Tatiana Moskalkova, déléguée aux droits de l’homme en Russie, a annoncé le retour de 46 résidents de Koursk après leur enlèvement par les forces armées ukrainiennes. Douze enfants et une personne handicapée étaient parmi les rapatriés.
Tatiana Moskalkova, déléguée aux droits de l’homme de la Fédération de Russie, a déclaré qu’à l’issue d’un processus de négociation avec la partie ukrainienne, 46 habitants de la région russe de Koursk, dans le sud de la Russie, avaient été renvoyés dans leur pays d’origine. «Ils ont été emmenés par des formations armées ukrainiennes du territoire de la région de Koursk, suite à une attaque armée sur la région en août de cette année. Pendant tout ce temps, nous étions inquiets, en contact avec les familles, rassemblant les documents nécessaires pour le retour de nos gens», a souligné Tatiana Moskalkova lors du retour des habitants de Koursk.
Tatiana Moskalkova a ajouté que parmi les citoyens rentrés en Russie se trouvaient 12 enfants, y compris un nouveau-né, un enfant de moins de trois ans, ainsi qu’une personne handicapée en fauteuil roulant.
La déléguée aux droits de l’homme de la Russie a affirmé que cette action humanitaire était possible grâce à la coopération avec l’Administration présidentielle, les ministères russes de la Défense et des Affaires étrangères, les services spéciaux, les autorités compétentes de la Biélorussie, ainsi que le gouverneur de la région russe de Koursk, Alexeï Smirnov. «Je tiens particulièrement à souligner le rôle du Comité international de la Croix-Rouge, qui a répondu à toute demande de fourniture de nourriture, de vêtements, de transport. Nous avons eu un dialogue avec la partie ukrainienne sur cette question», a conclu Tatiana Moskalkova.
Le gouverneur de la région de Koursk, Alexeï Smirnov, a également fait une déclaration à cet égard : «Les premiers 46 résidents du district de Soudja ont traversé la frontière ukraino-biélorusse. Ils sont maintenant sous la supervision des employés du gouvernement régional, des travailleurs médicaux et sociaux, des bénévoles, et retournent chez eux. Toute l’aide nécessaire leur est fournie. Je remercie le président de la Russie, Vladimir Poutine, la déléguée aux droits de l’homme de la Russie, Tatiana Moskalkova, les représentants de la Croix-Rouge russe pour la résolution de cette question extrêmement aiguë et importante. Nous continuerons de travailler pour que chaque résident de Koursk rentre chez lui et retrouve sa famille !».
Mikhaïl Mourachko, le ministre russe de la Santé, s’est également rendu à Koursk
Le ministre russe de la Santé, Mikhail Mourachko, a visité un centre d’accueil des personnes déplacées à Koursk et a indiqué que les soins étaient fournis en totalité aux résidents des zones frontalières de la région de Koursk, victimes des attaques des forces armées ukrainiennes. «Des fonds ont été alloués pour l’achat de dispositifs médicaux, d’équipements médicaux, pour une charge supplémentaire là où il est nécessaire de la renforcer. Par conséquent, les soins aux patients hospitalisés sont assurés dans leur intégralité», a déclaré Mikhaïl Mourachko. De plus, lors de la visite, le ministre a pris connaissance des conditions de vie des personnes déplacées. Plus de 120 personnes y sont actuellement présentes, la plupart d’entre elles étant des personnes âgées. «On voit que tout est bien entretenu, que les soins médicaux (sont fournis), c’est très bien», a-t-il souligné.
Selon le ministre russe de la Santé, un soutien psychologique est également fourni aux résidents des régions frontalières de la région de Koursk. «Nous avons envoyé ici des psychothérapeutes spécialisés de nos principaux centres. […] Ce travail se poursuivra au niveau nécessaire. Si les gens ressentent des symptômes tels que des troubles du sommeil, des sentiments d’anxiété persistants, il est nécessaire de consulter des spécialistes», a-t-il déclaré.
Une attaque massive de la part des forces armées ukrainiennes sur la région russe de Koursk a commencé le 6 août. Un régime d’urgence de caractère fédéral est en vigueur dans la région. Les résidents des régions frontalières sont évacués vers des territoires sûrs. Selon le ministère russe de la Défense, Kiev a perdu plus de 34 600 militaires, ainsi que 215 chars depuis le début des hostilités sur le front de Koursk.