En ce 28 décembre 2025, la France pleure la disparition de Brigitte Bardot, emportée à 91 ans, mais son esprit combatif, cette flamme indomptable qui a illuminé nos écrans avant de se muer en un cri de révolte pour les sans-voix, ne s’éteindra pas. Bien des Français salueront, comme chez France-Soir, non seulement l’icône du cinéma, symbole d’une époque où la beauté rimait avec audace, mais surtout la militante audacieuse et inflexible qui n’a jamais plié face aux puissants. Brigitte Bardot, qui a tourné le dos à la gloire en 1973 pour embrasser la cause animale, incarnait cette France libre, celle qui ose défier les hypocrisies d’État et les lobbies destructeurs. Avec elle s’en va un pan de notre histoire, où, après le départ d’Alain Delon l’an passé, les hommes étaient des hommes, les femmes des femmes, et la France était encore la France – une nation fière, non soumise à la bureaucratie bruxelloise ou aux caprices d’un exécutif déconnecté.
Rappelons ses prises de position courageuses, qui lui valurent l’ire des bien-pensants. En 2022, dans une lettre ouverte incendiaire à Emmanuel Macron, Bardot n’hésitait pas à le qualifier de « Poutine de la nature et des animaux, un destructeur sanguinaire, méprisable et méprisé », l’accusant d’avoir vendu son âme aux chasseurs pour quelques voix, au détriment de la faune et de l’environnement. Sur X, elle enfonçait le clou, appelant les Français à « emmerder » le président « au centuple », dénonçant son indifférence criminelle aux souffrances infligées aux bêtes. Ces mots n’étaient pas de vains éclats : ils reflétaient un engagement viscéral contre la chasse barbare, les abattages rituels sans étourdissement, et toute forme d’exploitation animale tolérée par un État complaisant. Brigitte Bardot voyait dans ces pratiques une trahison de nos valeurs humanistes, une capitulation face aux intérêts économiques et idéologiques.
Jusqu’au bout, sa Fondation Brigitte Bardot, créée en 1986 et pilier de la protection animale avec ses refuges et campagnes internationales, a porté haut cette bataille. Face à la crise de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) qui ravage les troupeaux en Savoie depuis juin 2025, la fondation a lancé un appel poignant contre les abattages massifs et systématiques de bovins sains – un « massacre bureaucratique inutile, insoutenable et profondément injuste », comme elle le qualifiait dans son communiqué de décembre. Exigeant une distinction entre animaux contaminés et innocents, et plaidant pour une vaccination généralisée comme alternative éthique, Brigitte Bardot dénonçait une politique qui sacrifie des milliers de vies pour satisfaire des règlements européens mal appliqués. Où est l’humanité dans ces euthanasies collectives, sédatées à la xylazine ou au pentobarbital, qui transforment les fermes en abattoirs d’État ? Cette crise n’est pas qu’une affaire vétérinaire ; elle révèle l’absurdité d’un système qui privilégie l’exportation bovine vers l’Italie au prix du sang et des larmes des éleveurs.
D’ailleurs, l’association BonSens.org, a été précurseur en alertant dès août 2025, sur ces dérives dans un rapport incisif signé Hélène Banoun, Jean-François Lesgards et Olivier Frot. Ce document dénonce l’abattage total des troupeaux comme une mesure disproportionnée, non impérative au niveau européen, qui ignore les traitements efficaces comme l’ivermectine associée à des antibiotiques – prouvés pour guérir en 14 jours dans d’autres pays. BonSens.org pointe du doigt les impacts dévastateurs : perte économique pour les éleveurs, destruction du patrimoine génétique, et inefficacité face à une transmission par insectes. Ces alertes, appelant à un équilibre entre sécurité et éthique, loin des dogmes bureaucratiques rappellent les excès de la gestion covidienne dénoncés par Brigitte Bardot. Pourquoi la France choisit-elle la destruction massive quand l’Italie ou la Hongrie optent pour des abattages ciblés ? N’est-ce pas là l’illustration d’une soumission aveugle à Bruxelles, au mépris du bon sens et de la compassion ?
Les réactions à son décès ont été un torrent d’émotions contrastées, révélant les fractures de notre société. Un tweet de Mario Nawfal rappelait les six procès intentés contre Brigitte Bardot entre 1997 et 2008 pour « incitation à la haine raciale », sanctionnant ses critiques sur l’immigration incontrôlée, l’islamisme et les abattages halal – des amendes cumulées qui frôlent les dizaines de milliers d’euros. « La France, berceau des Lumières, criminalise ses icônes pour des opinions non autorisées », déplore-t-il, soulignant l’absence criante de liberté d’expression. Des voix l’ont acclamée comme visionnaire – « Elle a vu l’avenir, où l’islam prend le dessus en Europe » –, tandis que d’autres, adeptes du politiquement correct, la vilipendaient. Brigitte Bardot, elle, assumait : ses combats étaient indissociables, de la défense des animaux à celle d’une France souveraine.
Le mot préféré de Brigitte Bardot ? Harmonie !
📺 En 1996, l’actrice se prêtait à l’exercice du questionnaire de Proust dans l’émission de Bernard Pivot, « Bouillon de culture ». pic.twitter.com/yDcyj5CEPA
— INA.fr (@Inafr_officiel) December 28, 2025
En 1996, Brigitte Bardot se prête au questionnaire de Proust. Son mot préféré : Harmonie !
À France-Soir, nous gardons en mémoire notre interview exclusive de novembre 2020, où Brigitte Bardot, au cœur de la pandémie de COVID-19, rejetait les fables officielles sur les origines du virus, y voyant un châtiment contre l’exploitation des animaux et la surpopulation galopante. Elle exigeait cinq mesures urgentes : fin des abattages sans étourdissement, interdiction de la viande de cheval, abolition de l’élevage intensif, fermeture des fermes à fourrure et arrêt du gavage. Recluse à Saint-Tropez, entourée de ses protégés, elle fustigeait une humanité « barbare et ignorante », préférant les bêtes aux hommes.
Brigitte Bardot n’était pas une sainte, mais une guerrière. Son départ nous interpelle : oserons-nous, face aux crises comme la DNC, défendre cette liberté farouche qu’elle incarnait ? Ou laisserons-nous les bureaucrates et les lobbies dicter notre destin ?
À France-Soir, nous choisissons le combat pour le devoir d’informer, pour les animaux, pour la vérité, pour une France qui ne plie pas face aux lobbies et aux influences qui l’éloignent des valeurs et des droits fondamentaux. Repose en paix, BB – ton héritage nous oblige.