C’est quoi « La République » ?


Certes, grotesque bien plus qu’à son d’habitude qu’il s’est montré à cette occasion, c’est à juste titre que tout le monde s’est copieusement moqué du ridicule absolu de cette scène désormais mythique. A raillé ce septuagénaire, qui alors aspirait déjà en état de récidive à être président de la République (1), lorsqu’il la hurla, sa tristement célèbre tirade, tel un possédé (« La République, c’est moi ! »), justement au procureur de la République, c’est-à-dire la personne qui la représente, la République. Qui s’exprime en son nom.

Toutefois, Jean-Luc Mélenchon a beau être passé là, en outre, pour un mytho égocentrique au moins équivalent à Emmanuel Macron dans ce domaine, il n’empêche qu’il a raison : la République, c’est lui !

 Pardi ! Jean-Luc Mélenchon n’a jamais caché qu’il est franc-maçon. Bon, ok, il dit qu’il ne l’est plus. Mais n’est-ce pas du flan ? C’est parce que ne pas en être, ça colle mieux aux salades qu’il vend à la « criée » (c’est le cas de le dire) sur le marché politique. En l’occurrence sur les stands du parti qu’il a créé, « La France Insoumise », dont hasard ou fait exprès, l’acronyme est identique à celui d’une loge que Jean-Luc Mélenchon connaîtrait fort bien, si l’on en croit le commentaire d’un article du Figaro de 2012. (Quelque part, cela revient au narcissisme d’Emmanuel Macron qui nomma son mouvement de ses initiales « En Marche » avant de dénommer son parti « La République En Marche ».  Cependant, il oublia de nous dire dans quel sens !)

 Jean-Luc Mélenchon est un acteur majeur de « La démocratie pour les nuls ». La pièce de théâtre politico-médiatique que les marionnettes de la République qui vont à la pêche aux voix, nous jouent en permanence. L’objectif étant de nous faire croire bêtement que voter, c’est choisir un camp plutôt qu’un autre, alors qu’en réalité, il n’y a qu’un seul camp : la République. (2)

Car c’est quoi, en fait, alors, concrètement, la République ?

La République est le système politique étatique grâce auquel une caste parasite, illégitime et hégémonique, sévit de la manière suivante, dans le pays concerné, à l’encontre de la population. Une caste mafieuse protégée par une  milice professionnelle qu’elle a institutionnalisée à cet effet.  La garde républicaine appelée dans tous les pays du monde, « les forces de l’ordre » à savoir l’ordre établi. La pyramide du pouvoir que les membres de cette association de malfaiteurs ont construit à cette fin despotique. Au sommet de cet édifice se trouvent les marionnettistes (patrons du CAC 40) des guignols politiques qui donc déguisent tout cela en démocratie. Et, au pied de cet édifice, il y a les policiers et gendarmes membres de cette entité de coercition. Et ils agissent de plus en plus ouvertement comme garde prétorienne (la garde rapprochée de « Jupiter 1ᵉʳ ») depuis la crise des Gilets Jaunes. Le point culminant (en l’état) a été atteint pendant les deux années d’occupation « amendes » (3) que la France a connue durant le « coronacircus. » La véritable chasse aux sorcières que police, média et justice ont menée contre les opposants à la propagande d’état, notamment l’escroquerie du « Tous vaccinés, tous protégés » et l’absence d’effets secondaires.

Eh oui ! C’est de cette façon-ci que ces policiers et gendarmes respectent le serment qu’ils ont prêté de « Protéger et Servir ». À savoir, malheureusement pour nous, citoyens de base, non pas « Protéger et Servir » le peuple français, mais ces individus hautement malfaisants qui l’oppriment, l’exploitent et le méprisent, le peuple français. (4)

Ce système a été fomenté dans la deuxième moitié du XVIIIᵉ siècle, puis mis en place en France, par la force, en 1789. Cela est intervenu au terme d’un génocide franco-français qui a duré dix ans. Dix années ininterrompues de massacres méthodiques et d’abominations qui ont fait plus de morts (je vous l’ai déjà dit) que les deux guerres mondiales, la Guerre de Cent Ans et les guerres napoléoniennes réunies.

Et, qui étaient aux commandes à l’époque ?

Les grands bourgeois aux mains desquels diverses confréries comme la franc-maçonnerie se trouvaient.

Elle l’est toujours, et donc voilà comment « La République » opère.

Protégée par cette coercition permanente et qui est sans limites dans la brutalité et la portée (arrestations arbitraires, violences gratuites, emprisonnements iniques, assassinats ciblés, etc.) qu’elle revendique être de « la violence légitime », cette caste parasite accapare tous les pouvoirs, dicte sa politique et s’empare de toute la richesse que les habitants produisent par leur travail.

Sous couvert de démocratie (à savoir en ayant remplacé le « Ferme-là ! » que les dictateurs officiels assènent au gueux mécontent, par le « Cause toujours ! » policé de ceux qui se disent démocrates), cette caste parasite exploite les habitants dans absolument tous les domaines, et elle les maltraite sans vergogne et en toute impunité.

Comment ? Grâce aux lois qu’elle fait en ce sens par ses marionnettes politiques.

Et, c’est toute leur existence durant, que les X millions d’individus qui composent le cheptel humain de cette caste autoproclamée « les élites », subissent cet esclavage moderne et ces maltraitances.

Si ! De leur naissance et jusqu’à leur mort, les habitants subissent tout cela, la plupart sans broncher.

Pourquoi ? Parce qu’ils sont victimes de l’ingénierie sociale à laquelle se livrent sur eux les médias, la propagande étatique, l’éducation nationale, les syndicats et l’industrie du spectacle.

Et, victimes qu’ils sont également du système économique imposé au peuple par cette caste, tous ces braves gens ont été placés (dans leur immense majorité) dans la situation d’être demandeurs à se faire traiter de la sorte. Par la peur stupide d’avoir une existence pire, et aussi parce qu’ils ont été formatés à ça, par leurs croyances insufflées à dessein, leur culture, l’école de « la République » et les médias mainstream. Une tare pour ainsi dire « congénitale », puisque, élément plus efficace (et perfide) encore que toute la machinerie étatique par laquelle cette ingénierie sociale se fait, il y a l’autoconditionnement transgénérationnel à se conformer au sacro-saint « politiquement correct », par crainte du « qu’en dira-t-on ? » La honte qui pèserait sur toute la famille, si l’un de ses membres méconnaissait l’interdiction d’être le mouton noir. L’obligation laïque de prier « le dieu » démocratie et de louer « les valeurs » de la République.

Si. Hélas oui, il en est ainsi : c’est de génération en génération que ces braves gens se transmettent ce culte de la soumission.

Et, il y a plus grave !

Au lieu de s’unir un tant soit peu pour combattre leur ennemi commun, qu’est cette caste illégitime cause d’absolument tous leurs malheurs, souvent ces braves personnes se combattent entre elles à longueur de journée pour quelques miettes de pain, finalement, comparé à ce que la République leur rackette.

D’où la sempiternelle formule que le président de la République, et à cet égard chef de l’État, emploie à chaque fois, à la fin des allocutions télévisées, quand il s’adresse aux habitants du pays : « Vive la République ! Vive la France ! »

C’est pour désigner la mainmise pleine et entière que « la République » a sur le pays, « la France », raison pour laquelle ce « Vive la République » est placé avant « Vive la France ! » et non pas après.

S’il en était autrement, ce « Vive la République » serait complètement surabondant. Superfétatoire.

 

 

PS : comment les membres de cette caste échappent-ils toujours « miraculeusement » à la justice ?

Par stricte application des divers commandements qu’ils s’imposent :

– Cacher les crimes des autres ;

– Délivrez-nous les uns les autres des difficultés, que ce soit bien du bien ou du mal.

– Favoriser indûment la caste dans l’action politique et dans les affaires ;

– S’engager à ne pas divulguer les secrets de la caste ;

– Jurer de venger les briseurs de serment ;

– Payer les cotisations de la caste ;

– Faire un don aux œuvres caritatives de la caste.

 

(1) à l’époque, à savoir en 2018, Jean-Luc Mélenchon s’était déjà présenté deux fois à l’élection présidentielle : en 2012 et en 2017. Avec celle de 2022, cela fait trois. Et comme, c’est couru d’avance, il va encore postuler la prochaine fois, au total, cela fera quatre. Sans doute, oui, espère-t-il nous avoir à l’usure. Venant de quelqu’un qui publiquement la fustige, l’usure, c’est quand même pousser le paradoxe un peu loin. Non ?

(2) les « amendes » de toutes natures infligées par la police française, aux manifestants, dont celle, inique, insultante au possible à l’endroit de tous ceux qui sont morts pour la patrie, dressée pour être porteur, sur le territoire français, du drapeau tricolore. 135 € d’amende pour cela : les nazis eux-mêmes n’auraient pas osé aller aussi loin dans l’ignominie. S’abaisser à ça.

(3) Coluche : « Si voter ça changeait quelque chose, ça fait longtemps que ça serait interdit. »

(4) histoire de rire un peu de la situation, ça fait du bien, j’ajoute que les membres de cette caste sévissent en « petits groupes », savamment répartis à l’intérieur de l’appareil administratif qu’on appelle à ce titre « l’État. »





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