Les Provax, fossoyeurs ultimes de la vaccination ? Comment leurs mensonges ont vacciné la France contre la confiance


Résumé pour les pressés : les Provax, fossoyeurs de la confiance vaccinale

En France des Lumières, les « provax » zélateurs de l’ARNm quasi-obligatoire se révèlent les pires antivax : par leur coercition hâtive, sans recul ni preuves solides, ils ont inoculé une défiance fatale à la vaccination elle-même. De 80 % d’adhésion en 2021 à 69 % en 2025, avec 72 % refusant les rappels Covid et 55 % doutant des effets secondaires (contre 4,5 millions estimés, non les 200 000 officiels), leur croisade a fracturé la nation détruisant au passage la confiance en la santé publique. Bafouant Oviedo et la DDHC, ils imposent via « nudges » manipulatoires et stigmatisation, transformant la liberté en suspicion professionnelle.

Un vaudeville élitiste qui se joue devant nos yeux : « Crois-moi, c’est multifactoriel » face aux cancers explosifs (64 % des Français l’observent et 51 % interrogent la vaccination à  ARNm) et à la toxicité de la spike vaccinale (700 études ignorées). Dès 2022, leur « neuromarketing » truque le loto vaccinal – 95 % d’efficacité relative vendue comme absolue, pour flatter le cœur au mépris des faits. Résultat : 89 % exigent une enquête, 34 % veulent suspendre ces shots.

Ces tyrans bienveillants, armés d’autorité creuse, ont vacciné la population contre la science raisonnée. Pour rebâtir : consentement éclairé, pas contrainte. Car la fraternité se gagne par le choix, non par le décret.

 

 *** Edito ***

En France, où la science devrait être un phare de raison plutôt qu’un outil de coercition, une ironie cruelle s’est installée : ceux qui se posent en défenseurs acharnés de la vaccination en ont fait le principal vecteur de défiance. Par leur insistance obsessionnelle sur une injection à l’ARN messager quasi-obligatoire, sans égard pour l’esprit critique ni les balises éthiques mondiales, ces « provax » autoproclamés ont inversé les rôles, devenant les antivax les plus destructeurs.

Leur zèle, drapé dans l’argument de la sauvegarde collective, a non seulement érodé la confiance publique, mais a aussi provoqué une dégringolade vertigineuse de l’adhésion vaccinale. Et si, au final, c’étaient eux les véritables fossoyeurs de la science raisonnée, inoculant la suspicion par des faits biaisés et des arguments d’autorité vidés de substance ?

Rappelons les faits, loin des passions partisanes. La campagne de vaccination contre le Covid-19, lancée en urgence en 2020, a initialement mobilisé une large partie de la population : en 2021, plus de 80 % des Français déclaraient adhérer à la vaccination en général. Mais l’imposition progressive – pass sanitaire, obligations professionnelles pour les soignants, et rappels successifs – a tout changé. Entre 2022 et 2024, la confiance en la sécurité et l’efficacité des vaccins s’est étiolée, particulièrement chez les seniors et les parents d’enfants en bas âge, où près de 40 % rapportent une perte de confiance post-campagne Covid.

Aujourd’hui, en 2025, alors que l’hésitation vaccinale émerge comme une « victime collatérale de la défiance politique », d’après l’Inserm, près de 37 % des Français se disent défavorables à certains vaccins, un taux alarmant qui reflète une fracture profonde et surtout pose des questions sur les méthodes de collectes des données. En effet, des enquêtes récentes confirment une dégringolade :

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Un sondage de mai 2025 révèle que seulement 69 % des Français restent favorables à la vaccination en général, contre 83,7 % selon les données de Santé Publique France en 2023, tandis que 52 % expriment désormais des réserves sur certains vaccins, ce qui est significativement différent du chiffre de l’inserm – une augmentation de 41 % par rapport à 2023.

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Et pour les doses de rappel Covid, l’adhésion a chuté dramatiquement : des enquêtes de 2021 montraient déjà que plus de 70 % hésitaient ou refusaient face à des incertitudes sur les vaccins comme AstraZeneca, un scepticisme qui s’est cristallisé en refus massif pour les injections ultérieures. Bien au-delà des 72 % évoqués dans certains sondages informels sur les rappels, c’est une génération entière qui, lassée des injonctions, tourne le dos à l’aiguille : un baromètre de septembre 2025 indique que 72 % refusent la nouvelle campagne de vaccination Covid, 55 % estiment qu’il y a de nombreux effets secondaires des vaccins Covid, et 34 % appellent à leur suspension immédiate.

Ce revirement n’est pas un hasard, mais le fruit d’une dérive autoritaire qui a bafoué les principes fondamentaux de la prudence scientifique et des conventions internationales. La France, berceau des Lumières, a oublié que la science n’est pas un dogme, mais un exercice de doute méthodique. Obliger quiconque à une mesure médicale sur la base de preuves parcellaires, hâtives, sans le recul temporel indispensable ni une revue scientifique exhaustive – donc sans lui apporter les preuves réelles et solides –, constitue une entorse flagrante aux principes qui nous définissent. La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, au cœur de notre Constitution, proclame solennellement à l’article 4 : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce que ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. » Cette liberté individuelle, intangible, ne saurait être sacrifiée sur l’autel d’une urgence mal étayée, où les données préliminaires – souvent issues d’essais accélérés sans suivi longitudinal – servent de justification à la contrainte, au mépris du consentement libre et éclairé. Ce principe, gravé dans le marbre éthique de notre droit, trouve son écho dans la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades, qui érige le consentement préalable et informé en règle d’or pour toute intervention médicale, y compris préventive comme la vaccination. Les promoteurs de cette vaccination « à tout bout de champ » ont ignoré la Convention d’Oviedo sur les droits de l’homme et la biomédecine (1997), ratifiée par la France, qui, à son article 5, impose un consentement libre et éclairé pour toute intervention médicale, interdisant les obligations coercitives sauf en cas d’urgence absolue et proportionnée. De même, le Règlement sanitaire international de l’OMS (2005) autorise des mesures temporaires en pandémie, mais encadre strictement les obligations vaccinales pour éviter les abus. La Cour européenne des droits de l’homme, dans ses arrêts récents, a rappelé que de telles mesures constituent une « exception » au droit international, devant être justifiée par un équilibre entre santé publique et libertés individuelles.

Pourtant, au nom de « l’intérêt de mamy », comme on l’entendait à l’envi, les autorités ont tout tenté : de l’obligation légale à des « nudges » psychologiques subtils – ces incitations comportementales qui flirtent avec la manipulation –, en passant par la stigmatisation sociale des réfractaires. Le résultat ? Une population divisée, où la liberté de choix rime désormais avec suspicion, et l’égalité avec une déclassification professionnelle pour les non-vaccinés. Pire, cette coercition a amplifié les soupçons d’opacité : une enquête de mars 2025 estime à 4,5 millions le nombre potentiel d’effets secondaires significatifs chez les vaccinés, bien au-delà des 200 000 déclarés officiellement par l’ANSM, alimentant une défiance où 56 % des Français estiment qu’il y a de nombreux effets secondaires des vaccins Covid. Et les tentatives de communication institutionnelle, comme celles de Santé Publique France brandissant un taux de 84 % de favorables basé sur des données de 2023-2024, contrastent violemment avec les sondages récents à 69 %, frôlant la désinformation par omission de la baisse réelle chez les seniors et par manque de transparence méthodologique.

Comme je le dépeins dans un échange « lunaire » , ces provax se retranchent derrière des sourires en coin, des études qu’ils brandissent comme argument d’autorité sans vérifier leurs nombreux biais ou incohérences et pour finir des « crois-moi » pour balayer 700 études peer-reviewed sur la toxicité de la spike protéine : « Crois-moi pour une fois. Ou alors accepte de penser que tu as peut-être tort. » Face à des effets secondaires graves chez les pilotes ou militaires, la réponse fuse : « Il n’y en a pas. J’ai demandé à des pilotes, il n’y a rien. » Sur les hausses de mortalité et les cancers en flèche, un simple « C’est multifactoriel » suffit, sans mécanismes biochimiques ni sources vérifiables, transformant le débat en vaudeville où l’autorité remplace les preuves. Résultat : une « insurrection factuelle » où 89 % des Français exigent une enquête sur l’explosion des cancers, 51 % pointant explicitement les ARNm comme piste possible.  Et ils préfèrent aussi ignorer le fait que l’ACIP a mis fin à la recommandation universelle du vaccin covid19 aux Etats-Unis, en faisant état des arguments habituels d’anti-science ou de complotisme !

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Ces ayatollahs de la seringue ou de la vaccination, par leurs prêches incessants et leurs décrets impérieux, ont agi en tyrans bienveillants, convaincus que la fin justifie les moyens. Leur croisade pour l’ARN messager, présentée comme un rempart infaillible, a occulté les débats légitimes sur les effets secondaires, les variants émergents ou les alternatives thérapeutiques. Dès 2022, j’alertais sur ce « neuromarketing gouvernemental » qui, tel un loto vaccinal, biaisait les faits pour inciter : « Le vaccin, c’est 95% d’efficacité (une efficacité relative) et aucun effet indésirable. » En occultant l’efficacité absolue (de 1,4 % à 0,7 %), on induit un « effet cognitif d’une efficacité supérieure », plus incitatif que les risques réels – où les chances d’effet secondaire (1/100 000) surpassent celles de gagner au Loto (1/19 millions). Parler au « cœur » via des pubs émouvantes (« protéger les aînés ») passe « au travers de la barrière intellectuelle des faits et des chiffres », pour un « intérêt collectif » qui masque la loterie truquée. En imposant une uniformité scientifique sans nuance, ils ont transformé la vaccination – ce pilier de la médecine préventive – en symbole de coercition. Et voilà que l’adhésion globale s’effrite : les campagnes de rappel peinent à convaincre, les vaccins contre la grippe ou le tétanos voient leur taux stagner, et une défiance générationnelle s’installe chez les jeunes, échaudés par l’expérience Covid. Cette érosion va plus loin : 64 % des Français notent une « augmentation explosive des cancers » post-campagne, et 89 % exigent une enquête officielle sur les causes, dont 51 % pointent explicitement les vaccins ARNm comme piste possible.

Face à cet échec, il ne reste plus aux zélateurs que la répression larvée et les incitations fallacieuses : promesses de « liberté retrouvée » pour les vaccinés, ou peurs distillées sur des scénarios apocalyptiques. Mais la science, celle avec un esprit critique, mérite mieux que ces méthodes dignes d’un État tutélaire – c’est ce que Jay Bhattacharya, directeur des NIH s’évertue à faire aux Etats-Unis.

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Les vrais antivax ne sont pas ceux qui questionnent avec raison, mais ces provax extrêmes qui, en sacrifiant le consentement sur l’autel de l’urgence, ont vacciné la population contre la confiance elle-même.

Pour rebâtir, il est temps de revenir aux fondements : dialogue transparent, respect des conventions internationales, et une vaccination choisie, non subie. Car en santé publique, comme en démocratie, la fraternité naît du consentement, non de la contrainte.





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