En 2100, Paris pourrait connaître les températures de Montpellier


La température moyenne annuelle pourrait atteindre +14,2 °C avec des pointes à +15 °C sur l’agglomération parisienne.

10 décembre 2024 à 16h11

Durée de lecture : 2 minutes

À quoi ressemblera le climat en 2100 dans une France à +4 °C ? Météo-France a rendu public le 10 décembre un rapport donnant quelques éléments de réponse. 

D’abord, la France hexagonale et la Corse se réchauffent plus vite que la moyenne planétaire. Ainsi, la température moyenne pourrait augmenter de 2 °C en 2030, 2,7 °C en 2050 et 4 °C en 2100 par rapport à 1900 et l’ère préindustrielle. Tandis qu’au niveau mondial, les scientifiques du Giec estiment qu’en l’état actuel des politiques menées, le réchauffement mondial atteindrait +1,5 °C vers 2030, +2 °C vers 2050 et autour de +3 °C en 2100.

Le climat en 2030, 2050 et 2100 en France et dans le monde.
© Météo-France

Météo-France estime que le sud-est de la France et les Alpes se réchaufferaient plus, le nord-ouest du pays un peu moins. L’écart entre ces deux zones serait de l’ordre de 1 °C à la fin du siècle. Le réchauffement serait par ailleurs plus marqué en été qu’en hiver, de l’ordre de 1 °C. La température moyenne annuelle pourrait atteindre +14,2 °C avec des pointes à +15 °C sur l’agglomération parisienne. Celle-ci subirait alors le climat actuel de la région de Montpellier. Sur la moitié sud, des pointes au-delà de +18 °C sont envisagées, soit le climat actuel de l’Andalousie.

Les précipitations utiles vont diminuer

Contrairement aux températures, l’évolution des précipitations est plus incertaine. Les simulations projettent une légère augmentation du cumul de pluie sur le quart nord-est du pays. « Sur le reste de l’Hexagone, il est difficile de conclure sur le signe de l’évolution, sauf une légère baisse sur le sud-ouest », dans l’hypothèse d’une hausse des températures à +4 °C, estime Météo-France.

Le rapport précise que les précipitations utiles (différence entre précipitation et évaporation) vont diminuer sous l’effet de la hausse des températures, avec des contrastes saisonniers : les pluies seront plus abondantes l’hiver (de l’ordre de +15 % en moyenne) quasiment sur tout le pays (hors Alpes et Pyrénées), sauf dans le Sud et en Bretagne. En été, il faut s’attendre à une baisse, de l’ordre de 20 % en moyenne, mais de façon plus limitée dans le quart nord-est.

legende



Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *