son voisin Singapour,
de laboratoire en matière de Toilet Economy…
MALAISANT – La société malaisienne Entomal Biotech se prépare justement à
commercialiser des « snacks » et autres friandises à base de larves de mouches
noires. Le tout étant d’habituer les populations-cible à l’idée que ces « protéines
alternatives » particulièrement « efficaces en termes de coûts » seront mêlées,
à l’avenir, à leur alimentation quotidienne.
Or, s’il apparaît que l’UE (et donc la Suisse) n’a toujours pas approuvé l’emploi de larves de mouches noires pour la consommation humaine à ce stade, le Royaume-Uni a en revanche déjà franchi le pas en janvier 2024 !
PARTENARIAT PUBLIC-PRIVÉ – Le département du Développement international
britannique soutient activement le « business » du recyclage des égouts, mené par
la Fondation Gates et sa Toilet Board Coalition… On notera que le géant de
« l’agroalimentaire » Unilever, qui participe justement à la Toilet Board Coaltion,
se trouve justement être basé à Londres. Certaines productions alimentaires
industrielles britanniques pourraient ainsi très bientôt impliquer l’emploi de
larves de mouches nourries aux matières fécales humaines. Il est vrai que
les Anglais n’ont jamais été réputés pour leur gastronomie…
Voilà en tout cas qui pourrait donc expliquer la prolifération, dans ce pays, de projets de « recyclage » de l’eau des égouts dans les canalisations d’eau courante…
L’Île de Wight (140 000 habitants) aura bientôt droit à sa propre station de
potabilisation de l’eau des égouts. Et tout cela pour la somme dérisoire de
100 millions de livres sterling !
Or, pendant que les Anglais sont ainsi invités à boire du jus d’égout recyclé, les réserves d’eau potable naturelle anglaise sont accaparées par des multinationales pour être revendues en bouteille, y compris à l’étranger. Et ce à une échelle industrielle ! De telle sorte que l’on est confronté, en l’espèce, à un modèle d’affaires à peu près inédit dans l’Histoire humaine, dans lequel la population paie pour se faire déposséder de ses propres ressources naturelles.
- https://www.nasdaq.com/articles/billionaire-bill-gates-has-67-his-foundations-48-billion-portfolio-invested-these-3-stockshttps://bioplasticsnews.com/2025/10/27/bill-gates-has-high-stakes-in-recycling-business/
- Avec d’ailleurs des ramifications à Singapour, qui sert comme on l’aura compris de laboratoire pour le développement des «chaînes de valeur» de la Toilet Economy.Sur l’implication de Nestlé dans le volet alimentaire de la Toilet Economy, voir aussi la participation de sa filiale Purina au WEF Circular Economy Summit 2024.

