Le Hezbollah a annoncé dans un communiqué avoir mené une cinquantaine d’«opérations» contre des forces et des localités israéliennes dans la journée du 24 novembre. Le mouvement chiite affirme notamment avoir frappé à l’intérieur du territoire de l’État hébreu.
Le Hezbollah a annoncé, dans un communiqué, avoir mené plus de 51 «opérations» contre Israël au cours de la journée du 24 novembre. Parmi ces «opérations» énumérées figure une «attaque aérienne» ayant visé la «base navale d’Ashdod», située à environ 150 kilomètres de la frontière libano-israélienne. Attaque qui, selon le communiqué, aurait «atteint» ses cibles «avec précision».
La plupart des opérations ont toutefois été menées au sud-Liban, contre les incursions de l’armée israélienne, notamment dans les environs de Biyada et Jibbein, dans le secteur ouest, au sud de Tyr, ainsi qu’à Khiam – où les combats font rage depuis une dizaine de jours –, à Kfar Kila et Deir Mimas, dans le caza de Marjeyoun, dans le secteur est.
Le parti chiite a revendiqué le tir d’un missile contre «la base de Berea (la principale base de défense aérienne et antimissile du Commandement du Nord», contre «la base de Glilot (siège de l’Unité de Renseignement Militaire 8200)», à plus de 110 kilomètres de la frontière israélienne.
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Le Hezbollah a également affirmé avoir mené des attaques contre «la base navale de Haïfa», contre «la base de Sharaga» (le quartier général administratif du commandement de la brigade Golani) et également contre «la base de Dadu» (siège du commandement de la région nord).
De son côté, l’armée israélienne a publié une vidéo, le 24 novembre, montrant les dégâts d’une frappe du Hezbollah, sans indiquer l’endroit. «Une fois de plus, des millions de civils se trouvent dans des abris alors que des roquettes sont tirées depuis le Liban», a également indiqué Tsahal sur sa page X.
«Israël a attaqué le cœur de Beyrouth, alors il doit s’attendre à ce que la réponse ait lieu au centre de Tel-Aviv», avait menacé le chef du Hezbollah Naïm Qassem dans un discours prononcé le 20 novembre.
L’armée israélienne mène depuis la fin septembre une campagne de bombardements, ainsi que des incursions terrestres, afin de faire cesser les frappes de la milice chiite contre le nord de l’État hébreu.