Le Japon se prépare à mieux contrôler le tourisme et l’immigration


Dans trois ans, les voyageurs de 71 pays, dont la France, devront obtenir une autorisation en ligne pour entrer au Japon. Ce système, baptisé JESTA, anticipe de deux ans son lancement initial prévu en 2030. L’objectif est clair : mieux contrôler les flux touristiques et freiner l’immigration illégale, dans un pays où les incivilités de certains visiteurs agacent de plus en plus.

Jusqu’ici réputé pour sa relative souplesse à l’entrée, le Japon muscle son jeu. Fini le simple tampon sur le passeport : les touristes devront remplir une demande d’autorisation de voyage électronique, le JESTA, quelques jours avant leur départ. Le gouvernement s’inspire ici ouvertement du modèle américain (ESTA) et britannique (ETA).

Prévu à l’origine pour 2030, ce tour de vis administratif sera finalement opérationnel dès fin 2028, comme l’indiquent les médias locaux, dont Le Figaro. Les ressortissants des 71 pays exemptés de visa devront renseigner en ligne leur identité, leur passeport et leur projet de séjour. Les conditions précises — notamment le coût et la durée de validité de cette autorisation — restent à définir, mais le message est clair : le Japon choisira mieux ses invités.

Si l’on comprend le désir de préserver l’ordre nippon, cette mesure intervient surtout dans un contexte où le tourisme explose : 36,8 millions de visiteurs étrangers en 2024, un record, largement aidé par la chute du yen. Face à cette marée humaine, les autorités entendent répondre aux critiques internes sur les nuisances provoquées par certains visiteurs. « Le gouvernement souhaite renforcer sa lutte contre l’immigration illégale et répondre aux inquiétudes de la population », rapporte Le Figaro. À Tokyo comme ailleurs, le tourisme de masse n’a plus l’innocence des cartes postales.





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