UrsulaGates : en plus des plaintes visant Ursula von der Leyen, Frédéric Baldan et Diane Protat annoncent avoir porté plainte contre Laura Kövesi, cheffe de l’EPPO


Malgré les nombreuses manœuvres de l’EPPO, l’omerta de la plupart des médias, l’étau semble se resserrer autour Ursula von der Leyen grâce à la plainte pénale portée initialement par Frédéric Baldan. En effet, à ce jour, plus de 1000 plaignants ont rejoint la plainte initiale, et les médias commencent à s’intéresser à l’affaire déjà bien couverte par les médias citoyens. Lors de l’audience à huis clos de ce vendredi tant attendue par toutes les parties, sans en avoir fait part au préalable, l’EPPO a déclaré que la Cour d’Appel devrait trancher le 6 janvier 2024 sur divers aspects de l’affaire (recevabilité des plaignants, immunité de von der Leyen, et compétence de l’EPPO). La présidente Anne-Marie Jacquemart a donc préféré remettre l’audience sans fixer le jour afin de prendre connaissance de la décision de la chambre des mises en accusations. Une manœuvre dénoncée par toutes les parties comme étant attentatoire aux droits de la défense, démontrant une fois encore les jeux troubles joués par l’agence de coopération et coordination qui se nomme Parquet européen.  Explications.

Répétition et récidives : les affaires visant Ursula von der Leyen

Voici un résumé des principales affaires et controverses dans lesquelles Ursula von der Leyen a été, ou est impliquée.

En 2015, elle a fait l’objet d’accusations de plagiat de sa thèse de doctorat en médecine écrite en 1991. Des analyses ont révélé que jusqu’à 43.5 % des pages de sa thèse contenaient du plagiat, bien que l’université ait conclu qu’il n’y avait pas d’intention de tromper et ait choisi de ne pas lui retirer son diplôme.

Ensuite, le « Berateraffäre » ou l’affaire des Consultants dans laquelle von der Leyen a fait l’objet de violentes critiques relatives à la gestion de contrats attribués aux consultants externes par le ministère de la Défense allemand alors qu’elle était ministre de la Défense. Les critiques visent l’octroi de contrats sans un contrôle adéquat et les liens informels et privilégiés entre certains consultants et des responsables ministériels. Corruption ou népotisme ?

De plus, durant l’investigation du Parlement allemand sur cette affaire, von der Leyen a également été accusée d’avoir effacé des données officielles de son téléphone. Une destruction de données soi-disant justifiée par des raisons de sécurité, mais perçue comme un sabotage de l’enquête. Destruction de documents ?

Vient ensuite l’affaire dite du « PfizerGate » ou « UrsulaGates » si l’on en croit le livre du même nom publié par Frédéric Baldan. Bien qu’elle ait été formellement exclue des négociations sur le contrat de vaccination contre la Covid-19 avec Pfizer, des plaintes pénales avec constitutions de parties civiles ont été portées à son encontre par près de 1000 personnes pour « immixtion dans les fonctions publiques, destruction de documents publics, corruption et prise illégale d’intérêt ». Alors que le troisième contrat d’achat des vaccins n’a fait l’objet d’aucune dépense de la part de l’Union européenne, le parquet européen s’est invité dans l’affaire – cette intervention étant fermement contestée par les parties civiles qui considèrent que l’EPPO est en réalité sans compétence dans cette affaire.

Enfin, von der Leyen fait l’objet de nombreuses critiques sur ses commentaires ou actions comme présidente de la Commission Européenne pour ce qui pourrait être perçu comme une ingérence dans les affaires intérieures d’autres États membres. Notamment lors de ses déclarations sur la situation politique en Pologne en 2017, ou encore plus récemment dans les élections roumaines ou enfin lors de la signature de l’accord du Mercosur qui fait l’objet de critiques virulentes de nombreux pays.  Interventions politiques unilatérales ?

La transparence, l’éthique et la gestion de la carrière de von der Leyen font donc l’objet d’accusations, de critiques et de controverses, cependant aucune de celles-ci n’a encore eu raison d’elle. Serait-elle une version féminine de Frank Abagnale, ancien imposteur, joué par Leonardo DiCaprio dans le film « Attrape-moi si tu peux » ?

 

Plus de 1000 plaignants dans la plainte pénale visant von der Leyen, Bourla, Pfizer et BioNtech

En avril 2023, Frédéric Baldan a déposé une plainte pénale visant Ursula von der Leyen, Albert Bourla et les sociétés PFIZER et BIONTECH dans la cadre de la négociation des contrats d’acquisition de vaccins contre la COVID 19, pour « immixtion dans les fonctions publiques, destruction de documents publics, corruption et prise illégale d’intérêt ».

Il était rejoint tout d’abord par « Les Patriotes »  puis par d’autres partis politiques européens, par deux États membres de l’Union européenne, la Pologne et la Hongrie, ainsi que par le collectif « Les Navigants Libres »  et plus de 500 de ses membres pour qui la transparence est une nécessité pour assurer la sécurité des passagers. S’est également joint à cette plainte Frédéric Beltra, président de l’association de victimes des vaccins covid-19 Verity France, qui a perdu son fils Maxime. Il considère que si Mme von der Leyen avait été transparente et avait donné accès au public aux contrats litigieux, lui et sa famille auraient pu faire un autre choix que celui de se faire vacciner.

Après des mois d’enquête par le juge d’instruction Frenay du Tribunal de Liège, une première audience a eu lieu le 17 mai 2024, reportant au 6 décembre 2024 la date des plaidoiries.  Cette audience du 6 décembre s’est tenue en présence d’une centaine de parties civiles. Du jamais vu dans le tribunal de Liège. 

Frédéric Baldan et Me Diane Protat ont tenu une conférence de presse le 7 décembre 2024 que vous pouvez découvrir dans la vidéo ci-dessous.  Plus de 200 000 personnes ont déjà regardé les vidéos des divers médias présents.  Une conférence de presse marquée par l’absence de média mainstream français ! L’omerta et la censure sur cette plainte est toujours d’actualité, ce que France-Soir dénonçait dès mai 2024.

 

 

Résumé de la conférence de presse

À l’heure où la transparence et l’éthique prennent une place prépondérante dans les discussions européennes, Frédéric Baldan et Me Diane Protat mettent en lumière les enjeux de la justice et de l’éthique au sein de l’Union européenne. Cette conférence a permis d’illustrer les errements de la justice en Europe ainsi que la tentative par l’EPPO de protéger von der Leyen. Une interférence. Un vrai moment où les quelque vingt-cinq journalistes présents et les auditeurs ont pu prendre connaissance de l’analyse de Me Protat et de questionnements de Frédéric Baldan sur le rôle de l’Union européenne dans la justice et l’intégrité administrative.

Frédéric Baldan et Me Diane Protat ont invité les journalistes à une introspection sur leurs propres pratiques et leur rôle dans la société. Le point d’orgue de cette discussion a été l’interrogation directe adressée aux journalistes sur leur implication dans la dénonciation des abus de pouvoir au sein des institutions européennes : 

« donc je vous invite quand même à aller poser des questions aux avocats de la partie, des parties adverses donc par exemple monsieur Adrien Masset. Vous lui demandez quel était le contenu des messages que Madame van der Leyen a fini par supprimer. Parce qu’ils ont existé, et s’ils n’existent plus la conséquence logique c’est que quelqu’un les a effacés ».

Kövesi visée par une plainte

De plus, Frédéric Baldan et Me Protat ont de nouveau mis en lumière le rôle trouble joué dans cette affaire par Laura Kövesi cheffe de l’EPPO. 

Ils s’interrogent aussi sur les actions des journalistes, ou plutôt, leur inaction, face aux diverses déclarations de Kövesi qui, après deux ans d’enquête, a déclaré « ne pas trouver de suspect dans cette affaire ». Lors de la conférence de presse, Frédéric Baldan et Me Protat répondant à la question de France-Soir déclarent avoir porté plainte contre Kövesi qui se présente comme une figure de l’intégrité et de la lutte contre la corruption.

Me Protat a rappelé que l’EPPO a un dossier sur l’enquête, qu’on ne lui a jamais permis de le consulter !  Il était donc somme toute logique que Frédéric Baldan et Me Protat qui mettent en doute le rôle joué par Kövesi et l’EPPO portent plainte contre elle pour « coalition de fonctionnaires pour commettre un acte arbitraire attentatoire aux droits et libertés garantis par la Constitution ».

France-Soir a contacté l’EPPO par deux fois au sujet d’éventuelles plaintes visant Laura Kövesi. Tine Hollevoet, la directrice de communication de l’EPPO a botté en touche.  Quand il s’agit de répondre à des questions importantes sur sa cheffe, est-ce que la transparence et l’éthique s’appliquent uniquement pour les autres ? Pourquoi l’EPPO ne met-elle pas sur son site cette information par transparence ?

Interrogation 

 

Réactions et Interrogations

Avant la conférence, les « Navigants Libres » ont fait un communiqué important démontrant la nécessité de la TRANSPARENCE POUR ASSURER LA SÉCURITÉ AÉRIENNE. « La transparence est gage de la confiance que les passagers ont envers les membres d’équipages. En brisant la chaine de la transparence, les autorités ne permettent plus aux navigants d’assurer pleinement la mission qui leur est confiée.

Ugo Mattei professeur de droit à l’université de Turin, à l’université de Berkeley, mais également à celle de Louvain, a fait intervenir l’ONG italienne Generazioni Future. Dans une déclaration, il dénonce l’absence de transparence de von der Leyen dans la négociation des contrats :  « je crois profondément que le manque de transparence est un problème très sérieux en Europe aujourd’hui ».

En sortie d’audience vendredi, Florian Philippot, président du parti Les Patriotes avait déclaré à nos confrères de Tocsin  : « En une seule journée, on a vu ce qu’est l’horreur de l’#UE : UN COUP D’ÉTAT sur #Pfizer : l’audition a été reportée, 
UN COUP D’ÉTAT en #Roumanie : L’élection a été annulée, UN COUP D’ÉTAT sur l’Agriculture : Ursula Von der Leyen vient de signer le #Mercosur« , La seule solution, c’est de sortir de l’#UE ! »

Rob Roos, ancien député européenn et partie civile au côté de Baldan a aussi fait une vidéo en réaction à l’audience. Il avait fait une interrogation très remarquée de Janine Small représentant Albert Bourla et Pfizer lors de son audition devant la Comission européenne, en lui posant la question de savoir si Pfizer avait testé la capacité antipandémique de leur injection à ARN messager.  « Non », fut la réponse, entrainant immédiatement un questionnement sur les raisons ayant mené les gouvernements à faire des campagnes de vaccination de masse s’il savait que le produit n’avait pas de propriété antipandémique. « Le procès contre Ursula #VonDerLeyen concernant les SMS COVID-19 avec #Pfizer a débuté vendredi 6 décembre à la chambre du conseil de Liège. L’affaire a été retardée (probablement sabotée) par le Parquet européen ( #EPPO ), qui n’a pas fait son travail. Voici l’histoire complète. » 

 

 

La conférence a été très suivie sur les réseaux sociaux, les utilisateurs exprimant leur soutien aux parties civiles ainsi qu’aux médias présents pour couvrir cet événement.

Il y a trois semaines, l’affaire des SMS avait été portée par le New York Times devant la Cour de justice de l’Union européenne pour défaut de réponse à leur requête de transparence. La CJUE n’a aucun pouvoir pour saisir les SMS ou contraindre la Commission à produire les SMS entre von der Leyen et Bourla.  Devant le fait qu’Ursula von der Leyen et ses subordonnés ont décidé de mentir et de fuir tant la transparence que la justice, il parait dès lors évident que le pénal reste la seule avenue juridique. 

L’affaire portée par Frédéric Baldan suscite donc de vraies questions en Europe, à l’instar du questionnement de Me PROTAT « l’Europe sera-t-elle capable de répondre à cet appel pour une gouvernance plus intègre et transparente ? » On ne peut pas faire l’autruche ad vitam aeternam.





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