Le Donald Trump français, c’est Emmanuel Macron ? (partie 2 : les explications)


Suite de l’édito précédent : le Donald Trump français, c’est Emmanuel Macron ! (partie 1 : les derniers degrés de liberté d’une fin de règne annoncée).

Le dédain des Français qu’Emmanuel Macron éprouve, et le fait qu’il affirme être la réponse à tout (puisqu’il dit « faire le travail de tout le monde ») pourraient être un atout. La raison qui l’incitera à relever le défi.

Et, les personnes objet de la question n° 1 :

« Voulez-vous que toutes les personnes qui ont participé, à quelque titre que ce soit, à l’exercice du pouvoir politique sous l’actuelle République et ceux qui y participent actuellement, ne puissent plus jamais y participer, à quelque titre que ce soit, hormis celui de conseiller, mais sans mandat exécutif, et ceci à effet immédiat à compter des résultats de ces référendums en cours ? Et, pareillement pour les personnes qui ont exercé ou qui exercent des fonctions de hauts-fonctionnaire ? » 

Ces personnes étant celles qui constituent la caste politico-administrative rentière du système responsable d’absolument tous les problèmes de la France et des Français, nul doute que ces derniers seront une immense majorité à répondre « oui » à la question.

Et, auquel cas, il en sera obligatoirement de même pour les deux autres questions, à savoir l’établissement d’une nouvelle Constitution et la mise en place d’un Conseil de transition.

Ce Conseil de transition aura les degrés de liberté nécessaires à prendre, par ordonnances, les mesures visant à rétablir la confiance du peuple dans le système démocratique, avec comme mot d’ordre la transparence. Cela ne se fera pas sans heurts ni casses. Des mesures draconiennes devront être mises en place, ainsi que des mesures hautement symboliques sur la contribution de tous ceux, élus et autres, qui ont mené à cette situation de crise sans précédent. En effet, aucune raison n’existe que perdurent les avantages hautement disproportionnés, et toujours dans le sens des élus et hauts fonctionnaires. La fin s’impose, des avantages exagérés qui coûtent un bras à la Nation et grèvent ainsi l’avenir de nos enfants.

Voilà. Cela fait, il ne restera plus au conseil de transition qu’à proposer et à écrire cette nouvelle constitution. De telle sorte que son contenu garantisse que, dans la pratique du pouvoir, le principe de gouvernance posé par l’article 2 de la Constitution actuelle (et qui doit s’appliquer à tous les niveaux du pouvoir), à savoir « Gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple », soit appliqué et respecté.

Et, en due application de ce principe, le peuple est la seule entité politique légitime à écrire une nouvelle constitution en ce sens. Il conviendra alors au peuple de s’exprimer sur ce point précis par la voie d’assemblées citoyennes, comme je l’ai proposé dans mon édito du 4 novembre 2024 : il est l’heure de se réveiller.

Certes, cela prendra du temps : un peu, beaucoup et passionnément. Mais, d’ici là, le pays pourra continuer sa vie sans Gouvernement et sans parlementaires, immanquablement mieux que lorsque ces margoulins sont aux commandes. Diantre ! On en a eu un exemple criant, il n’y a pas longtemps avec la Belgique. Ce pays ne s’est jamais aussi bien porté, institutionnellement et économiquement, que pendant les 589 jours durant lesquels il n’a pas eu de Gouvernement.

En outre, les chefs naturels qui émergeront lors de l’établissement de cette nouvelle Constitution, seront forcément des personnes qui s’y connaissent, elles, grâce à leur expérience, dans les domaines professionnels où elles se révéleront à cette occasion. Au contraire des profiteurs qui dirigent le pays et ses subdivisions territoriales, politiques et administratives depuis 60 ans. Dès lors, l’économie nationale s’en portera mille fois mieux. Et, en conséquence, les industriels et les banquiers d’affaires qui tirent les ficelles en coulisses aujourd’hui, gagneront beaucoup-beaucoup plus d’argent demain. Ceci sans devoir s’attacher pour cela les services coûteux de marionnettes politiques auxquelles ils recourent, qui, en réalité, ne sont pas simplement des « bons à rien », comme on le dit souvent, mais carrément des « mauvais à tout. »

Emmanuel Macron adorant, semble-t-il plus que tout, faire la nique à ceux qui croient pouvoir l’empêcher d’arriver à ses fins, et ouvertement ; à savoir en le leur faisant savoir officiellement (1) ; il s’offrirait là l’occurrence suprême pour s’en délecter.

Diable !

Cela lui permettrait de sortir par la grande porte, la très grande porte (un De Gaulle puissance 10), tout en privant à tout jamais des bonnes grâces, bien grasses de la République, ceux qui sont prêts à tout pour avoir les bonnes places ou pour y rester, mais qui, en off, le conchient éhontément.

Et pour ce qui est de garantir comme susdit un contrôle effectif des élus et des hauts fonctionnaires, par le peuple, s’agissant de la gestion des deniers publics, je propose d’inscrire dans la Constitution que ce contrôle est assuré, tant au niveau national qu’au niveau local, par un collège de citoyens désignés par les électeurs concernés : le Comité Libre d’Efficacité Budgétaire Souveraine.

Oui. Comme son nom l’indique, le CLEBS (2) officiera comme chien de garde.

Ainsi les « moutons » seront protégés. Protégés des « loups », criminels en col blanc qui, à défaut de les manger (il ne faut pas tuer la « poule » aux œufs d’or), s’évertuent à les tondre. Car, gagez que, d’ici là, les « rats » auront quitté le navire. « Le Titanic », l’embarcation sabordée de toutes parts qu’ils ont fait du bateau France. Ce vaisseau fantôme sur lequel ils nous ont fait monter de force, tous, les 68 millions de Français que nous sommes.

Ressources, volonté de réussir et talents dans tous les domaines, il y a tout ce qu’il faut dans le pays pour que, normalement, le bateau France ne sombre pas dans l’abysse glacé du naufrage programmé en cours. Qu’au contraire, il vogue paisiblement, avec du pain pour tous, tel le « Pacific Princess » (nom du bateau dans « La croisière s’amuse »), et qu’il amène autant que possible tous ses passagers à bon port !

Imaginez un peu le kif, le super pied pour Emmanuel Macron, si c’est avec lui à la barre, Jupiter 1ᵉʳ acclamé par la foule, que ce bateau France nouveau, enfin libéré des amarres qui le maintenaient accroché au quai funeste des augures malfaisants (les intérêts privés contraires à l’intérêt public), avance alors sur les flots, majestueux, sous ces auspices nouvelles vouées, elles au succès populaire, parce que suivant là le destin radieux d’une Nation. Un destin brillant, tracé par un « Parce que c’est notre projet ! » synonyme cette fois-ci d’une réussite partagée. Un succès notamment économique, profitant de façon éminemment substantielle (toutes proportions gardées bien sûr), tout autant aux armateurs du bateau que sont les patrons du CAC40, qu’à tous ceux qui y travaillent et en prennent grand soin. À savoir pour que vogue, non pas « la galère », mais un vaisseau amiral. La version aquatique et gros porteur du fameux « premier de cordée » cher à Emmanuel Macron.

Il ne tient qu’au capitaine actuel du navire qu’il est, qu’il en soit ainsi.

Oui. Emmanuel Macron a en mains toutes les cartes nécessaires à pouvoir mener à bien cette version-ci du « Parce que c’est notre projet ! » pour lequel il a été placé à l’Élysée, et non pas la version originelle qui lui a été dictée en d’éloges obscurs. Et, si j’évoque cela, c’est avant tout pour son bien à lui.

En effet, si c’est dans sa version originelle que ce « Parce que c’est notre projet ! » est mené à son terme, pour le pays, c’est la catastrophe. Le chaos comme les ténors du gouvernement viennent tous d’alerter hier d’une seule voix. Une catastrophe tant institutionnelle qu’économique et sociale, synonyme d’une calamité pour Emmanuel Macron. L’horreur absolue. Son pire cauchemar.  L’échec insupportable pour son ego, concernant l’élément qui lui tient le plus à cœur : l’empreinte indélébile qu’il laissera dans l’Histoire. Le souvenir impérissable, qu’il espère glorieux, qu’il léguera à la postérité.

Car quelle sera la matérialité de cette empreinte, si le terme auquel il mène, ce « Parce que c’est notre projet ! », est cette catastrophe ?

En lieu et place d’être inscrit en lettres d’or (et majuscules) sur le registre des grands de ce monde, cette catastrophe reléguera Emmanuel Macron, dans les tréfonds de l’Histoire, mais carrément dans ses oubliettes. La signature disgracieuse, conforme au règne qui est le sien jusqu’à présent. Celui d’un roitelet ayant perdu la confiance de tout son peuple (seuls 3 % pensent qu’il mène le pays dans la bonne direction). Le putatif « Roi Soleil » qui contribue au déclassement de la France à l’international. Un règne marqué par les scandales à répétition et en tous genres, de fesses particulièrement, et ayant accouché, en toute logique, d’une réjection. Le comble du comble est d’avoir appelé son parti la République en Marche, gâchant à tout jamais les siècles et les siècles du rayonnement exercé par la France en termes de bon goût, de l’élégance et du culte du beau qui ont fait sa grandeur. Le bon sens de l’Histoire, en quelque sorte.

Si ! Je le répète exprès. Emmanuel Macron a en mains absolument toutes les cartes qui sont nécessaires à réussir cette version du « Parce que c’est notre projet ! » qui ferait sa grandeur. Une version qui sera nettement plus profitable pour ses commanditaires actuels (tant en pécuniaire que niveau prestige), et qui surtout sera profitable aussi, à la fois à la France et au peuple français.

Mais voilà. La question est là : « Aura-t-il le courage de le faire, aura-t-il les couilles de le faire ? »  

Dans sa garde rapprochée, Brigitte, sa femme, est sans doute la personne la mieux placée pour répondre à cette question.

À cet égard (car en tant que Première Dame, elle les mérite tous), elle qui a affirmé à moult reprises qu’elle est en « cheville » avec lui depuis le début, elle qui l’a fait sauter sur ses « genoux » quand il était petit, et qui « l’épaule » de son mieux, afin qu’il soit au « coude-à-coude » avec les plus grands, au besoin à la force du « poignet », j’aimerais qu’elle mette les poings sur les « hanches » (3).

J’entends par là (4) qu’elle le pousse pour qu’il saute le pas. Au besoin en lui faisant manger « une salade de phalanges. » (5) Madame l’avait déjà menacé de lui en faire manger une, s’il ne respectait pas les interdictions alimentaires qu’elle avait décidées pour lui, en premier celle de manger « des petits chocolats. »

Mais si ! Rappelez-vous, c’était dans « Les coulisses d’une victoire » : le reportage officiel tourné autour de sa personne durant la campagne présidentielle 2017 :

Donc, allez, Monsieur Macron ! Montrez-nous la réalité. Faites-nous voir si vous n’êtes que paroles, comme nombreux l’affirment, ou si vous êtes un dirigeant à ce point fabuleux dans tous les registres que, effectivement, en l’état, les Français ne vous méritent pas. Prouvez-nous que c’est vrai. 

Montrez-nous le bon sens que vous avez en vous. Ordonnez la tenue des trois référendums aux questions que j’ai listées ici. Et, dans la mansuétude immense dont savent faire preuve les puissants envers les simples d’esprit, qui est propre aux empereurs dont l’éclat et l’aura sont somptueux, accordez-nous le droit de vous glorifier, pour nous avoir guidés vers la lumière. Que vous soyez aimé et respecté de tous, comme vous le souhaitez tant. 

Je vous sais capable de vouloir redonner la France aux français, parce que, si je ne m’abuse, c’était ça votre projet.

 

(1) rappelez-vous, entre autres exemples, parmi les tirades tristement célèbres dont il nous a gratifiés,  son « S’ils veulent un responsable, il est là devant vous : qu’ils viennent le chercher ! » et son « J’ai très envie d’emmerder les non-vaccinés. »

(2) le mot « clebs » vient de l’arabe algérien. « Cleb » est le pluriel de « kelb » : le « chien. ». Débarqué en France au XIXe siècle, il reçoit une première transcription dans le Larousse en 1863 sous la forme « cleb », au singulier et en gardant son sens originel. Puis, lors de la Première Guerre mondiale, on lui ajouta le « s » de son orthographe actuelle, « clebs », qui est invariable en nombre (un « clebs » / des « clebs »). En effet, « clebs » est apparu pour la première fois sous cette forme dans « Le lexique des Poilus », en tant que dénomination du caporal, en rapport avec ses fonctions sur le terrain : « Être caporal, c’est un métier de chien. Le cabot est le clebs de ses hommes. » (Cendrars, « La main coupée »).

(3) « mettre les mains ou les poings sur les hanches : exprimer le défi, la résolution. »

(4) pourquoi « cheville », « genou », « épaule », « coude », « poignet » et « hanche » ? Parce que fonctionne ainsi le pouvoir, niveau articulations. C’est propre à son anatomie.

(5) donner « une salade de phalanges » : donner plusieurs gifles à la suite à une même personne





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