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Une estimation publiée dans le Lancet parle de plus de 186 000 morts à Gaza – Le Libre Penseur

ByVeritatis

Juil 12, 2024


Une correspondance publiée dans le Lancet ce 5 juillet 2024 et réalisée par 3 chercheurs parle de plus de 186 000 morts victimes directes ou indirectes du massacre perpétré par l’armée sioniste à Gaza ! Même le service de vérification d’information de Libération trouve que ce chiffre n’est pas exagéré étant donné la destruction totale des infrastructures gazaouis ainsi que le blocus qui interdit l’entrée de nourriture, plongeant la population civile dans la famine depuis déjà des mois. Pourtant l’Occident continue de faire semblant qu’il s’agit de légitime défense alors que nous assistons à un génocide à ciel ouvert et en direct !

Au 19 juin 2024, 37 396 personnes avaient été tuées dans la Bande de Gaza depuis l’attaque du Hamas et l’invasion israélienne en Octobre 2023, selon le Ministère de la Santé de Gaza, selon le ministère de la Santé de Gaza, selon le Bureau de l’ONU pour la Coordination des Affaires Humanitaires.

Les chiffres du Ministère ont été contestés par les autorités israéliennes, bien qu’ils aient été acceptés comme exacts par les services de renseignement israéliens,

L’ONU et l’OMS Ces données sont étayées par des analyses indépendantes, comparant les changements dans le nombre de décès du personnel de l’Agence de secours et de travaux de l’ONU (UNRWA) avec ceux signalés par le Ministère,

qui a trouvé les allégations de fabrication de données invraisemblables.

La collecte de données devient de plus en plus difficile pour le ministère de la Santé de Gaza en raison de la destruction d’une grande partie de l’infrastructure.

Le ministère a dû augmenter ses rapports habituels, basés sur les personnes qui meurent dans ses hôpitaux ou qui sont décédées, avec des informations provenant de sources médiatiques fiables et de premiers intervenants. Ce changement a inévitablement dégradé les données détaillées enregistrées précédemment. Par conséquent, le Ministère de la santé de Gaza rapporte maintenant séparément le nombre de corps non identifiés parmi le nombre total de morts. Au 10 mai 2024, 30% des 35 091 décès étaient non identifiés.

Certains responsables et agences de presse ont utilisé ce développement, conçu pour améliorer la qualité des données, pour saper la véracité des données. Cependant, le nombre de décès signalés est probablement sous-estimé. L’organisation non gouvernementale Airwars procède à des évaluations détaillées des incidents dans la bande de Gaza et constate souvent que tous les noms de victimes identifiables ne figurent pas sur la liste du Ministère.

En outre, l’ONU estime que, le 29 février 2024, 35% des bâtiments de la bande de Gaza avaient été détruits,

ainsi, le nombre de corps encore enterrés dans les décombres est probablement important, avec des estimations de plus de 10 000.

Les conflits armés ont des conséquences sanitaires indirectes au-delà des dommages directs causés par la violence. Même si le conflit prend fin immédiatement, il continuera d’y avoir de nombreux décès indirects dans les mois et les années à venir de causes telles que les maladies reproductives, transmissibles et non transmissibles. Le nombre total de morts devrait être important compte tenu de l’intensité de ce conflit; infrastructures de soins de santé détruites; graves pénuries de nourriture, d’eau et d’abris; et; l’incapacité de la population à fuir vers des lieux sûrs; et la perte de financement de l’UNRWA, l’une des rares organisations humanitaires encore actives dans la bande de Gaza.

Dans les conflits récents, ces décès indirects vont de trois à 15 fois le nombre de décès directs. Appliquer une estimation prudente de quatre décès indirects par décès direct

aux 37 396 décès signalés, il n’est pas invraisemblable d’estimer que jusqu’à 186 000 décès, voire plus, pourraient être attribuables au conflit actuel à Gaza. En utilisant l’estimation de 2022 de la population de la bande de Gaza de 2 375 259, cela se traduirait par 79% de la population totale de la bande de Gaza. Un rapport du 7 février 2024, au moment où le nombre de morts direct était de 28 000, selon les estimations, sans cessez-le-feu, il y aurait entre 58 260 décès (sans épidémie ni escalade) et 85 750 décès (si les deux se sont produits) d’ici le 6 août 2024.

Un cessez-le-feu immédiat et urgent dans la bande de Gaza est essentiel, accompagné de mesures permettant la distribution de fournitures médicales, de nourriture, d’eau potable et d’autres ressources pour les besoins humains fondamentaux. Dans le même temps, il est nécessaire d’enregistrer l’ampleur et la nature de la souffrance dans ce conflit. Documenter la véritable échelle est crucial pour assurer la responsabilité historique et reconnaître le coût total de la guerre. C’est aussi une exigence légale. Les mesures provisoires fixées par la Cour Internationale de Justice en janvier 2024, exiger d’Israël qu’il “prenne des mesures efficaces pour prévenir la destruction et assurer la préservation des preuves liées aux allégations d’actes relevant du champ d’application de la Convention sur le génocide”.

Le ministère de la Santé de Gaza est la seule organisation à compter les morts. En outre, ces données seront cruciales pour le relèvement d’après-guerre, la restauration des infrastructures et la planification de l’aide humanitaire.



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