200 défenseurs de l’environnement tués chaque année dans le monde


La France est pointée du doigt pour son fort taux de violences policières parmi les démocraties.

11 décembre 2024 à 17h30

Durée de lecture : 1 minute

Plus de 2 000 défenseurs de l’environnement ont été tués dans le monde entre 2012 et 2023. Ce chiffre est issu d’une étude d’un groupe de chercheurs de l’université de Bristol (Royaume-Uni), qui ont analysé les données de la base Armed Conflict Location and Event Data, relayée par le Guardian.

Dans les quatorze pays étudiés, 6,7 % des manifestations pour le climat et l’environnement ont donné lieu à des arrestations. Les taux les plus élevés sont enregistrés en Australie, au Royaume-Uni, et en Norvège, où le taux atteint 15,1 %. La France (3,2 %) fait partie des pays étudiés où ce taux est le plus bas, mais les violences policières y sont plus fréquentes.

Plus de 400 morts au Brésil

Les pays avec les taux d’arrestation les plus bas, comme le Brésil (0,6 %), le Pérou (2 %) et l’Ouganda (2,2 %), sont aussi les pays dont les niveaux de violences policières sont les plus élevés. Au Brésil, 401 morts ont ainsi été répertoriés, ainsi que 286 aux Philippines, 86 en Inde et 58 au Pérou.

La France fait partie des pays étudiés où le taux d’arrestations est le plus bas, mais « parmi les pays considérés comme libre et pleinement démocratiques, [elle] se démarque en ayant le plus haut taux de violence policière », précise l’étude.

« On assiste à une criminalisation et une répression croissantes des manifestations pour le climat et l’environnement », a déclaré au Guardian Oscar Berglund, économiste politique à l’université de Bristol, qui a dirigé l’étude.

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