un ministre cambriolé après avoir laissé ses clés dans sa boîte aux lettres — RT en français



Le ministre français de la Transition écologique Mathieu Lefèvre, dont l’appartement est situé à proximité du jardin du Luxembourg à Paris, a été cambriolé. Le préjudice s’élèverait à 10 000 euros. Le ministre avait laissé ses clés dans sa boîte aux lettres.

Mathieu Lefèvre, ministre de la Transition écologique, et sa compagne profiteront-ils du même zèle dont la police a fait preuve dans l’affaire du cambriolage du domicile de François Hollande et Julie Gayet ?

Ce 5 décembre Le Parisien a rapporté que le domicile de ce trentenaire, diplômé de l’ESCP en communication, avait été cambriolé le 3 décembre après-midi. C’est la compagne de Mathieu Lefèvre, « elle-même haut fonctionnaire » travaillant pour le Musée d’Orsay, qui a retrouvé en fin d’après-midi la porte d’entrée en apparence « mal verrouillée », a indiqué au quotidien le parquet de Paris. De source policière, Le Parisien rapporte qu’« un jeu de clés qui se trouvait dans la boîte aux lettres du couple aurait disparu ».

Selon le Parquet, « des bijoux ont été volés » pour un préjudice – a estimé Le Parisien – d’« environ 10 000 euros ». Une somme bien inférieure au seuil de 50 000 euros, a précisé le quotidien, au-delà duquel la police judiciaire est forcément saisie. « Les investigations ont été confiées à la brigade de répression du banditisme, dont un groupe est spécialisé dans les belles équipes de cambrioleurs », peut-on toutefois lire.

L’appartement visité est situé « à deux pas » du jardin du Luxembourg, dans le VIe arrondissement de la capitale française. « Dans les beaux quartiers de Saint-Germain-des-Prés, il y a de quoi se faire plaisir », a confié au quotidien un « orfèvre de la cambriole ». « Mais dans cette affaire je ne comprends pas pourquoi le collègue n’a pas pris soin de verrouiller la porte en repartant. Si ça se trouve, il se serait passé du temps avant qu’on se rende compte du vol », a ajouté ce contact du Parisien.

Pas moins de 218 000 cambriolages ont eu lieu en 2024 en France, d’après les chiffres officiels. Un chiffre qui ne concerne que les logements. Des atteintes aux biens qui – à l’instar des vols dans les voitures et les vols sans violence contre des personnes – sont « moins souvent élucidées » que d’autres affaires, soulignait le ministère français de l’Intérieur dans un rapport avançant des taux d’élucidation qui « ne dépassent pas 7 % au bout d’un an ».



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