Source Géopolitique Profonde
Les vitraux historiques de Notre-Dame sacrifiés : un saccage du patrimoine orchestré par l’élite
En 2019, l’incendie de Notre-Dame de Paris bouleverse le monde entier. Si la toiture et la flèche s’effondrent, les vitraux médiévaux échappent miraculeusement aux flammes. Pourtant, ces chefs-d’œuvre, classés monuments historiques, vont être remplacés. Claire Tabouret, artiste militante progressiste vivant aux États-Unis, a été choisie par l’archevêché et validée par l’Élysée pour réinventer ces trésors.
Cette décision, imposée sans aucune consultation publique et malgré une pétition en sa défaveur, soulève une colère légitime : que va-t-il advenir des vitraux originaux ? Pourquoi un tel mépris pour l’histoire de France ?
Une destruction volontaire de notre patrimoine millénaire
Les vitraux de Notre-Dame, conçus entre le XIIIe et le XIXe siècle, font partie des joyaux de la cathédrale. Épargnés par l’incendie, ils témoignent d’un savoir-faire unique, mariant symbolisme religieux et artisanat d’excellence. Mais cela n’a pas suffi à les protéger de la modernité autoritaire imposée par l’État et l’Église. Ces vitraux ne seront pas restaurés, ni même réinstallés. À leur place, Claire Tabouret réalisera des œuvres contemporaines, alignées avec une vision progressiste de l’art.
L’artiste n’est pas inconnue : spécialisée dans les peintures de migrants et les symboles occultes, elle est diplômée de la Cooper Union de New York, un temple de l’avant-garde américaine. En collaborant avec des élites culturelles françaises, elle incarne une certaine idéologie, étrangère aux racines spirituelles et esthétiques de Notre-Dame. Peut-on confier une cathédrale catholique et médiévale à une vision artistique totalement détachée de son essence ?
Une décision prise dans l’ombre
Comme souvent, ce bouleversement a été décidé dans un cercle restreint. L’archevêché et l’Élysée, incarné par Emmanuel Macron, ont tranché sans même consulter les fidèles ou les citoyens. Le patrimoine national devient le jouet d’une poignée d’élites. Ce mépris du peuple s’inscrit dans une logique plus large de privatisation et de contrôle idéologique de la culture française.
Rappelons les faits : en avril 2019, Emmanuel Macron promet de reconstruire Notre-Dame en cinq ans, mais insiste pour qu’elle s’inscrive dans une « vision moderne ». Cette ligne directrice est confirmée par l’archevêché, qui semble davantage préoccupé par une réforme culturelle que par la préservation des traditions catholiques.
Une protestantisation du catholicisme français ?
Le choix de Claire Tabouret ne se limite pas à l’art contemporain. L’artiste explore également les symboles ésotériques et occultes, comme le tarot de Marseille. Ces thèmes, largement inspirés des travaux de Pamela Colman Smith, une occultiste du XXe siècle, s’éloignent drastiquement de la théologie chrétienne. Faut-il y voir une tentative de désacralisation de l’Église en France, déjà affaiblie par des scandales et un déclin de la pratique religieuse ? Ce projet s’inscrit dans une tendance où les symboles historiques sont vidés de leur essence.
Derrière ce choix artistique, on y voit une influence des loges et des cercles de pouvoir anglo-saxons, en quête de transformer le catholicisme français en une version plus neutre et universelle. En cela, Notre-Dame devient un laboratoire idéologique, sous prétexte d’ouverture et de modernité.
Où iront les vitraux originaux ?
La question reste sans réponse. Ces trésors historiques, pourtant classés, seront-ils entreposés dans des caves poussiéreuses ? Seront-ils dispersés dans des musées, ou pire, vendus aux enchères pour financer d’autres projets « modernes » ? Le silence des autorités est assourdissant, et rien n’est fait pour rassurer les défenseurs du patrimoine. Ce silence alimente une inquiétude légitime : après la destruction de la flèche par les flammes, assistons-nous à une destruction symbolique orchestrée ?
Ce mépris pour le patrimoine français s’inscrit dans une tendance alarmante. D’autres lieux historiques ont récemment subi des rénovations controversées, où le passé est effacé pour faire place à des visions contemporaines sans racines. Notre-Dame de Paris, symbole de la chrétienté et de l’âme française, méritait mieux qu’un tel traitement.
Une volonté d’effacer l’histoire collective
Ce projet ne se limite pas à une affaire artistique : il reflète une politique générale d’effacement des repères historiques et spirituels de la France. Alors que des millions de visiteurs affluent chaque année pour admirer l’authenticité de Notre-Dame, cette refonte semble conçue pour plaire à une minorité élitiste déconnectée des attentes populaires.
Les Français sont dépossédés de leur patrimoine, tout comme ils l’ont été dans d’autres débats sociétaux récents.
Complément d’infos. Merci à Thierry65
La Vierge pleure le lendemain de la réouverture de Notre-Dame de Paris !
https://youtu.be/oZeLrf6BHSo
Chronologie exacte des larmes de Notre Dame de la Salette le 8 décembre 2024
https://www.youtube.com/watch?v=ZOcyMR-9XzM
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