la folie absolue de l’État d’Israël — Les Maîtres du Monde — Sott.net


J’ai suggéré à diverses reprises que nos médias constituent un puissant outil de contrôle mental, guère différent de ce que l’on peut trouver dans des intrigues classiques de science-fiction. Prétendre développer une pensée indépendante, lorsque l’on reste immergé des semaines ou des mois dans le narratif totalement contrôlé que ces médias développent, relève de l’opération impossible.

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Chez la plupart des gens, les chuchotements qui se font entendre à l’arrière du crâne prennent le pas sur le raisonnement logique, et les réactions émotionnelles peuvent être activées ou désactivées comme si on les contrôlait au moyen d’un interrupteur.

On trouve un exemple parfait de ce fait avec le tristement célèbre incident de l’USS Liberty, qui se produisit en 1967.

Alors qu’il naviguait tranquillement dans les eaux internationales, ce navire étasunien a été attaqué par les Israéliens, dont la marine et l’armée de l’air ont tué ou blessé plus de 200 soldats étasuniens, et dont la tentative de couler le navire sans laisser le moindre survivant n’a échoué que par un coup de chance. Cet incident provoqua le plus grand nombre de décès en mer des États-Unis depuis les grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale, et il ne fait aucun doute que si c’était un autre pays qui en avait été l’auteur, des représailles rapides et de grande ampleur en auraient découlé, avec le bombardement de grandes villes pour ensevelir et tuer des milliers d’habitants, et pourquoi pas une chasse visant à mettre à mort le dirigeant ennemi qui aurait ordonné une telle attaque non provoquée.

Au lieu de cela, notre gouvernement a totalement dissimulé l’incident à l’époque, et la seule conséquence en a été que le tribut financier que les États-Unis versent chaque année à l’État juif a augmenté constamment.

Même lorsque les faits ont été révélés, une bonne dizaine d’années plus tard, l’indignation est restée confinée à une toute petite tranche de la population étasunienne et la majorité des gens, ayant entendu le récit, a vaguement supposé que, puisque les médias affirmaient qu’il n’y avait « rien à voir », il n’était pas nécessaire de porter attention au sujet. Des événements qui, en des circonstances normales, auraient pu provoquer une guerre punitive d’ampleur, n’ont alors provoqué que quelques haussements d’épaule inconfortables.

Au vu de leur taille et de leur armement avancé, les États-Unis constituaient dans les années 1960 le colosse de la scène mondiale, et aucun autre pays n’était en mesure de poser directement un défi à cette puissance. Mais ils sont restés impuissants face à la nation qui les a attaqués, parce que la petite minorité juive favorable à Israël a déployé ses outils médiatiques de contrôle mental pour transformer le peuple étasunien en marionnettes impuissantes, manipulées par des fils invisibles.

Plus d’un demi-siècle s’est écoulé depuis cet incident et, durant la plupart de ces décennies, la puissance de ce contrôle médiatique sur la population des États-Unis est restée énorme, et a même connu une croissance continue de plus en plus extrême.

Il y a quelques semaines à peine, le Mossad israélien a subitement fait exploser des milliers de pagers piégés au Liban, et ces explosions simultanées ont tué ou grièvement estropié 500 civils environ, dont des enfants, tout en blessant des milliers de personnes. Cette action relève évidemment du crime de guerre, mais au vu de l’échelle des attaques et de l’impact terrifiant sur le public que constitue la conversion d’appareils électroniques ordinaires en bombes mortelles distribuées à l’échelle d’un pays tout entier, elle constitue sans doute l’un des pires attentats terroristes de l’histoire du monde, et pose des précédents extrêmement dangereux pour des frappes à venir contre d’autres pays, y compris contre les États-Unis.

Si les médias étasuniens avaient dépeint l’incident d’une autre manière, les Étasuniens indignés auraient certainement exigé que l’État terroriste responsable soit rayé de la surface de la terre ; mais au lieu de cela, les médias ont présenté un narratif différent, si bien que la population des États-Unis aura pour partie simplement haussée les épaules, voire aura même salué cette action. Dans un récent article, l’un de nos contributeurs a décrit la réaction à laquelle il a assisté au cours d’un dîner avec des amis catholiques conservateurs, et il me semble que cette expérience mérite d’être citée en détail :

Peu de temps après les attentats désormais tristement célèbres au pager, à la radio et au panneau solaire dans le sud Liban, j’ai été invité à un dîner, avec un groupe d’amis et de connaissances, au domicile d’un prêtre catholique dont je suis voisin. Après avoir mangé et pris part aux conversations de routines habituelles, la conversation s’est orientée d’elle-même vers la politique et la situation en cours de développement au Moyen-Orient. Comme j’avais déjà rencontré ce groupe plusieurs fois au cours de l’année écoulée, je connaissais les positions que la plupart des invités cultivait au sujet des problèmes israélo-palestiniens et au sujet de la puissance juive internationale. Ils sont comme un seul homme d’opinion qu’Israël constitue un allié indispensable pour les États-Unis, et un défenseur de ces vénérables « valeurs judéo-chrétiennes » au sein d’un Moyen-Orient par ailleurs non civilisé et bestial. (Un jour, peut-être mènera-t-on une étude pour examiner les raisons pour lesquelles le christianisme soutient avec une telle véhémence le peuple qui rejette leur Seigneur et Sauveur, et a construit tout un édifice théologique sur la base de ce rejet, tout en assassinant et estropiant leurs co-religionaires au Moyen-Orient.)

Sur ce dernier point, ces Chrétiens ne sont sans doute pas conscients que le judaïsme tient leur religion pour une abomination, et que de nombreux dirigeants juifs ont juré d’éradiquer le christianisme de la Terre Promise, comme l’a suggéré cette petite vidéo tirée d’une longue interview menée par Tucker Carlson d’un pasteur chrétien de Bethléem en 2024 :

Tucker Carlson au sujet des Chrétiens qui soutiennent Israël

« Si vous vous éveillez le matin et décidez que votre foi chrétienne exige de vous que vous souteniez un gouvernement étranger qui incendie des églises et tue des Chrétiens, je pense que vous avez raté quelque chose. » pic.twitter.com/K5xMAwexD0

— Censored Men (@CensoredMen) 9 avril 2024

Ladite conversation développée durant ce dîner s’est ensuite tournée vers le conflit en cours à Gaza, et l’utilisation de ces appareils électroniques explosifs.

La conversation a débuté sur un déluge de platitudes ineptes, mais habituelles sur le droit d’Israël à se défendre et de répondre aux attaques du 7 octobre 2023 lancées par le Hamas. La réponse totalement asymétrique d’Israël qui, selon le prestigieux journal médical britannique The Lancet, a déjà tué presque 200 000 Palestiniens, n’a pas été assez robuste, au moins dans l’esprit de l’un des fidèles ayant participé à ce dîner. Lorsque le sujet des attaques au pager au Liban a été évoqué, quelques hommes, dont le pasteur, se sont mis à hululer et à beugler leur soutien envers les violations flagrantes du droit international par les Juifs. J’ai commencé à disserter sur l’immoralité et les conséquences profondes de cet attentat, mais mes interlocuteurs délibérément obtus ont rapidement dénoncé ma position pour m’informer que l’attentat constituait en réalité une attaque très bien pensée et tout à fait proportionnée, au vu des viols de masse et autres atrocités commises par le Hamas le 7 octobre. Sans m’attarder sur l’irrationalité patente de leur argument, j’ai choisi d’avancer l’idée que les renseignements israéliens avaient sans doute planifié cette opération avec des années d’avance, et avaient sans doute exploité leur profonde infiltration dans les industries technologiques pour piéger les appareils en question en usine. Je les ai informés qu’une telle pénétration d’industries clés constitue un risque très important pour tout le monde à l’échelle de la planète, et que cette nouvelle attaque pouvait fort bien constituer un dangereux précédent. Que je suggère que les renseignements israéliens disposent des capacités de pré-implanter des explosifs dans des produits de grande consommation a provoqué des grognements de dérision, suivis d’un discours bref mais des plus remarquables sur l’Holocauste, après quoi la conversation s’est orientée sur des sujets plus mondains.

Pour ce qui concerne la population des États-Unis, développer des réactions aussi faussées ne constituent pas du tout un phénomène récent. Le 7 décembre 1941, l’armée du Japon a lancé une attaque surprise contre celle des États-Unis, et je suis certain que les parents ou grands-parents des personnes conservatrices ayant pris part à ce dîner avaient jugé qu’il s’agissait de l’un des coups portés de manière traîtresse les pires jamais lancé, et que la preuve était faite à titre définitif de la vilenie du Japon. De nombreux Étasuniens ont par la suite considéré l’éradication nucléaire des populations civiles de Hiroshima et de Nagasaki comme un juste retour des choses pour cette frappe militaire inattendue survenue en 1941.

Mais voici qu’une génération plus tard, Israël a produit une action très semblable, et a frappé d’une attaque surprise les forces aériennes égyptiennes et syriennes stationnées au sol, ce qui a permis à l’armée israélienne de gagner facilement la guerre et de s’emparer de territoires appartenant à ces deux pays. Pourtant, en raison de la présentation qu’en ont fait les médias, presque tous les Étasuniens ayant assisté à l’événement se sont réjouis de voir le courageux petit État d’Israël remporter une victoire militaire aussi brillante.

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis et leurs alliés ont établi les Nations Unies pour mettre en œuvre le droit international et maintenir la paix. Les médias étasuniens, fervents partisans d’Israël, ont souvent décrit l’établissement de l’État d’Israël en 1948 comme l’une des actions les plus vertueuses de la jeune ONU, ce corps international ayant accordé une patrie nationale au peuple juif qui avait tellement souffert.

Et voici qu’en début d’année 2024, l’Assemblée Générale de l’ONU a voté pour reconnaître la Palestine comme État membre, accordant ainsi une patrie nationale semblable au peuple palestinien qui a tellement souffert, et par conséquent, Israël s’est retournée contre son créateur dans une action de vengeance acharnée. Au cours d’une allocution cinglante, l’ambassadeur d’Israël à l’ONU a publiquement — et littéralement ! — déchiré la Charte des Nations Unies devant les autres membres, dénonçant cette instance internationale comme illégitime et « antisémite », et il a alors semblé qu’il déclarait l’amère hostilité de son pays envers le monde entier. Je ne suis pas certain qu’une scène semblable se soit jamais produite à la tribune de l’ONU, sans compter qu’elle a été jouée par un pays qui doit son existence même à l’ONU.

Autre développement sans précédent qui s’est produit début octobre 2024, Israël a interdit au Secrétaire Général de l’ONU de pénétrer sur son territoire. Puis, au cours des toutes dernières semaines, l’attaque israélienne contre l’ONU a connu une escalade du stage symbolique au niveau militaire, l’armée israélienne ayant à plusieurs reprises tiré sur les soldats de la paix de l’ONU au Liban et ayant exigé qu’ils quittent ce pays souverain, malgré la résolution du Conseil de Sécurité y autorisant leur présence depuis longtemps. Plusieurs soldats portant les couleurs de l’ONU ont été blessés durant ces incidents, et 15 d’entre eux ont été frappés par ce qui semble avoir constitué une attaque chimique de la part d’Israël.

Au cours de l’année écoulée, les Israéliens ont tué plus de 200 travailleurs humanitaires envoyés à Gaza par l’ONU, et certaines personnalités de premier plan exposent leur désir de voir les soldats de la paix de l’ONU au Liban subir le même sort. Matthew Brodsky, ancien conseiller juif à la Maison-Blanche, qui a vécu en Israël et étudié ce pays, a passé des années à informer les membres du Congrès et la branche exécutive sur les problèmes du Moyen-Orient, et il a récemment déclaré qu’« Israël devrait lancer un tapis de bombes sur la zone irlandaise puis y lâcher du napalm », exhortant Israël à éradiquer les contingents de l’ONU, ce qui ne s’apparente guère à l’attitude que l’on pourrait attendre d’un ancien dirigeant étasunien.

Bien que l’ONU ait créé l’État d’Israël, certains aspects surprenants de cette relation légale ont été traités dans une longue interview il y a quelques jours avec le colonel Jacques Baud, un ancien officier militaire suisse très réputé, disposant d’une expérience importante au Moyen-Orient.

Comme l’explique Baud, juste après l’établissement de l’État d’Israël, les militants de ce pays ont assassiné le comte Folke Bernodotte, négociateur de paix envoyé par l’ONU pour résoudre le différend entre eux et les Palestiniens, un assassinat qui a provoqué un vote de condamnation de la part du Conseil de Sécurité de l’ONU. Au vu de cet héritage terroriste, l’admission originelle d’Israël aux Nations-Unies a été assujettie à trois conditions : qu’Israël fige ses frontières, qu’un droit de retour soit accordé aux Palestiniens qui avaient fui ou avaient été expulsés, et que Jérusalem se voit attribué un statut international. Mais comme aucun gouvernement israélien n’a jamais souscrit à la moindre de ces conditions, Baud indique que d’un point de vue strictement légal, Israël devrait être banni de l’ONU et déclaré État voyou.

Baud souligne que dès les premiers jours, les dirigeants de l’État d’Israël avaient toujours rêvé d’une expansion territoriale à grande échelle passant par l’annexion des pays voisins, et que telle était la raison pour laquelle aucun gouvernement israélien n’a jamais accepté de figer ses frontières, comme l’avaient exigé les Nations Unies.

Un documentaire publié il y a quelques jours sur Arte, une chaîne publique européenne, sembla confirmer les affirmations avancées par Baud, et indique également que ces idées d’agrandissement territorial n’ont pas du tout été abandonnées. Dans l’une des interviews, Bezalel Smotrich, ministre des Finances israélien, a déclaré que les frontières de son pays devaient s’étendre peu à peu jusqu’à intégrer les territoires de Jordanie, du Liban, d’Égypte, de Syrie, d’Irak et d’Arabie Saoudite, qui constituent tous la terre promise par Dieu au peuple juif. De toute évidence, un discours aussi agressif n’est pas propice à faire progresser le Moyen-Orient vers la stabilité et la paix.

De fait, au cours des dernières générations, je n’ai jamais entendu le moindre autre haut dirigeant politique énoncer tranquillement son intention de conquérir ses divers voisins et d’annexer leur territoire.

Je suis certain que de nombreux Occidentaux ayant subi un lavage de cerveau attribueraient des déclarations de ce type à Adolf Hitler et pensent que c’est précisément ce type de projets énoncés publiquement qui ont justifié la formation de l’alliance mondiale qui a vaincu et détruit l’Allemagne nazie, mais il s’agit de stupidités absolues. Durant la période de faiblesse de l’Allemagne, la Pologne avait pris illégalement le contrôle de la ville de Dantzig, à 95 % allemande, et après que Hitler était parvenu à résoudre pacifiquement tous les autres différends territoriaux de l’Allemagne, la seule demande qu’il restait de sa part était que cette ville fût rendue à l’Allemagne, et c’est cette petite étincelle qui a déclenché la Seconde Guerre mondiale. Ce récit important a été discuté en détails dans 1939 — La Guerre aux Nombreux Pères, publié en 2011 par Gerf Schultze-Rhonhof, un expert militaire et historien allemand très bien accepté par l’establishment.

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Que les citoyens ignorants des États-Unis aient accepté un récit historique aussi faux de la Seconde Guerre mondiale est une chose, mais la création d’une alliance mondiale visant à détruire l’Allemagne nazie apparaîtrait sans doute comme un précédent parfait pour établir une alliance similaire visant à détruire la sioniste Israël. Pourtant, le pouvoir du contrôle mental institué par les médias empêche ses victimes ne serait-ce que de maintenir dans leur conscience un raisonnement logique de cette nature.

Bien que les projets déclarés par Smotrich visant à créer un Grand Israël en conquérant la plus grande partie du Moyen-Orient puissent apparaître comme extrêmes, il semble que le personnage soit abonné à ces croyances, et que l’exception soit le fait qu’il les ait exprimées. De fait, comme l’a documenté le professeur Shlomo dans son excellent ouvrage L’Invention de la Terre d’Israël, paru en 2012, ce type d’idées a toujours constitué le véritable objectif du mouvement sioniste.

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De même, Smotrich a fait preuve de la même candeur en déclarant publiquement, il y a deux mois environ qu’il serait « juste et moral » qu’Israël éradique totalement les deux millions de Palestiniens, mais que l’opinion publique mondiale empêchait actuellement son gouvernement de réaliser cette action importante. Une fois de plus, sa position représentait sans doute les opinions privées de la plupart de ses camarades siégeant au sein du gouvernement israélien.

Au fil des années, des personnalités israéliennes de premier plan se sont fait connaître par des déclarations publiques régulières, affirmant qu’ils escomptaient massacrer des millions de non-Juifs dans le monde entier. En 2018, j’ai noté les déclarations spectaculaires énoncées par le futur premier ministre Ariel Sharon au début des années 1980, lors d’une longue interview pratiquée par Amos Oz, l’une des personnalités littéraires de premier plan d’Israël. Oz avait ensuite publié ces remarques sous un voile d’anonymat, au sein d’un chapitre de sa collection d’essais En Terre d’Israël parue en 1983.

Comme je l’ai expliqué en 2018, Sharon s’était fièrement déclaré comme « judéo-nazi ».

Qu’il se décrive en ces termes n’était guère une exagération, puisqu’il préconisait avec allégresse le massacre de millions d’ennemis d’Israël et la vaste expansion du territoire israélien par la conquête des territoires voisins et l’expulsion de leurs populations, ainsi que la libre utilisation d’armes nucléaires si quiconque s’opposait trop fermement à de tels efforts. Selon son opinion audacieuse, les Israéliens et les Juifs en général étaient tout simplement trop doux et trop humbles et devaient retrouver leur place dans le monde en redevenant un peuple conquérant, probablement détesté mais certainement craint. Pour lui, le massacre récent de femmes et d’enfants palestiniens à Sabra et à Chatila n’avait absolument aucune importance, et l’aspect le plus regrettable de l’incident était que les meurtriers soient des phalangistes chrétiens alliés d’Israël plutôt que des soldats israéliens eux-mêmes.

Certes, l’excès rhétorique est assez répandu parmi les politiciens, et de toute évidence, un voile d’anonymat garanti déliera de nombreuses langues. Mais est-ce que quelqu’un peut imaginer une personnalité américaine ou occidentale s’exprimer en ces termes, à plus forte raison de quelqu’un qui évolue dans les plus hautes sphères politiques ? Ces jours-ci, Donald Trump tweete parfois à deux heures du matin une insulte grossière mal orthographiée, et les médias américains sont saisis d’horreur. Mais étant donné que son administration fuit comme une passoire, s’il se vantait régulièrement auprès de ses confidents de vouloir massacrer des millions de personnes, nous en aurions sûrement entendu parler. D’ailleurs, il ne semble pas y avoir la moindre preuve que les premiers nazis allemands aient jamais parlé de cette manière en privé, et encore moins pendant qu’un journaliste prenait soigneusement des notes. Mais en ce qui concerne les « judéo-nazis » d’Israël, c’est une toute autre histoire.

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Bien que ces affirmations assoiffées de sang proférées par Smotrich et Sharon fussent généralement dirigées vers les Musulmans et les Chrétiens du Moyen-Orient, les Européens constituent également certainement les cibles escomptées par cette destruction, surtout de type nucléaire. Par exemple, durant la deuxième Intifada du début des années 2000, des bombardements suicides à grande échelle pratiqués par des militants palestiniens qui revendiquaient la liberté pour la Cisjordanie occupée avaient mis la société israélienne sous forte pression, et le professeur Martin van Creveld, l’un des historiens militaires les plus respectés du pays, a déclaré que si l’État d’Israël se retrouvait sur le point d’échouer, il détruirait l’ensemble des villes européennes par pure vengeance :

Nous possédons plusieurs centaines de têtes et missiles nucléaires, et nous pouvons les envoyer vers des cibles situées dans toutes les directions, peut-être même sur Rome. La plupart des capitales européennes constituent des cibles pour notre armée de l’air. Permettez-moi de citer le général Moshe Dayan : « Israël doit être semblable à un chien méchant, trop dangereux pour qu’on s’en prenne à lui. » Je considère ce pays comme totalement impuissant à ce stade. Nous allons devoir essayer d’empêcher que les choses en arrivent à ce stade, si cela est possible. Nos forces armées, cependant, ne sont pas au trentième rang mondial, mais plutôt au deuxième ou troisième rang. Nous avons la capacité de faire tomber le monde avec nous. Et je peux vous assurer que cela va se produire si Israël doit choir.

Cette doctrine, voulant qu’un Israël en effondrement fasse usage de son arsenal nucléaire contre la plus grande partie du monde, est appelée « Option Samson », et a fait l’objet d’une vaste publicité dans un best-seller paru en 1991 sous ce titre, écrit par le renommé journaliste d’investigation Seymour Hersh. Mais bien que le livre ait reçu beaucoup d’attention, aussi bien lors de sa parution qu’au cours des décennies qui ont suivi, j’ai découvert en le lisant il y a quelques années que l’un de ses éléments les plus surprenants n’avait jamais été discuté dans aucune des diverses critiques et résumés que j’avais pu lire dans les médias.

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À l’instar de la plupart des observateurs, j’avais toujours supposé qu’Israël avait développé son arsenal nucléaire comme un atout qu’elle pourrait jouer contre les États arabes voisins, si ces derniers semblaient proches de prendre la main dans le cadre d’une confrontation militaire conventionnelle. De fait, durant les graves revers militaires de la guerre de 1973, Israël a agi précisément ainsi, et a menacé d’éradication nucléaire le Caire et Damas, ce qui a contribué à contraindre l’Administration Nixon à fournir un afflux sans précédent d’équipements militaires qui permirent à Tel Aviv d’inverser la tendance et d’en sortir victorieuse.

Mais l’ouvrage de Hersh consacre presque vingt pages au fait remarquable que durant les années 1980, la cible première de l’arsenal nucléaire et thermonucléaire israélien était en réalité l’Union Soviétique. Il explique que les Israéliens avaient subrepticement eu accès aux informations de reconnaissance des États-Unis, qui leur avaient permis de cibler Moscou, Leningrad et la plupart des autres villes soviétiques d’une possible annihilation. Cette capacité de frappe nucléaire avait pour objet de dissuader puissamment l’URSS d’apporter trop de soutien à ses alliés arabes, qui constituaient les adversaires immédiats d’Israël. Durant ces années, les Soviétiques étaient au faîte de leur puissance militaire, disposaient du plus grand arsenal nucléaire au monde et, comme Israël est vraiment petit sur le plan géographique, j’ai trouvé très choquant que ce pays ait développé un plan de bataille sérieux visant à attaquer et à détruire le plus grand pays du monde.

Qui plus est, selon Hersh, les Israéliens menaient également d’importants efforts pour développer des armes nucléaires miniaturisées, propices à être transportées dans un bagage ordinaire, que le Mossad pourrait alors faire entrer facilement par contrebande en URSS ou dans tout autre pays considéré comme potentiellement hostile, sans moyens de défense possible contre une méthode d’envoi aussi discrète. Au fil des années, de nombreux commentateurs agités ont souvent proféré sur Internet que les ambassades israéliennes du monde entier contenaient sans doute des armes nucléaires qui pouvaient être déclenchées en cas de crise, ce qui détruirait les capitales de tous les pays majeurs, et j’avais toujours rejeté ces idées comme relevant de la paranoïa déraisonnée. Mais à la relecture de portions du livre de Hersh paru en 1991, et à l’examen des attaques récentes au pager explosif, je n’en suis plus aussi certain.

Ce type d’attitude extrêmement téméraire ou extrêmement stupide continue de persister parmi les dirigeants israéliens actuels. Enragé l’an dernier par ce qu’il considérait comme un soutien insuffisant de la part de la Russie après l’attentat du Hamas, une haute personnalité politique israélienne a déclaré sur RT qu’après qu’Israël aurait détruit le Hamas, il ciblerait la Russie par de sévères représailles, une menace stupéfiante à l’encontre du pays qui possède l’arsenal nucléaire le plus vaste au monde.

Bien que les États-Unis aient souvent entretenu de mauvaises relations avec divers pays d’Amérique latine, je n’ai jamais entendu les dirigeants de Cuba, du Vénézuéla ou du Nicaragua apparaître sur les chaînes de télévision des États-Unis et menacer les États-Unis en faisant étalage d’une rage aussi fervente.

En des circonstances normales, des pays dont les dirigeants affirment publiquement leur intention de conquérir tous les pays voisins, d’exterminer des millions de civils considérés par eux comme hostiles, et peut-être en fin de compte de faire usage de leur arsenal nucléaire pour détruire l’ensemble des villes européennes, susciterait sans aucun doute des préoccupations considérables à l’international. De telles préoccupations seraient évidemment d’autant plus grandes si ces paroles terrifiantes correspondaient à des actions tout aussi terrifiantes, comme une vague d’assassinats sans précédent dans l’histoire depuis des générations, dirigées aussi bien contre des dirigeants du Moyen-Orient que de l’Occident. Très récemment, les Israéliens ont fait usage de quelque quatre-vingts bombes antibunker d’une tonne chacune pour raser tout un quartier de Beyrouth, la capitale du Liban, dans l’objectif — atteint — d’assassiner un dirigeant ennemi, et mes nombreux articles de l’année passée ont régulièrement résumé divers de leurs terrifiants crimes de guerre.

De fait, les Israéliens ont continué de générer une avalanche de contenus saisissants pour ces vidéos. Des foules d’activistes israéliens bloquaient de manière répétée le passage des camions apportant des denrées alimentaires et, en quelques semaines, des dirigeants de l’ONU déclaraient que plus d’un million de Gazaouis étaient au bord de la mort faute d’alimentation. Lorsque des Gazaouis désespérés et affamés se sont rués sur l’un des rares convois ayant pu se frayer un chemin, l’armée israélienne a ouvert le feu et a tué plus de 100 personnes dans le « Massacre de la farine », et cette scène s’est ensuite répétée. Toutes ces scènes terrifiantes de mort et de famine délibérée ont été diffusées à l’échelle mondiale sur les réseaux sociaux, certains des pires exemples provenant des comptes de soldats israéliens enchantés de les diffuser, comme la vidéo prise par eux du corps d’un enfant palestinien dévoré par un chien affamé. Une autre image montrait les restes d’un prisonnier palestinien entravé qui avait été écrasé vivant par les chenilles d’un char israélien. Selon une organisation européenne des droits de l’homme, les Israéliens ont de manière répétée utilisé des bulldozers pour enterrer vivants des Palestiniens en grand nombre. Les dirigeants de l’ONU ont rapporté la découverte de fosses communes aux abords de plusieurs hôpitaux, et les victimes apparaissaient comme dévêtues et encore entravées, ce qui fait penser à des exécutions par arme à feu. Comme l’a indiqué Andrew Anglin, un provocateur sur Internet, le comportement des Juifs israéliens n’apparaît pas simplement comme « méchant » mais comme digne de « méchants de bande dessinée », avec des crimes patents qui semblent suivre le scénario de films de propagande absolus, mais dans la vraie vie.

Pourtant, malgré le caractère aussi extrême de ces faits, la quasi-totalité du contrôle mental médiatique déployé par Israël et par ses alliés politiques locaux a suffi à maintenir une vaste majorité des citoyens occidentaux dans le camp israélien, en fervent soutien à ses actions.

Mais un tel contrôle mental médiatique exige un quasi monopole sur les sources d’information. Durant deux ou trois générations, tel a largement été le cas, avec d’énergiques partisans d’Israël gardant les portes et s’assurant que le moins possible d’informations contradictoires parviennent aux yeux et aux oreilles du public étasunien. Mais la montée d’Internet a fortement érodé le pouvoir des médias électroniques traditionnels, qui ont été remis en question surtout par le canal de distribution que constituent les réseaux sociaux. Des tentatives majeures ont été menées dans le but d’aligner ces réseaux sociaux, mais des plateformes relativement peu censurées, comme TikTok, et la plateforme Twitter détenue par Elon Musk, continuent de permettre la propagation à grande échelle des images terribles filmées dans les territoires détruits de Gaza, qui ont ainsi modifié l’opinion des plus jeunes habitants des États-Unis.

La censure qu’applique la plateforme YouTube est certes beaucoup plus stricte, mais le site constitue pour autant un canal de distribution pour des contenus importants qui auraient été impensables il y a une vingtaine d’années.

Prenons par exemple Al Jazeera, le réseau d’informations mondial établi par le Qatar, qui s’est bâti une réputation internationale durant la guerre en Irak. Une liste noire concertée par l’ensemble des entreprises de télévision câblée lui avait interdit tout accès aux foyers étasuniens, ce qui avait apparemment relégué le réseau à devenir anecdotique dans le paysage informationnel des États-Unis. Pourtant, tout cela a changé avec l’avènement de l’Internet, et Al Jazeera a pu distribuer des contenus puissants et produits de manière professionnelle et jouer la compétition quasiment d’égal à égal face aux productions semblables émises par CBS ou FoxNews.

Dans le même temps, des opérations médiatiques produites avec des bouts de ficelle, comme Grayzone, ont pu utiliser YouTube pour distribuer leurs contenus vidéo, et bien qu’elles aient de temps à autre pu être censurées par la plateforme, personne n’aurait pu, il y a quinze ou vingt ans, prendre connaissance de leurs travaux.

Le premier anniversaire des attentats du 7 octobre s’est déroulé il y a une semaine, et Al Jazeera comme Grayzone ont toutes deux produit des documentaires puissants sur des aspects centraux des douze derniers mois. Ces productions ne se sont pas concentrées sur les mêmes éléments, mais ont apporté des éclairages tout à fait complémentaires sur ce pan de l’histoire, cependant que presque tous les éléments concernés restaient complètement ignorés des médias dominants étasuniens. Pris ensemble, ces documentaires s’étalent sur plus de deux heures, et je pense que quiconque s’étant jusqu’ici informé uniquement suivant des sources dominantes étasuniennes, qu’elles soient télévisuelles ou imprimées, et qui visionnerait ces documentaires verrait ses opinions chamboulées.

Le documentaire d’Al Jazeera, d’une durée de 80 minutes, se concentre sur les crimes de guerre israéliens, et a d’ores et déjà attiré nettement plus d’un million de vues sur YouTube en moins de deux semaines, et sans doute des centaines de milliers de vues supplémentaires sur Twitter et d’autres plateformes, si bien qu’il apparaît comme un début très solide.

Les armées commettent des crimes de guerre depuis des temps immémoriaux, mais on n’en avait jamais documenté avec tant de détails, et une grande partie des preuves proviennent des comptes de soldats israéliens sur les réseaux sociaux qui ont joyeusement filmé et mis en ligne leurs contenus, possiblement dans l’idée d’impressionner leurs amis. Je doute que toute autre armée dans le monde ait jamais été aussi heureuse de se vanter de ses crimes, sans doute parce que des décennies d’impunité quasiment absolue sur les plans politiques et médiatiques a fait se développer l’arrogance du gouvernement, des soldats et des citoyens israéliens, jusqu’à des niveaux sans précédent.

Al Jazeera a fait appel à toutes les personnes bien informées pour évaluer ces contenus, parmi lesquelles des dirigeants expérimentés d’organisations de défense des droits de l’homme ainsi qu’un général britannique à la retraite, et au cours de leurs interviews face à la caméra, ces personnes se montrent totalement révulsées par les violations absolues du droit international auxquelles elles assistent.

Des Palestiniens faits prisonniers, dont la plupart apparaissent comme des civils innocents, ont été grièvement abusés et maltraités, utilisés illégalement comme boucliers humains, et parfois même tués sans raison. Les domiciles et propriétés privées ont été pillés ou détruits, ainsi que les hôpitaux locaux et les autres infrastructures civiles. Un expert militaire exprime sa stupéfaction de constater que les forces armées d’une nation développée puissent se comporter d’une manière aussi indisciplinée, qui apparaît presque comme ce qu’on s’attendrait à constater de la part d’une milice tribale ou d’une bande de brigands, et non pas d’une armée moderne régulière.

En arrivant sur la fin du documentaire, les viols et abus sexuels systémiques de prisonniers palestiniens sont apparemment tolérés par les hauts dirigeants d’Israël et par une ligne politique soutenue par une vaste majorité de la population juive. Est également brièvement fait mention des rapports émis par de nombreux médecins occidentaux selon lesquels de grands nombres d’enfants et bambins palestiniens se font exécuter par des tireurs d’élite israéliens, tués par des tirs précis visant la tête ou la poitrine.

Malgré le contenu très lugubre de ce documentaire, j’ai ressenti un sentiment d’absurdité à entendre ces experts occidentaux cataloguer sobrement la longue liste des actions illégales et des crimes de guerre produits par Israël auxquels ils assistaient. J’ai imaginé une scène des Monty Python présentant Tamerlan et les membres de sa tribu d’Asie Centrale édifier joyeusement des montagnes de crânes humains après avoir saccagé une ville, et recevant des admonestations d’experts juridiques internationaux, indiquant que ces activités représentaient des violations claires et nettes de diverses sections de plusieurs statuts internationaux. Je soupçonne que l’impact de cette critique occidentale sur les soldats israéliens et leurs hauts dirigeants politiques produirait à peu près le même effet. Par exemple, le meneur des violeurs des forces de défense israéliennes est rapidement devenu un héros national après qu’il a été menacé de poursuites et que son identité a été révélée.

Le documentaire d’Al Jazeera consacre quatre-vingts minutes aux preuves fortement étayées de crimes de guerre et d’atrocités israéliennes contre des civils palestiniens sans défense, et presque tous ces éléments sont restés totalement ignorés des médias dominants occidentaux. Dans le même temps, le documentaire de quarante minutes produit par Grayzone couvre l’autre facette de l’histoire, à savoir la couverture massive et écrasante par les médias occidentaux des atrocités et des crimes de guerre commis par le Hamas, dont presque tous semblent avoir été montés de toute pièce dans une opération de propagande, ou à tout le moins manquent de preuves solides pour les étayer. Malheureusement, cette vidéo est limitée sur YouTube et on ne peut pas l’intégrer à une autre page.

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Durant les journées qui ont suivi le raid du Hamas, des journalistes occidentaux crédules ont commencé à rapporter que quarante bébés israéliens avaient été décapités par le Hamas, et après que cette fable a été réfutée et retirée, des récits tout aussi fabriqués de bébés rôtis ont rapidement pris sa place, suivis par la suite par des histoires de mutilations sexuelles brutales et de viols en groupe. Bien qu’aucune de ces accusations ne dispose du moindre fondement documenté, les hautes personnalités occidentales, comme le président Biden, ont accordé du crédit à ces fabrications absurdes.

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Malheureusement, les rétractations de ces diverses histoires d’atrocités commises par le Hamas n’ont attiré qu’une petite frange de l’attention accordée aux récits eux-mêmes, et je suis certain que ces récits se sont profondément ancrés dans la mémoire d’une grande partie de la population des États-Unis et de l’Occident. Les personnes bien informées peuvent considérer les « quarante bébés décapités » comme l’abréviation de fictions atroces ridicules, mais je soupçonne que cinq à dix fois plus d’Étasuniens continuent de penser que ces récits étaient avérés. Et sans doute même plus au sein de la société israélienne, au vu des charges émotionnelles impliquées.

Sur la base des remarques énoncées avec désinvolture que l’on peut constater dans le cadre de ces documentaires vidéos, je pense qu’une vaste majorité des Israéliens de la rue continuent de croire en ces récits d’atrocités, considérant les combattants du Hamas comme des monstres d’apparence humaine qui ont décapité et rôti des nouveau-nés et violé en groupe et mutilé des gamines, et supposant que les civils palestiniens les soutiennent, et s’apparentant donc grandement à eux. Ainsi, les fictions de viols groupés de gamines et de femmes israéliennes sont devenues un facteur crucial amenant les Israéliens à commettre des viols de groupe bien réels contre leurs captifs palestiniens pour se venger, ainsi que d’autres brutalités, tortures et meurtres tels que présentés dans le documentaire produit par Al Jazeera.

Ces affirmations grotesques d’atrocités imaginaires commises par le Hamas ont eu des conséquences terribles dans la vraie vie, et il s’agit d’un schéma que j’ai vu se produire au cours d’autres événements historiques majeurs. Dans un article de 2018, j’ai puisé dans la longue étude de l’antisémitisme historique du professeur Albert Lindemann pour noter l’existence de certaines tendances culturelles et de leurs résultats parfois malheureux.

Alors que Lindemann décrit franchement la tension entre la population juive russe, qui croît très rapidement, et les autorités gouvernementales, il ne peut éviter de mentionner la notoire réputation juive pour les pots-de-vin, la corruption et la malhonnêteté, de nombreuses personnalités de tous les milieux politiques notant que la remarquable propension des Juifs à commettre des parjures dans les tribunaux entraînait de graves problèmes dans l’administration efficace de la justice. L’éminent sociologue américain E.A. Ross, écrivant en 1913, a caractérisé le comportement habituel des Juifs d’Europe de l’Est en des termes très similaires.

Les médias occidentaux restent sous un contrôle très étroit exercé par des partisans d’Israël, mais l’Occident ne représente qu’une petite partie déclinante de la population et de l’économie mondiale.

L’une des quelques chaînes YouTube occidentales majeures apportant une perspective différente à ces événements est celle du juge Andrew Napolitano, qui invite des universitaires étasuniens, des experts en sécurité nationale, et des journalistes éminents, dont les opinions sont totalement bannies de nos médias dominants. Bien qu’ils représentent une grande variété de différentes perspectives idéologiques et professionnelles, ils sont tous d’accord sur la même réalité fondamentale des événements, une réalité très divergente de celle qui est présentée dans nos médias.

Parmi les invités réguliers sur cette chaîne on trouve le professeur John Mearsheimer, un éminent politologue qui vient de revenir d’un voyage en Chine et dans plusieurs autres pays. Dans une interview accordée la semaine dernière, il a souligné que malgré le fait que les États-Unis et l’Occident restent sous ce contrôle médiatique, les médias du reste du monde apportent un récit très différent des événements, bien plus proche de celui adopté par les invités de cette chaîne YouTube.

Il y a une vingtaine d’années, les médias globaux étasuniens et leur puissant système de contrôle mental dominaient la planète, mais désormais, leur zone d’influence est en déclin territorial rapide, et le portrait extrêmement malhonnête qu’ils font du conflit israélien à Gaza provoque des dégâts très importants dans la crédibilité qui leur reste.

Pour terminer, il me faut noter qu’une entreprise médiatique turque a produit une vidéo courte, mais très puissante décrivant l’année 2040, et la 16ᵉ commémoration du massacre génocidaire de la population civile de Gaza, qui se sera produite alors que presque le monde entier y assistait sans rien faire.

Le colonel Lawrence Wilkerson, qui a longtemps occupé le poste de directeur de cabinet du secrétaire d’État Colin Powell, a passé de nombreuses années à proximité du sommet du gouvernement des États-Unis, mais lorsqu’on lui a montré cette vidéo dans le cadre d’une interview, il s’est étranglé et il lui a fallu quelques instants pour récupérer sans sang-froid avant de pouvoir poursuivre.

Traduit par José Martí, relu par Wayan, pour le Saker Francophone





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