Qui te dira le secret de l’infini bonté divine,
Personne ne te le dira car il n’y a pas de secret.
La bonté divine est éternelle, ceux qui ne la perçoivent pas sont les plus misérables d’entre les misérables.
Et ceux qui la perçoivent ne veulent percevoir rien d’autre.
Tout paraît insipide et dérisoire à ceux qui perçoivent la bonté divine.
Posséder le monde et ses richesses paraît stupide, incommensurablement stupide à ceux qui ont connu la bonté divine, qui précède tout.
L’univers s’effondre de ridicule devant la bonté divine.
On ne devrait vivre que pour célébrer la divine bonté, lui rendre grâce tout au long de la journée, exprimer notre gratitude de mille manières. Toute nos fêtes devraient n’être qu’une célébration de cette bonté.
Chercher un sens à l’existence humaine est l’effroyable torture de ceux dont l’humilité n’a pas perçu l’insondable et souveraine bonté divine.
Chaque jours, des millions de personnes offensent gravement la resplendissante souveraineté divine, mais pourtant la bonté divine se déploie chaque jour, malgré l’extrême bestialité humaine et son abominable ingratitude.
Aucun mot ne peut dire l’infini bonté divine. Aucun poème ne peut exprimer l’infini patience divine.
L’horrible orgueil humain ne peut pas altérer un tant soit peu l’éternel bonté divine.
Nous prions pour demander le secours divin, mais à quel moment célébrons-nous la bonté divine ?
Certains cherchent toute leur vie la connaissance occulte qui leur permettra de se rapprocher de Dieu, mais la plus grande proximité de Dieu est dans la célébration de sa bonté, sans ostentation.
Le plus grand égarement guette ceux qui méprisent le don divin, ou qui le nient. Et le plus grand bonheur attend ceux qui en témoignent.
J’écris ton nom sur le sable, exquise bonté, que ma liberté brûle entièrement sur ta flamme bienveillante
Je laisse toutes les victoires pour mourir dans tes intarissables bienfaits, je sacrifie toutes les joies pour que le seul et unique miracle de ta bonté sois mon linceul.