Les frameworks – les architectes invisibles. Des outils pour structurer, influencer et coordonner une grande enquête en quatre volets


À travers cette série, nous décoderons comment les frameworks modèlent notre société et pourquoi l’information n’est pas un décret : c’est un pouvoir qui appartient au peuple. La compréhension de ces outils est essentielle pour naviguer dans un monde où l’ordre, l’influence et l’apprentissage sont plus que jamais nécessaires.

Ces cadres méthodologiques sont devenus des outils indispensables pour organiser, standardiser et influencer. Ils façonnent notre manière de penser, d’agir et d’interagir dans un monde de plus en plus complexe.

Un framework est un outil conceptuel ou méthodologique qui organise des actions, des analyses ou des processus de manière systématique afin d’atteindre un objectif. Que ce soit pour concevoir une campagne publicitaire, gérer une entreprise (avec le General Survey Outline de McKinsey), contrer une cyberattaque (MITRE ATT&CK), ou structurer l’éducation avec des programmes standardisés, ces cadres simplifient des processus complexes pour obtenir des résultats prévisibles.

Cette série de quatre articles vise à décoder comment ces frameworks, à la fois alliés puissants et défis majeurs, modèlent notre société et comment nous pouvons en tirer parti tout en restant maîtres de nos choix.

Résumé vidéo de l’enquête en quatre parties :

 

Partie I : L’histoire et les origines des Frameworks

Le premier volet, intitulé Comprendre les frameworks, outils pour structurer, influencer et coordonner – partie I, explore les origines des frameworks. Il retrace leur histoire depuis les stratégies militaires de l’Antiquité, notamment les principes de Sun Tzu pour coordonner des campagnes, jusqu’aux outils numériques modernes.

Vidéo expliquant la partie 1 de l’enquête :

Ce volet examine leur rôle dans divers domaines tels que le marketing (modèle AIDA), le renseignement (méthodes standardisées romaines et modernes), l’éducation (réformes de Jules Ferry pour l’uniformisation de l’enseignement), et la cybersécurité. L’article conclut que ces cadres sont nés principalement des services de renseignement et des sciences sociales, les mathématiques (comme les chaînes de Markov) n’ayant une application pratique qu’à partir du milieu du XXe siècle.

 

Partie II : La tension entre l’Humain et la « Normatisation »

Le deuxième volet, La tension entre l’humain et la « normatisation ». Préserver la créativité dans un monde de frameworks – partie II, plonge dans la tension entre l’unicité humaine et la « normatisation » imposée par ces cadres.

Vidéo expliquant la partie 2 de l’enquête :

La partie II de l’article explore comment l’humain est un être complexe, pluridisciplinaire et non-linéaire (incarné par des figures comme Léonard de Vinci, Einstein ou Socrate). Les frameworks, en cherchant à harmoniser les comportements via un consensus, un loyalisme et une logique linéaire, risquent d’étouffer ce qui fait la force humaine : le désordre, la pluridisciplinarité, la « folie » et les intelligences plurielles. Le volet examine également les limites de la catégorisation humaine, notamment à travers le quotient intellectuel (QI) par rapport au concept de quotient d’utilité (QU).

 

Partie III : Les usages modernes dans la gestion de l’information

Le troisième article, Les usages modernes des frameworks dans la gestion de l’information : redéfinir la vérité et la prise de décision, se penche sur les usages modernes des frameworks dans la gestion de l’information.

Vidéo expliquant la partie 3 de l’enquête :

Cette partie montre comment des approches systématiques et probabilistes redéfinissent notre rapport à la vérité et à la prise de décision. Elle aborde l’évolution des schémas décisionnels face à un monde en mutation (modèles VUCA, BANI, RUPT) et l’impact de la pollution informationnelle. Le volet analyse en particulier le cadre DISARM (Disinformation Analysis and Risk Management), conçu pour contrer la désinformation, mais qui peut devenir un outil de contrôle créant des « vérités de groupe » et exploitant les biais cognitifs. Et elle souligne le rôle de cabinets comme McKinsey dans la « normatisation » de l’information, illustrée par des décisions biaisées, comme le vote de l’obligation vaccinale en 2021.

 

Partie IV : Résister à l’influence et retrouver l’autonomie

Le dernier volet, Résister aux frameworks : préserver la liberté, la créativité, et la vérité (partie IV), propose des stratégies pour contrer l’influence parfois envahissante de ces outils, afin de préserver notre autonomie face à leur pouvoir structurant.

Vidéo expliquant la partie 4 de l’enquête :

Ce volet évoque l’art de la résistance pour préserver la liberté, la créativité et la vérité. Il insiste sur l’importance de l’esprit critique (vérifier, questionner, contourner les filtres) face aux narratifs imposés. Des exemples de résistance sont présentés, notamment la restauration de l’intégrité scientifique aux États-Unis (Jay Bhattacharya, Robert F. Kennedy Jr., enquête du Département de la Justice sur les revues scientifiques), le combat contre le harcèlement (Science Guardians contre PubPeer), et la lutte contre la censure institutionnelle en France (affaire de l’agrément de France-Soir, résolution d’Alain Houpert). Il promeut enfin la créativité comme résistance et la force de la non-linéarité.





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