organisations écologistes et CGT font front commun


La CGT TotalEnergies de Grandpuits (Seine-et-Marne) s’est associée à plusieurs organisations écologistes.

23 décembre 2024 à 17h55

Durée de lecture : 2 minutes

« La lutte contre les licenciements est aussi une lutte écologiste », affirment dans un communiqué unitaire la CGT TotalEnergies Grandpuits, les Soulèvements de la Terre, les Amis de la Terre France et Extinction Rebellion. Face à la menace qui pèse sur 300 000 emplois, « notamment dans les secteurs de la chimie, la métallurgie et le commerce », le syndicat et les organisations écologistes appellent à la convergence des luttes.

À l’automne, les annonces de plans de licenciements massifs se sont succédé en France : Arcelor Mittal, Auchan, Michelin, Airbus et même les secteurs de l’emploi public. De la métallurgie au commerce, des milliers d’emplois sont concernés.

« Les mêmes qui licencient en masse et qui ravagent le monde »

Refusant l’indifférence, des collectifs écologistes ont décidé de s’allier à la CGT pour mettre fin au récit d’opposition entre travailleurs et écologistes. Un récit entretenu par le patronat pour brouiller les pistes de la responsabilité, selon les auteurs du communiqué. TotalEnergies s’est d’ailleurs servi de l’argument de l’écologie pour justifier les 700 licenciements à la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne) en 2021, au nom d’une « reconversion verte du site ».

« Ce sont les mêmes qui licencient en masse et qui ravagent le monde, exposant au passage les travailleurs et leur santé aux pollutions les pires », écrivent les organisations signataires. Elles rappellent le cas de l’usine Solvay de Salindres (Gard) : des travailleurs à la santé dégradée, des PFAS répandus dans l’environnement, une fermeture d’usine annoncée.

À la crise sociale et écologique, les auteurs répondent par l’union du monde du travail et des écologistes contre les intérêts patronaux. Le communiqué suggère une série d’actions concrètes pour mener ce combat : soutenir les grèves, redonner aux travailleurs le contrôle des moyens de production en socialisant les usines condamnées à fermer. De quoi colorer de rouge et de vert les luttes à venir.

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