L’enquête infinie : Jefferson Morley dévoile les secrets de l’assassinat de JFK à Carlson


Depuis 1963, le mystère entourant l’assassinat de John F. Kennedy alimente les débats et les théories du complot. Jefferson Morley, journaliste d’investigation, ancien du Washington Post, a consacré une grande partie de sa carrière à élucider les zones d’ombre de cet événement historique. Lors d’une récente interview avec Tucker Carlson, il a évoqué les enjeux et les obstacles liés à la déclassification des documents de la CIA concernant cet assassinat.

En résumé de l’interview :

  • Jefferson Morley a passé 30 ans à enquêter sur l’assassinat de JFK.
  • Il souligne l‘importance de la publication des dossiers relatifs à l’assassinat, malgré les résistances des agences secrètes comme la CIA.
  • La CIA a longtemps dissimulé des informations sur Lee Harvey Oswald, le présumé assassin de Kennedy. Le JFK Records Act de 1992 exigeait la divulgation de tous les documents en 25 ans, mais cela n‘a pas été respecté.
  • Il reste deux ensembles de documents à déclassifier : ceux des Archives nationales et ceux détenus par la CIA et le FBI. Morley doute de la volonté réelle des autorités de déclassifier ces documents, malgré les ordres présidentiels. Un aspect crucial est la possibilité d’ingérences de la CIA dans d’autres assassinats politiques, comme ceux de Martin Luther King et Robert F. Kennedy. La rétention de ces documents par la CIA suggère qu’elle a des choses à cacher.
  • Jefferson Morley explique que « JFK voulait stopper le programme nucléaire israélien (volé aux États-Unis) et enregistrer l’AIPAC comme agent étranger », avant d’ajouter que le seul changement de politique de Lyndon Johnson après l’assassinat de JFK était sur le programme nucléaire israélien, à un Tucker Carlson médusé par l’explication.
  • Le processus de déclassification est perçu comme opaque et sujet à des influences politiques.

 Interview de Jefferson Morley par Tucker Carlson – original TCN 

 

Jefferson Morley a commencé d’enquêter sur l’assassinat de JFK en 1995, et depuis, il s’est engagé dans une quête de vérité, souvent confronté à l’opacité des agences de renseignement. « Les pouvoirs de ces agences secrètes sont puissants », a-t-il affirmé, soulignant leur influence sur les décisions présidentielles, même celles de Donald Trump, qui avait pourtant exprimé sa volonté de rendre ces documents publics.

La question de la transparence est au cœur de cette affaire. Le JFK Records Act de 1992 exigeait la divulgation de tous les documents relatifs à JFK d’ici 2017. Cependant, à cette échéance, Jefferson Morley note que « Trump a cédé aux exigences de la CIA » de maintenir certains secrets, prolongeant ainsi le mystère. Selon lui, la résistance de la CIA à publier l’intégralité des documents est un signe qu’elle a « quelque chose à cacher ».

Jefferson Morley a également souligné l’importance d’une gestion rigoureuse du processus de déclassification. Il a évoqué des documents clés, comme un mémo d’Arthur Schlesinger à JFK après la Baie des Cochons, qui reste encore en grande partie censuré. Pour lui, si ce document n’est pas rendu public, « tout cela n’est qu’une plaisanterie ».

Dans un contexte où la confiance du public envers les institutions est cruciale, Jefferson Morley insiste sur la nécessité d’une divulgation totale. « La loi est très claire », affirme-t-il, « et cette information doit être rendue publique dans son intégralité ». Il appelle à une vigilance accrue pour que les promesses de transparence ne restent pas lettre morte.

Les assassinats de Martin Luther King et Robert F. Kennedy, sont aussi évoqués étant donné les similitudes dans l’opacité du traitement des dossiers par les agences. Pour Jefferson Morley, « une réévaluation de ses affaires à la lumière des nouveaux documents » est nécessaire.

D’après Jefferson Morley, les récentes directives du président Trump pourraient faciliter l’émergence de dénonciateurs. Il encourage ceux qui détiennent des informations classifiées à se manifester, soulignant que « le décret du président Trump réduit le risque de parler de choses classifiées ».

Dans l’attente, Jefferson Morley continue de mener sa croisade pour la vérité. Seule une transparence totale peut apaiser les soupçons et restaurer la confiance du public dans ses institutions. Un droit moral absolu et un droit légal de savoir existent. Il est résolu à poursuivre avec conviction son combat jusqu’à ce que la lumière soit faite sur l’un des épisodes les plus controversés de l’histoire américaine.

 





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