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Sans la « perspective de la destruction mutuelle » l’Occident « aurait franchi d’autres lignes rouges »
Sans la « perspective de la destruction mutuelle » l’Occident « aurait franchi d’autres lignes rouges »
Sputnik Afrique
C’est l’avis du directeur du think-tank Strategika qui a dressé pour Sputnik Afrique le bilan de l’année 2024, fortement marqué par l’arrivée du nouveau… 16.12.2024, Sputnik Afrique
2024-12-16T19:29+0100
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Et d’ajouter: « C’est en fait une sorte de bras de fer qui, à mon avis ne peut, ne devrait se conclure que par une paix raisonnable. Mais avons-nous des gens raisonnables aux commandes de l’Occident politique et de l’Union européenne? » Avec la volonté affichée de « pacification » du Président élu Donald Trump, l’Europe va prendre le relais en alimentant la rupture avec la Russie « alors qu’il est dans leur intérêt stratégique de s’allier géo économiquement » avec Moscou.
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opinion, russie, occident, union européenne (ue), orechnik (missile), donald trump
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C’est l’avis du directeur du think-tank Strategika qui a dressé pour Sputnik Afrique le bilan de l’année 2024, fortement marqué par l’arrivée du nouveau missile russe Orechnik.
« L’utilisation des vecteurs hypersoniques redistribue l’équilibre des puissances », estime Pierre-Antoine Plaquevent.
Et d’ajouter: « C’est en fait une sorte de bras de fer qui, à mon avis ne peut, ne devrait se conclure que par une paix raisonnable. Mais avons-nous des gens raisonnables aux commandes de l’Occident politique et de l’Union européenne? »
« En Europe, finalement, on est un peu immobilisé puisque l’Europe est officiellement construite sur les principes du refus de faire la guerre à la guerre, les principes du globalisme politique », explique-t-il.
Avec la volonté affichée de « pacification » du Président élu Donald Trump, l’Europe va prendre le relais en alimentant la rupture avec la Russie « alors qu’il est dans leur intérêt stratégique de s’allier géo économiquement » avec Moscou.
« C’est comme une sorte de plaie ouverte en Europe. Effectivement, tout va dépendre de la volonté des Américains finalement de gérer cette situation », conclut-il.
