Voici encore une proposition de loi pour taxer les plus précaires et les plus fragiles d’entre les citoyens français en ajoutant cette taxe pour les livres d’occasion. L’argument ridicule qui consiste à protéger les auteurs ne tient pas la route, bien au contraire, il ne servira qu’à protéger les grandes maisons d’édition qui justement vampirisent les auteurs ; il faut bien savoir que l’écrivain, en France, ne peut pas espérer un pourcentage supérieur à 8 % du prix du livre hors-taxes dans une maison d’édition ! En d’autres termes, cette taxe ne pourra qu’arranger les vautours autour du business du livre : distribution, édition…
Bien sûr, le premier impacté sera le citoyen lambda qui n’a pas beaucoup de moyens et qui attend de se procurer le livre en occasion afin de se constituer une bibliothèque digne de ce nom. Mais ce qui est complètement fou c’est de vouloir taxer le livre d’occasion qui pourra donc rémunérer autant de fois que possible les maisons d’édition à chaque fois que le livre sera revendu sur le marché de l’occasion ! Est-ce légal ? Certainement pas ! Cela ne fera qu’engraisser encore et encore les Gallimard, les Fayard, les Grasset… Ceux qui ont le monopole du livre en France, qui font la promotion gratuitement sur les plateaux télé et qui participent à la propagande de la Doxa.
Livres d’occasion : Macron veut une contribution pour « protéger le prix unique » du neuf
Cette contribution doit « protéger le prix unique et permettre à nos auteurs, éditeurs et traducteurs aussi d’être mieux aidés », a déclaré le président de la République, annonçant des précisions à venir sur cette annonce…