Elles se nomment elles-mêmes des « survivantes ». Elles ont été les victimes, directes ou indirectes, de réseaux pédocriminels et de crimes rituels. Elles sont huit à avoir eu l’exceptionnel courage de témoigner, à visage découvert, dans « Les Survivantes », un film-documentaire évènement, signé Pierre Barnérias, qui sort en salles ce mercredi 15 mai.
Ces femmes, qui ne se connaissaient pas avant le tournage et livrent des témoignages concordants sur de nombreux points, parlent pour toutes les victimes qui « n’ont pas cette force, encore, de témoigner et de se montrer ».
« Il y a énormément de victimes », explique Sophie, qui affirme aussi que de nombreuses paroles se libèrent après avoir vu le film.
Cette aristocrate belge insiste aussi sur le fait que cette criminalité organisée qui viole, torture et tue des enfants, sévit dans tous les milieux sociaux et au sein de toutes les institutions officielles.
Pour ces « Survivantes », parler à visage découvert est la seule solution pour que la société prenne conscience de ce qui se passe, et s’attaque enfin sérieusement à ce problème international.
Elles plaident de surcroît que cette libération de la parole est salvatrice pour les victimes.
« À partir du moment où on parle, on sort de cette victimisation »,
« Avant, on était dans la survie, maintenant, on est dans la vie »
Sophie
Il faut accepter de prendre conscience et aller voir ce film « d’intérêt vital, pour nos enfants » car « c’est l’avenir, nos enfants », conclut Sylvie.
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