MACRON ET LA « RIPOUBLIQUE » DU MENSONGE – Les moutons enragés


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Par Phil BROQ pour Le Blog de l’Éveillé

Il fut un temps où la France brillait par sa grandeur, où ses idéaux façonnaient l’Europe et où son influence mondiale se mesurait à la profondeur de sa culture et à l’audace de ses idées. Aujourd’hui, cette époque glorieuse n’est plus qu’un souvenir lointain, enfoui sous le poids d’une République à bout de souffle. Désormais, la France n’est plus qu’une caricature d’elle-même. Pays où le gouvernement semble prendre un plaisir morbide à malmener son propre peuple, où l’on confond autorité et arrogance, et où la déconnexion des élites ressemble davantage à une politique délibérée qu’à une simple maladresse.

La République française, qui se rêvait jadis un modèle de justice et de solidarité, n’est plus qu’un théâtre d’ombres. Une mascarade où des dirigeants, aussi technocrates qu’aveugles, s’accrochent désespérément à leur pouvoir, tout en érigeant un mur toujours plus épais entre eux et ceux qu’ils sont censés servir. Ce fossé béant, entre gouvernants et gouvernés, n’est plus un accident : il est devenu le fondement même de ce système. Gouverner ? Non, ce serait trop demander. Ici, on administre, on contrôle, on matraque – littéralement et figurativement – tout en prétendant incarner le progrès.

Dans cet étrange tableau de désolation, il y a une cible privilégiée : la spiritualité, ce lien intime et immatériel qui donnait autrefois à la France une âme. Sous couvert de laïcité, on a méthodiquement effacé tout ce qui faisait la profondeur de cette nation : sa foi, son identité et son héritage culturel. Car oui, en France, l’égalité, semble-t-il, passe par l’écrasement de toute transcendance, comme si la grandeur d’hier était une faute à expier. Désormais, croire, c’est résister ; défendre ses racines, c’est presque un crime. La laïcité, cette arme autrefois destinée à préserver la diversité des croyances, est devenue un prétexte pour vider la culture française de sa substance, réduisant les citoyens à des consommateurs errants dans un désert spirituel.

La guerre silencieuse mais implacable contre Dieu et la spiritualité en France ne saurait être illustrée plus tragiquement que par l’attentat contre Notre-Dame de Paris, ce joyau architectural et spirituel qui, pendant des siècles, avait été le cœur battant de la foi française. L’incendie dévastateur de 2019, que d’aucuns qualifient d’accident tandis que d’autres y voient l’aboutissement d’une insidieuse négligence ou d’une démission morale, a marqué bien plus qu’une perte matérielle : il a symbolisé un effondrement spirituel. Loin de panser cette plaie sacrée avec révérence, la reconstruction de la Cathédrale a pris une tournure que beaucoup jugent obscène, quasi profanatrice.

À l’origine, Notre-Dame incarnait la grandeur d’un peuple uni autour de ses valeurs et de sa foi. Elle ne se contentait pas de rassembler les fidèles ; elle était une prière de pierre et de lumière, un témoignage de l’élévation d’une nation vers le divin. Mais ce sanctuaire, qui aurait dû être restauré avec une déférence absolue, est aujourd’hui défiguré sous le prétexte fallacieux de modernité. Sa reconstruction, loin d’être un hommage à son héritage millénaire, s’apparente à une relecture cynique : une soumission aux caprices d’une époque qui semble vouloir effacer tout ce qui nous rattache au sacré.

Les plans de restauration, qui incluent des aménagements jugés « contemporains » et des choix esthétiques controversés, témoignent de cette volonté malsaine de saccager ce qui demeure des racines chrétiennes de la France. L’intérieur du monument, autrefois empreint de silence et de recueillement, est désormais promis à devenir un parc d’attractions culturel, avec des projections numériques et des œuvres d’art moderne qui jurent avec la noblesse intemporelle du lieu. On parle de « rendre Notre-Dame accessible », mais à quel prix ? Celui de réduire un sanctuaire à un musée dépouillé de sa transcendance ? Ou pire, à un outil idéologique, une coquille vide servant à glorifier un humanisme stérile et désenchanté ?

Cet acharnement contre Notre-Dame illustre parfaitement la relation schizophrénique qu’entretient la République avec son patrimoine spirituel. La laïcité, qui se voulait un cadre neutre permettant à toutes les croyances de coexister en paix, est devenue une arme de destruction massive contre le christianisme, seule religion qu’on exige de réduire au silence et de cantonner au domaine strictement privé. Alors que la mosquée est régulièrement érigée en symbole de diversité et de tolérance, et que d’autres cultes bénéficient parfois d’une complaisance coupable, la croix est systématiquement reléguée au rang de vestige encombrant.

Ainsi, l’incendie de Notre-Dame n’est pas qu’un attentat malheureux ; c’est un avertissement. Un signe, peut-être, que la France, en rejetant son héritage spirituel, en paie désormais le prix. La Cathédrale, mutilée par le feu puis par des architectes plus soucieux de flatter les goûts du jour que de préserver la majesté de l’Histoire, est le miroir d’une nation qui a trahi son âme. Et cette trahison ne s’arrête pas aux murs en pierre ; elle s’étend à ce qu’ils représentaient : une foi qui unissait, qui élevait, qui transcendait.

Dans ce contexte, l’incendie de Notre-Dame apparaît presque comme une métaphore : celle d’une France qui s’effondre sous le poids de son reniement. Et la reconstruction de l’édifice, avec ses choix esthétiques discutables, devient un acte de profanation, un ultime clou dans le cercueil d’une culture autrefois fière de ses racines chrétiennes. Que reste-t-il, aujourd’hui, de ce pays qui bâtissait des cathédrales ? Un territoire qui privatise son patrimoine spirituel tout en permettant à ses dirigeants de poser fièrement devant les ruines d’un passé qu’ils méprisent.

Notre-Dame, jadis un symbole de la foi et de la grandeur de la France, est aujourd’hui le théâtre d’une tragédie moderne : celle d’un peuple qui tourne le dos à ce qui a fait sa grandeur. Et, tandis que sa flèche effondrée est remplacée par des projets controversés, c’est le cri silencieux d’une nation en quête de sens qui résonne dans ses voûtes vides.

Et que dire de l’éducation ? L’école, autrefois le creuset des grandes valeurs françaises, est devenue un champ de ruines idéologiques. Plutôt que de transmettre le flambeau de l’histoire, de la culture et des valeurs, on s’évertue à enseigner la honte : honte du passé, honte de la grandeur, honte d’être français. On ne forme plus des citoyens éclairés, mais des individus déracinés, privés de repères, incapables de comprendre qu’ils héritent d’un patrimoine immense. Cette destruction est savamment orchestrée : on n’éduque plus, on déconstruit. Les héros d’hier sont déclassés, remplacés par des abstractions insipides.

Mais l’effondrement ne s’arrête pas là. Les institutions elles-mêmes, ces piliers censés garantir la stabilité et la justice, ne sont plus que des leurres. L’ordre républicain ? Une illusion, une farce destinée à calmer les foules pendant que les élites se livrent à leurs jeux de pouvoir. Derrière le vernis des discours officiels, la réalité est brutale : un chaos rampant, masqué par des artifices bureaucratiques et des réformes stériles. À chaque nouvelle crise, la réponse est la même : des réformes « audacieuses » qui ne font qu’aggraver les fractures sociales, toujours au nom d’un progressisme qui n’est qu’un écran de fumée.

Prenons l’exemple de l’ère Macron. Sous la présidence de cet ancien banquier d’affaires, la République a franchi un cap inédit dans l’art de la déconnexion. Emmanuel Macron ne gouverne pas : il met en scène. À chaque crise, sa fiction savamment emballée : une réforme présentée comme « courageuse », une conférence de presse bourrée de sophismes, un sourire narquois qui semble narguer une nation exsangue. Il ne dirige pas un pays ; il orchestre un théâtre où tout, du discours aux politiques publiques, est calibré pour maintenir une façade de contrôle et de modernité.

La réforme des retraites ? Plus qu’une simple réforme technique, elle s’est révélée être une attaque frontale contre les travailleurs, une tentative déguisée de rogner sur leurs droits fondamentaux au nom d’un prétendu « équilibre budgétaire ». Jamais on ne débat de l’épuisement des corps, des vies brisées par le travail précaire, ou du sens même de ce sacrifice collectif. Non, on se contente de marteler que « travailler plus longtemps, c’est nécessaire », comme si l’avenir de la République dépendait de cette mesure imposée sans vraie consultation.

Les Gilets Jaunes ? Une rébellion populaire inédite, née d’une colère sincère face à l’injustice sociale, rapidement caricaturée en « désordre inacceptable » par l’appareil d’État. Ce mouvement, qui aurait dû inciter le pouvoir à une introspection salutaire, a plutôt été réprimé avec une brutalité policière indécente, renforçant encore la fracture entre le peuple et ses dirigeants. Plutôt que d’écouter les revendications légitimes – pouvoir d’achat, justice fiscale, dignité sociale – le gouvernement a choisi de criminaliser la contestation, en opposant à des citoyens en gilets fluos des blindés et des flash-balls.

Et que dire de la crise des hôpitaux ? Un désastre humain et logistique, réduit dans les discours officiels à un simple « défi budgétaire ». Là où des milliers de soignants alertaient sur l’épuisement des équipes, les fermetures de lits et la perte de sens de leur métier, le Président et ses ministres ont répondu par des promesses creuses, des primes dérisoires et un mépris latent. La santé publique, autrefois un pilier sacré de la République, a été sacrifiée sur l’autel de la rigueur comptable, laissant les Français face à un système de soin à bout de souffle.

Mais le mépris ne s’arrête pas là. Macron et ses sbires n’écoutent pas : ils imposent. À leurs yeux, le peuple n’est pas une force vive à respecter, mais une masse déréglée à discipliner. Cette vision, paternaliste et autoritaire, traverse chaque décision, chaque discours. Les citoyens ne sont plus des acteurs de la démocratie ; ils sont des sujets à éduquer, des consommateurs à surveiller, des variables d’ajustement dans un système économique qui profite à une élite déconnectée des réalités du quotidien.

Pour Macron, la France réelle n’existe pas : il n’y a que la France abstraite des tableaux Excel, des graphiques PowerPoint de McKinsey et de leurs envolées technocratiques. Ce président, qui aime tant parler de « modernisation » et de « transformation », s’est révélé être le champion d’une politique où tout est communication et rien n’est substance. Le problème de fond ? Il ne s’agit pas d’un simple manque d’écoute, mais d’un mépris profond et systémique pour les aspirations du peuple. Derrière chaque réforme imposée, chaque décision mal digérée, se cache la même logique. Celle d’un pouvoir qui se pense éclairé, omniscient, et qui ne tolère aucune remise en question.

Et cette déconnexion, au fond, n’est pas un accident. Elle est le produit d’un système qui favorise les élites et leurs intérêts, tout en reléguant les classes populaires et moyennes au rang de spectateurs impuissants. Les « conférences citoyennes », les « grands débats », les « consultations nationales » ? De simples écrans de fumée, des simulacres de démocratie destinés à donner une illusion de dialogue. La vérité, c’est que Macron gouverne contre son peuple, avec un cynisme froid et calculé.

Sous son mandat, la République a perdu son âme. Là où il aurait pu être un réconciliateur, il s’est mué en diviseur. Là où il aurait pu défendre le bien commun, il a préféré flatter les marchés et les multinationales. La France, sous Macron, est devenue une entreprise à gérer, un terrain de jeu pour les cabinets de conseil et les lobbys, un pays dirigé par une caste pour qui le peuple n’est qu’une gêne à contourner.

Mais la mise en scène ne s’arrête pas là. L’affaire McKinsey, symbole parfait de ce cynisme institutionnalisé, montre à quel point l’État a cédé son autorité à des acteurs privés. Sous Macron, les grandes décisions ne se prennent plus dans l’intérêt général : elles sont sous-traitées à des cabinets de conseil étrangers, dans une opacité qui ferait pâlir les plus cyniques. Les scandales s’accumulent – dépenses injustifiables, privilèges indécents – mais rien ne change. L’État continue de brader ses responsabilités, préférant flatter les grandes entreprises que de répondre aux attentes de ses citoyens.

Et que dire de la dette ? Cet endettement abyssal, régulièrement présenté comme le fruit de « choix courageux » et d’ »investissements nécessaires », masque une réalité bien plus sordide. Non, cet argent ne construit ni écoles, ni hôpitaux, ni infrastructures pour demain. Il alimente un système verrouillé où les inégalités explosent, où les riches s’enrichissent en siphonnant les ressources collectives, et où les classes populaires sont laissées à l’abandon. Cet endettement croissant n’est pas le prix d’une modernisation ambitieuse : c’est la facture d’un pillage organisé, où chaque décision budgétaire semble servir des intérêts privés plutôt que le bien commun.

Prenons la suppression de l’ISF, présentée comme un levier indispensable pour relancer l’économie. Résultat ? Un cadeau en or massif aux plus fortunés, qui s’est traduit par un manque à gagner colossal pour les finances publiques. Et que dire des baisses de charges pour les grandes entreprises ? Derrière ces réductions présentées comme une stratégie pour stimuler l’emploi, se cache une réalité bien différente : des milliards qui manquent cruellement dans les caisses de l’État, compensés par des coupes brutales dans les services publics. Écoles délabrées, hôpitaux surchargés, tribunaux paralysés. Voilà le vrai coût de ces politiques, payé au prix fort par la majorité des Français.

Et puis il y a la TVA, cette taxe aveugle et injuste, qui frappe sans distinction les riches et les pauvres. Pour les ménages modestes, elle représente un racket déguisé, une ponction directe sur leur pouvoir d’achat déjà fragile. Pendant ce temps, les élites politiques et économiques continuent d’exploiter le système à leur avantage, usant de privilèges et d’échappatoires fiscales pour se dérober à l’effort collectif. Ces élites ne se contentent pas de profiter du système : elles l’assèchent, le découpent et le revendent, jusqu’à l’os, sans jamais envisager une seule seconde les conséquences pour ceux qui, eux, n’ont pas d’autre choix que de subir.

Ce mépris est palpable dans chaque choix politique : qu’il s’agisse de réduire les droits sociaux, de marginaliser les oppositions ou d’ignorer les souffrances collectives. En fin de compte, Macron n’est pas le président de tous les Français ; il est le président d’une élite, le gestionnaire zélé d’un pays qu’il ne comprend pas. Et à mesure que cette déconnexion s’accentue, une seule certitude demeure : la fracture entre le peuple et ses dirigeants n’a jamais été aussi béante.

Sous le régime actuel, la police, autrefois garante de l’ordre public et protectrice des citoyens, a été pervertie en une véritable milice au service d’un pouvoir déconnecté. Sa mission première – protéger et servir – a été trahie, remplacée par une logique de répression systématique et aveugle. Elle n’est plus le rempart entre les faibles et les puissants, mais l’instrument docile d’un système qui écrase les uns pour préserver les privilèges des autres. Qu’il s’agisse des Gilets Jaunes mutilés pour avoir réclamé un peu de justice sociale, des manifestants pacifiques gazés et matraqués pour avoir osé s’exprimer, ou des quartiers populaires transformés en zones de non-droit policier, la dérive est flagrante. Désormais, la peur qu’inspire l’uniforme dépasse celle des criminels : la police n’est plus perçue comme une alliée mais comme une menace, trahissant ainsi les idéaux mêmes sur lesquels elle a été fondée.

L’utilisation répétée et stratégique du « secret défense » par Macron est la marque indélébile d’un pouvoir qui ne cherche plus à gouverner dans la transparence, mais à dissimuler ses turpitudes et ses manœuvres douteuses. Lors de la fausse pandémie, cet outil a été utilisé comme un bouclier pour protéger des décisions obscures, prises sans consultation démocratique ni justification rationnelle. À cela s’ajoute donc l’attentat contre Notre-Dame, où les zones d’ombre entourant cet événement tragique continuent d’alimenter les soupçons sur la culpabilité d’un État complice ou, pour le moins, complice par inaction.

Cette pratique systématique, visant à enterrer la vérité sous des couches d’opacité institutionnelle, est une insulte à la République et au peuple français. En couvrant ses agissements derrière des classifications « secret défense », Macron et son entourage signent leur propre condamnation morale. Le recours à de telles tactiques n’est pas la preuve d’une gouvernance responsable : c’est celle d’une culpabilité manifeste, d’une trahison délibérée du pacte démocratique, et d’une arrogance machiavélique qui confine au mépris pur et simple des citoyens. Les services de l’État, loin d’être des garants de l’intérêt général, apparaissent de plus en plus comme des instruments d’une caste corrompue, prête à tout pour conserver son emprise néfaste sur le pays.

Face à cette duplicité crasse, croire encore en une résolution pacifique relèverait de l’aveuglement. Quand les lois, détournées et utilisées comme des armes contre les citoyens, ne servent plus ni la justice ni la logique, il ne reste qu’à admettre une vérité brutale : cette caste ne cédera jamais de son plein gré. Il est alors naturel de conclure qu’une réaction proportionnée à la gravité de leur trahison est non seulement légitime, mais nécessaire pour stopper une machine devenue folle, à la fois destructrice et profondément injuste.

Sous ce régime, la France n’est plus une nation gouvernée dans l’intérêt de son peuple, mais une entreprise privée déguisée en République. Le modèle ? Maximiser les profits pour une poignée d’élites économiques et politiques, tout en imposant des sacrifices constants à la majorité. Les décisions ne sont pas prises pour bâtir un avenir commun : elles sont dictées par des logiques comptables, où les citoyens ne sont que des chiffres à ajuster. Les chômeurs ? Une variable à réduire. Les retraités ? Une ligne budgétaire à optimiser. Les services publics ? Des coûts à externaliser ou à supprimer. Loin de protéger le bien commun, l’État s’est transformé en gestionnaire froid, au service exclusif des intérêts privés et s’engraissant sur notre dos.

Dans cette équation économique cynique, les citoyens sont dépossédés de leur rôle d’acteurs de leur propre destin. Les élections, censées incarner la souveraineté populaire, ne sont plus que des spectacles orchestrés pour donner une illusion de démocratie. Une fois le rideau tombé, les décisions sont prises loin des regards, dans les coulisses feutrées où règnent les lobbies et les conseillers en stratégie. La République, autrefois porteuse d’idéaux d’égalité et de justice, n’est plus qu’une illusion. Une façade élégante, certes, mais qui dissimule un vide abyssal : celui d’un projet politique totalement détaché des aspirations réelles du peuple français. Le résultat ? Une « Ripoublique » qui se délite sous nos yeux, abandonnant progressivement sa seule raison d’être.

Mais cette mascarade ne saurait durer éternellement. Le peuple français, ce géant aux colères légendaires, finit toujours par se réveiller, et son réveil est rarement paisible. Les frustrations accumulées, les injustices répétées et les humiliations imposées ne s’effacent pas : elles s’amassent, elles fermentent, jusqu’à exploser. Quand viendra le jour de la révolte, les masques soigneusement ajustés des dirigeants tomberont, et les illusions qu’ils entretiennent depuis si longtemps s’évaporeront face à la brutalité implacable de la réalité. Les slogans creux et les promesses vides ne pourront plus contenir la colère d’un peuple trahi, d’une nation qu’ils ont méprisée et abandonnée.

Et que deviendront alors ces acteurs du pouvoir, ces illustres truands qui se pavanent devant les caméras ? Ces hommes et femmes qui, dans leur arrogance, ont cru pouvoir piller la République sans jamais en payer le prix ? L’Histoire française, si prompte à se répéter, pourrait leur rappeler que l’impunité n’est qu’une illusion passagère. La vindicte populaire, quand elle se déchaîne, ne connaît ni limite ni indulgence. Les vieux schémas, ces images gravées dans la mémoire collective, pourraient ressurgir avec une force brutale. Et parmi elles, celle de la Guillotine, symbole d’une justice expéditive mais inexorable, pourrait redevenir plus qu’une simple métaphore.

Car si l’Histoire a une leçon à enseigner, c’est qu’elle n’est jamais tendre avec ceux qui trahissent leur nation. Les noms des traîtres ne sont pas gravés dans le marbre des gloires, mais dans celui des infamies. Ils finissent honnis, oubliés ou conspués par le peuple qu’ils ont trahi. Le peuple français, lorsqu’il s’insurge, ne cherche pas seulement à renverser : il cherche à purger, à se libérer des chaînes de l’injustice et de la corruption. Et ces dirigeants qui, aujourd’hui, se vautrent dans leur impunité immonde feraient bien de se souvenir de cela. Car le jour viendra où le géant endormi se réveillera. Et ce jour-là, aucune mise en scène, aucun artifice, ne pourra les protéger…

Car ne doutons pas que la vérité éclatera, tôt ou tard et quand elle le fera, aucun masque ne pourra dissimuler la culpabilité d’un régime qui a sacrifié la France sur l’autel de sa propre survie.

Phil BROQ.

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