Mais quelle est cette folie collective qui touche une large partie de l’Europe et bien entendu la France ? Il serait prudent de décrocher totalement de l’information si l’on veut garder sa santé mentale. Dans le désordre et pour une liste non exhaustive, citons : Le durcissement des ZFE, l’instauration de ZLT, la fin du bonus, le durcissement du malus y compris sur l’occasion avec des véhicules électriques inabordables et peu pratiques, le projet d’une nouvelle taxe d’habitation (après les augmentations spectaculaires de la taxe foncière), l’augmentation des frais de notaire, la chasse aux loueurs en meublés qui tourne au massacre, ces deux dernières mesures étant contradictoires pour l’accès au logement, les fermetures d’usines et de commerces en cascade, la taxe sur l’électricité dans un pays où elle pourrait être gratuite, la suppression d’un jour férié alors que plus de la moitié des salaires va déjà à l’Etat, le Mercosur qui menace le monde agricole mais aussi notre santé, les grèves à répétition dans les transports en particulier, la baisse des remboursements de la sécurité sociale, la dégradation spectaculaire des soins, les violences à répétition qui ne sont plus des faits divers ponctuels mais le quotidien, la menace de plus pressante d’une troisième guerre mondiale, le fléau de l’antisémitisme qui se répand … et plus si affinités.
Dans tout cela, nous voyons une classe politique totalement incapable, incompétente jusqu’à l’absurde (Bruno Lemaire en est une très brillante illustration), qui multiplie les provocations sans jamais se remettre en question et apporter la protection voulue à son peuple. Mais une classe politique qui se protège aussi, se rend intouchable, se coopte entre amis et qui (re)met aux manettes les corrompus d’hier maintenant blanchis (Voyez Ursula van der Leyen). Mais une classe politique qui s’offusque et s’indigne de l’élection d’un Donald Trump, s’étrangle des dispositions d’un Viktor Orban, fait des ponts d’or à Zelenski et ne cherche en rien à retrouver la paix mais fait au contraire tout pour déclencher « une bonne guerre » qui semble être sans doute la seule manière de balayer tout cela et de repartir sur de bonnes bases.
Il n’est plus question d’aider mais de soumettre, de museler la liberté d’expression, de contraindre en utilisant toute la technologie à disposition au lieu d’investir dans l’avenir, un avenir de prospérité et de paix. L’objectif est-il de procéder à un grand nettoyage de fond afin de masquer les manquements ? Si le terme nous vient de la marine, il me semble que « sabordage » est tout à fait approprié. Couler volontairement le navire pour qu’il ne tombe pas dans des mains ennemies. Le motif est ici un peu différent puisqu’il s’agit de dissimuler les incompétences…
Sylvain Devaux
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