Le Rocco Siffredi de la politique africaine – Censurer Barnier ou les pleins pouvoirs à Macron ?(partie II)


J’espère que vous avez pu apprécier à l’entracte, la lecture du « j’Accuse … ! version augmentée » par Jean-Dominique Michel, un écrit qui devient essentiel devant la tournure des événements politiques en France. La censure possible de Michel Barnier, serait de nature à donner les pleins pouvoirs à Macron.

Mais, revenons au titre de cet édito brulot.  Voici qui est « Le Rocco Siffredi de la politique africaine » que j’ai évoqué en titre : Baltasar Ebang Engonga.

Baltasar Ebang Engonga est le directeur général de l’agence nationale d’investigation financière de la Guinée-Équatoriale. C’est le fils de Baltasar Engonga Edjoo, qui lui est Président de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale. Voilà pourquoi je compare céans l’ami Baltasar à « L’étalon italien », la star masculine mondiale du cinéma « Olé-Olé. »

Baltasar Ebang Engonga a détourné les équipements de surveillance de son bureau à des fins personnelles. Personnelles et un tantinet perverses. Le coquin, il s’en est servi pour enregistrer méthodiquement ses relations intimes. Les ébats amoureux et plus si affinités, auxquels il s’est livré, non pas avec son épouse (sinon l’affaire n’aurait pas fait autant de bruit), mais avec les centaines de maîtresses qu’il a, notre Casanova ébène et subsaharien : des femmes mariées, des jeunes femmes, et même des personnalités proches du cercle présidentiel. Et il s’est fait attraper, il n’attendra pas l’intronisation de Trump le 21 janvier plus tard pour avoir la liste des présents sur l’ile d’Epstein ou même les aficionados de P. Diddy.

Pour lui, c’est maintenant que ça chauffe. Aïe Aïe Aïe !

Car attention, au total, cela représente plus de quatre cents vidéos compromettantes qu’il a tournées, cela dans des lieux aussi variés que des espaces professionnels ou des endroits publics. Toutes ces vidéos circulent en boucle sur les réseaux sociaux depuis qu’un malotru les y a publié, le 3 novembre 2024, à savoir pile le jour de la Saint-Gwenaël, « ange blanc » en celte.

Or, en Afrique Noire, outre le fait que, comme partout ailleurs sur Terre, la nuit, tous les chats sont gris (excepté durant les éclipses), des magistrats eux pas toujours blanc-bleu ; à l’instar des avocats marrons (1) ; ont la fâcheuse tendance, non pas de voir la vie en rose, mais de tout voir en gris. Un gris « très prononcé », je tiens à le souligner (d’où les guillemets), car en fait, ils voient les choses bien plus noires qu’elles ne le sont en réalité. Alors, l’un d’eux, lui, a vu rouge. Estimant là ma foi à fort juste titre que l’ami Baltasar avait franchi la ligne jaune, il est entré dans une colère noire.

« Sans doute à cause d’une ligne blanche », tient à ajouter à ce sujet, un Andy Kerbrat qui dans ce domaine précis des chemsex, a réussi un véritable exploit. L’exploit qu’on croyait pourtant impossible à réaliser un jour, d’en arracher le leadership à Pierre Palmade. Un Pierre Palmade qu’on pensait indéboulonnable, « dilatée comme jamais » qu’était devenue sa notoriété, justement dans ce domaine précis des chemsex, après les frasques automobiles funestes qui l’ont conduit devant le tribunal correctionnel. Des frasques intervenues postérieurement à une soirée chemsex, « drogues, putes et champagne » dont le gratin politico-showbiz se plaît à nous gratifier par tabloïds interposés. Bruno Le Maire confirme.

Vert de colère, le magistrat pas toujours blanc-bleu en question ; celui qui a vu rouge parce que (petit rappel des faits) l’ami Baltasar a franchi la ligne jaune ; ce magistrat qui n’est autre que le procureur général de Guinée-Équatoriale a ouvert une enquête sanitaire. Il craint, le bougre (mais qui suis-je pour le juger ?), une transmission volontaire de maladies par le concerné. L’idiot cerné de toutes parts qu’est l’ami Baltasar, par les critiques acerbes des Croates qui comme lui sont « Monténégro », à savoir des sapiens-sapiens mâles que Dame Nature a doté d’un appendice sexuel qui, question substantialité des corps caverneux, confirme la supériorité du radis noir sur le radis rose. Excepté bien sûr chez Rocco « Tano », le véritable nom de Rocco Siffredi. Une supériorité dont les métis « blanc/noir » qui affichent une substantialité similaire au niveau de l’appendice nasale, ne peuvent pas se prévaloir systématiquement. Ce n’est pas Fabrice éboué qui me contredira. (2)

Et c’est vrai qu’une épidémie de vidéos grivoises ou plus, ça ferait tache. Souhaitons dès lors pour l’ami Baltasar qu’il n’en sera rien.

Diantre !

Le pauvre, il est déjà suffisamment embêté comme ça, empêtré qu’il est dans une sacrée « Macédoine », me dit-on en direct depuis le Kosovo, la Bosnie-Herzégovine et la Slovénie (3), puisque, tenez-vous bien, parmi les partenaires sexuelles de l’ami Baltasar qu’on peut voir dans ses vidéos, il y a notamment la femme du directeur de la sécurité du président de la République de Guinée-Équatoriale, excusez du peu, et il y a aussi la fille du Directeur Général de la Police, ainsi que les femmes de nombreux ministres. Et il y a également la femme du petit frère de notre ami Baltasar, et la femme de son oncle, qui elle était enceinte, en prime, au moment des faits.

D’où le retentissement planétaire du scandale dont a accouché, la vidéo dans laquelle tout le monde (sauf moi) a vu l’ami Baltasar besogner vaillamment, et à l’œil, sa belle-sœur enceinte jusqu’aux yeux.

Et il y aurait même dans le lot une certaine Brigitte X., la première dame d’un pays étranger dont l’identité officielle ne peut être révélée, car de sérieux doute ont été apportés sur l’authenticité de son état civil dans plusieurs articles de « Faits & Documents ». 

Ce professeur d’art dramatique (4), paradoxalement, n’a pas trouvé dramatique de jeter son dévolu sur un adolescent de 14 ans et de 24 années son cadet. C’est parce qu’il est la vedette principale d’une série politique. Cette série défraie la chronique et effraie la pudeur depuis mai 2017. Oui, celle qui m’a déjà fait orthographier en deux mots (dans celle-ci de chronique), le système politique qui, du fait d’une dégénérescence institutionnalisée voulue par nos « élites », a conduit avec un énième travestissement des mots à ce cloaque  : la « raie publique. »

Et, au sein des partenaires des sextapes que notre ami Baltasar a tournées dans leur dos, il y a aussi la femme du procureur général de Guinée-Équatoriale. On comprend donc aisément qu’en cette « cocu-rence », il a saisi le taureau par les cornes. Qu’il s’en est saisi, comme susdit, de cette affaire de fellations et Cie extraconjugales qui a été révélée sur « le Ternet », pour reprendre l’expression culte d’Yvan Le Bolloc’h, alias « Jean-Claude Convenant » dans « Caméra-Café. »

Toutefois, néanmoins, cependant et malgré tout, ne lui jetons pas la pierre (Palmade) pour autant, à l’ami Baltasar.

D’abord, parce qu’il n’y a pas qu’en France que la présomption d’innocence est un principe constitutionnel : en Guinée-Équatoriale également. (5) « Et ensuite et surtout » (6) comme suite à la publication des vidéos pornographiques « Baltasar et son harem » sur la toile, d’autres y fleurissent, qui elles sont croustillantes à souhait.

En effet, parmi les maris trompés, nombreux sont ceux qui font montre d’humour tel que me le rapporte un observateur qui a observé les délits : « Ils publient des vidéos qui attestent que la preuve publique du fait que leur « femelle » a été prise par un autre « mâle », eux, ils ne l’ont pas « mal » prise. »

Et, s’ajoute au comique de la chose, la comédie à laquelle les compagnes de ces messieurs se livrent dans ces vidéos, bidonnées ou pas, qu’importe, pour passer pour des victimes. Des victimes concernant les actes dans lesquels, à en croire les images, elles se sont données avec délectation.

Tenez. Je vous ai sélectionné une vidéo parordique : 

 

Jugez-en par vous-mêmes.

Et oui ! cela n’est pas sans rappeler l’histoire des photos de Benjamin Grivaux et toutes les histoires grivoises qui ont jonché les sept années de la macronie. Alors qu’en France se joue la dernière manche avant la censure par le RN du gouvernement Barnier – une sorte de bras de fer entre qui jouera le plus avec les nerfs de l’autre, agrémentée d’accusations et de menaces de part et d’autres de tenir la France en échec.  À quelques jours de cette éventuelle censure, c’est Emmanuel Macron qui devrait se frotter les mains :  il a réussi son coup de se faire applaudir au sein de Notre-Dame, franchissant allègrement la barrière du blasphème pour certains.  Les Français méritent mieux que cet éternel jeu de dupes dont ils sont otages. 

 

(1) et de ces « baveux » là (les « avocats » marrons), il y en a partout.

(2) dans un des sketchs qui ont lancé sa carrière, Fabrice éboué dit ceci à propos du métissage « blanc/noir » dont il est issu : « J’ai le nez d’un noir et la bite d’un blanc. » Et il enchaîne en disant que, à choisir, il aurait préféré le contraire.

(3) avec ça (en plus, donc de la Serbie, de la Croatie, du Monténégro et de la Macédoine cités un peu avant), vous avez la totalité des pays dont les territoires constituent à tous celui de l’ex-Yougoslavie.

(4) « iel » pourrait-être utilisé à propos de Brigitte X! Cela car ce n’est pas du chef du délit de diffamation, qu’a été intentée la plainte que cette personne a déposée contre Natacha R., cette dame qui lui a publiquement imputé d’usurper l’identité d’un homme, ce monsieur qui, si j’en crois l’humoriste-gynécologue génial autoproclamé « Docteur Alwest », s’appellerait lui Jean-Michel T., alias « L’homme invisible. » Non. C’est du chef du délit de transophobie. Et ça c’est pas gentil. Toute ressemblance avec des personnes réelles serait fortuite et doit s’interpréter à sa juste mesure dans cet édito brulot.

(5) peut-être que comme notre Éric Dupont-Moretti national quand il s’est montré cavalier, lui aussi, avec le Code pénal (7), l’ami Baltasar avait certes la pleine et entière conscience d’enfreindre la loi, lorsqu’il a commis les faits délictuels qui lui sont reprochés, et que lui aussi, il a reconnu avoir commis, mais qu’il n’avait pas non plus, en sus, la pleine et entière volonté de commettre le délit qui qualifie ces faits, comme cela est exigé en France pour que la culpabilité du prévenu soit rapportée. En tout cas, devant la Cour de justice de la République, c’est ainsi que cela se passe : jurisprudence Éric Dupont-Moretti. À l’inverse, les juridictions « normales » que sont les tribunaux correctionnels et cours d’assises, qui eux jugent les gueux, ces juridictions ont eux, à l’égard du justiciable lambda, une appréciation de l’élément intellectuel des délits et des crimes, hautement moins favorable. Leur positionnement est que la simple conscience de se rendre coupable de l’infraction suffit à ce que le gueux en soit reconnu coupable. Et parfois, il l’est aussi même lorsque l’élément intellectuel de l’infraction n’est aucunement véritablement démontré, rapporté seulement par une affirmation péremptoire du parquet que le tribunal fait sienne. Sauf évidemment si la personne poursuivie fait partie de l’équipe. S’il s’agit d’un copain des copains, il est déclaré innocent d’office, ou déclaré irresponsable pénalement, au besoin au motif hautement discutable d’une maladie mentale inventée ad hoc. C’est ce que le tribunal correctionnel de Paris a fait au bénéfice de Jacques Chirac. Et hasard ou fait pour le moins préjudiciable à l’endroit de l’article 1er de la Déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen, le tribunal correctionnel de Paris était composé à cette occasion exclusivement de magistrats qui ont été investis par des décrets pris par Jacques Chirac. Comme quoi « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit », ça c’est la théorie. En pratique,  ça dépend de « Qui ? Qui ? Qui ? Qui ? » est jugé. Et soyons bien clairs : je ne vous parle ici nullement de juiverie. Serait-ce donc de franc-maçonnerie ? Je mène l’enquête actuellement, et donc de cela aussi, c’est promis, je vous reparlerai dans un édito à venir.

(6) expression du jour. Pardonnez-moi d’en avoir abusé : black Friday week faisant, elle était en promo toute la semaine.

(7) À la vue de la situation judiciaire en France, certains l’auraient dénommé « gode pénal » tant la relaxe de prévenus tenant des fonctions officielles s’effectue avec une interprétation à géométrie variable des textes de lois qui tendent à dégonfler les responsabilités de certains, alors que pour d’autres citoyens, il y a une inflation constante des accusations et des réquisitions.  





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