Surveillance et censure, quand Durov attaque frontalement Macron


Pavel Durov persiste et signe. Le fondateur de Telegram s’attaque de nouveau à Macron, l’accusant de vouloir instaurer un véritable « goulag numérique » à l’échelle européenne. Dans une série de messages publiés sur X, il dénonce : « Confronté à une popularité au plus bas, Macron tente de faire taire les critiques en ligne en transformant l’UE entière en un goulag numérique, par le biais de la censure (DSA) et de la surveillance de masse (Contrôle des conversations). » Rappelant que d’après lui, les projets de régulation portés par la France s’inscrivent dans une logique de contrôle politique du débat public.

Durov vise directement le Digital Services Act et le projet Chat Control, qu’il décrit, comme de nombreux observateurs, comme des instruments de censure et de surveillance généralisée. Il désigne Thierry Breton comme l’un des principaux architectes de cette stratégie et estime que la lutte affichée contre la désinformation sert surtout à réduire l’espace de la critique et à encadrer strictement les plateformes numériques, dans un contexte de tension croissante entre pouvoirs publics et acteurs de la tech.

Durov s’appuie également sur les propos récents du président français pour étayer son accusation : « Macron a déclaré que les Européens avaient “complètement tort d’utiliser les réseaux sociaux pour s’informer” et qu’ils devraient plutôt s’appuyer sur les journalistes et les médias traditionnels. » Ce discours révèle une volonté de moins protéger les citoyens que de reprendre le contrôle du récit médiatique, confirmant, selon lui, une dérive autoritaire du modèle européen de régulation numérique.

Les cartes tombent dans chacun des camps, et l’Europe semble bien être sérieusement pointée du doigt avec en figure de proue E.Macron.





Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *