Médicaments : la France se désindustrialise, les pénuries explosent !


Vous vous souvenez certainement des déclarations de l’exécutif pendant la période de la crise sanitaire du covid-19 concernant les pénuries de médicaments. Nous n’avions rien à l’époque, cumulant pénuries de bras, de lits, de concentrateurs d’oxygène, de médicaments et de matériel stérile. La France soignait alors les malades avec des médicaments pour animaux. C’était un désastre. Emmanuel macron et son stupide ministre de la santé nous avaient expliqué qu’ils allaient relancer l’industrie du médicament fissa fissa.

Comme vous pouvez le constater aujourd’hui, tout cela n’était que mensonge et tromperie. Les pénuries de médicaments sont encore plus nombreuses aujourd’hui et rien n’a été fait. Si, de très gros chèques pour Big Pharma qui continue de s’engraisser avec l’argent des Français.

La France fixe un niveau de prix des médicaments trop bas et l’Europe ne défend pas ses frontières. Il faut des mesures de sauvegarde et imposer une part de production locale aux médicaments vendus en Europe, estime le chimiste Seqens, qui est en train de relocaliser la production du principe actif du paracétamol.

« La France et l’Europe doivent prendre des mesures en urgence, car on est passé en un an d’une logique de réindustrialisation à une désindustrialisation ». Le constat est noir et Pierre Luzeau l’assume. Dirigeant du chimiste français Seqens, il est en train de relocaliser en France la production du principe actif du paracétamol, que l’Europe ne fabrique plus depuis les années 2000. Son usine en cours de construction à Péage-de-Roussillon (Isère) est invariablement citée en exemple de reconquête par la France de sa souveraineté sanitaire…

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Photo d’illustration : À Péage-de-Roussillon (Isère), le chimiste français Seqens construit une usine qui produira à partir de 2026 le principe actif du paracétamol, que l’Europe ne produisait plus depuis les années 2000. C’est un des seuls exemples de relocalisation d’une industrie massivement partie en Chine et en Inde. (Photopqr/Le Progres/Maxppp)

 Myriam Chauvot

LesEchos

21 novembre 2024



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