L’époque des spectacles est arrivée, et nous ne nous en sommes pas privés. Nous y étions et étions bien seul, les seuls… Ce matin avait lieu au JDHU à Paris, la Juridiction Disciplinaire des enseignants et des Hospitaliers Universitaires, au ministère de la Recherche et de l’enseignement, une audience, l’audience de trois médecins proches du professeur Raoult de l’IHU de Marseille, Philippe Parola, Philippe Brouqui et Matthieu Million. La question était de savoir si dans leur dernière publication, l’intégrité scientifique était bien respectée, et ce, à la demande de deux anciens ministres, à savoir Rousseau et Retaillau. L’affaire sentait déjà un peu le soufre, ces ministres cherchant bien évidemment à discréditer toutes tentatives montrant une quelconque réussite de la bitherapie (hydroxychloroquine et azithromicyne) pour des raisons somme toute très mercantiles, et que tout le monde a bien compris depuis longtemps. AMM de vaccin, il ne peut y avoir si jamais il est prouvé qu’une molécule ou traitement pouvait soigner. L’enjeu est énorme d’un côté comme de l’autre. Mais d’un côté, certains medecins- chercheurs cherchent, soignent et prouvent, alors que de l’autre, on dénigre et s’emploie à démontrer que ceux qui ont au moins le mérite de chercher cherchent mal. Et ceux qui dénigrent et critiquent ne sont ni medecin, ni sscientifique. Des technocrates qui font un usage frôlant l’abus de l’autorité qui leur est conférée.
Bref, France-Soir était là et avait montré patte blanche, carte de presse et bonne foi.
Pas de public, pas de presse ni admirateur ou pourfendeurs du professeur Raoult, pas de fact-checker, juste les intéressés et France-Soir. Un président plutôt sympathique nous autorisant à immortaliser la scène. Tout ceci était plutôt de bon augure jusqu’à l’arrivée d’un imprévu, le président annonçant un peu troublé, la visite d’un témoin, témoin non cité dans l’affaire, mais qui tient à prendre la parole, à charge bien évidemment. Et c’est là que commence le spectacle, le grand cirque d’hiver, l’homme est là, il attend dans un bureau non loin et veut en être, avec à ses côtés une grande blonde aux gros dossiers sous les bras… c’est Cremieux et son adjointe Lefevre, le DG de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Marseille (AP-HM) en personne, il veut en découdre, le petit est vindicatif. Il semble ici chez lui en terrain conquis, son ministère quoi, et ici on est à ses petits soins. Après quelques minutes de débat sans lui, le président de l’audience décide de le recevoir pour lui expliquer que même venant de Marseille, il ne pourra être entendu comme témoin, n’étant pas cité à l’ordre du jour, ni sa blonde aux gros dossiers. C’est alors que se faisant impressionnant, il décide de prendre la parole, quasi menaçant, exigeant du président qu’il confirma sa sentence. Le président décide alors de consulter son qorum, le priant de sortir, histoire de savoir si l’on reporte ou si on fait sans lui. Mais s’en est trop pour notre imbu sudiste qui sans attendre le délibéré, dans un caca nerveux, prend ses valises et sa blonde, furieux, et s’en va. Quelques minutes plus tard, le délibéré est annoncé sans que l’on puisse lui notifier… l’audience sera reportée.
Apparait aussitôt, chez nos amis du Point, un tissu d’horreurs sur cette juridiction imputant le délibéré aux volontés de la défense. Qu’est-ce que cette presse donneuse de leçons ? qui manipule qui et à quelle fin ? D’où peut bien venir cette source, non vérifiée bien sûr, et dans l’intérêt de qui ? Une fois de plus cette bonne presse qui semble au service, le petit doigt sur la couture du pantalon aura montré sa malhonnêteté, rejetant ce qui ne va pas dans le bon sens, leur sens.