Trump veut acheter le Groenland, Elon Musk veut acheter Madagascar. Et Mayotte dans tout cela.


Lors de l’annonce de la nomination de Ken Howery, cofondateur de PayPal, au poste d’ambassadeur des États-Unis au Danemark, Donald Trump a renouvelé hier l’intérêt américain pour racheter le Groenland au Danemark. Annoncé pour des raisons de sécurité et de souveraineté, il ne faut pas omettre comme motivations les substantielles ressources naturelles énergétiques dont regorgent les terres gelées du Groenland. Les médias se sont jetés sur cette annonce, évoquant au passage la position officielle du Danemark : « le Groenland n’est pas à vendre ». Cela intervient seulement quelques jours après qu’Elon Musk a annoncé dans l’émission de télévision EBL qu’il souhaitait acheter Madagascar (1), l’un des pays les plus pauvres en Afrique. En tout cas, les habitants originels de Madagascar, eux, pauvres, ils le sont. À l’inverse, l’archipel de Madagascar lui-même est potentiellement très riche, comme le Groenland. Et, Mayotte d’ailleurs.

 

En effet, déjà, il y a à Madagascar des gisements d’or très importants. Mais voilà. Malheureusement pour les Malgaches, en « l’État », ils ne peuvent pas bénéficier de cette manne financière. Pourquoi ? Parce que le marché des terrains aurifères leur est complètement verrouillé. Par qui ? Par l’État malgache. D’où la majuscule que j’ai mise plus haut à en « l’état ! »

Allez vérifier sur place si vous ne me croyez pas ou faites-le vérifier par quelqu’un qui s’y trouve : les Malgaches n’ont pas le droit d’acheter les terrains aurifères de Madagascar.

En gros, sur les annonces des ventes de terrains aurifères, c’est toujours marqué ceci : 

« Vente à entreprise étrangère exclusivement. »

Et, certaines annonces font même carrément mention du pays concerné. Selon les régions, c’est soit le Canada, soit la Chine.

En bref, l’État malgache aurait organisé « une forme de corruption systémique de l’exploitation des gisements d’or du pays avec des entreprises de pays étrangers » déclare sous couvert d’anonymat un habitant de l’archipel qui milite depuis longtemps contre le pillage des ressources de son archipel et de sa population. Et, il ajoute, cette « corruption rapporte beaucoup d’argent, mais ni à Madagascar, et ni à ses habitants. Uniquement à leurs dirigeants. »  Tour à tour sont évoqués « des lingots d’or, des espèces ou des crypto devises » comme moyen de remerciement pour services rendus.

Voilà pour les gisements d’or. Passons maintenant à l’autre richesse du sous-sol de Madagascar : les gisements de pétrole.

Petit rappel historique.

Si, en 2009, les dirigeants français ont fait en sorte que l’archipel de Mayotte (je dis bien Mayotte) devienne définitivement un département français, ce n’était pas principalement pour que la France eût un point d’ancrage dans cet endroit-ci de l’Océan Indien, en plus du point d’ancrage qu’elle a déjà avec la Réunion, autre département français. (2) Non. Il est bien plus probable que cela soit, et demeure fondamentalement, suite à la découverte, dix-mois plus tôt, de gisements de pétrole au large de l’archipel de Mayotte. Des gisements énormes.

Et, fait dont évidemment toutes les sociétés spécialisées dans la gestion d’actions concertées de contrôle pour le compte de tiers (les prédateurs économiques, ONG ou organisations gouvernementales, CIA comprises) sont parfaitement au courant :  où est-ce que se trouvent précisément ces gisements de pétrole énormes ? Dans l’espace maritime qu’il y a entre Madagascar et Mayotte.

Au fait. À votre avis, pourquoi nos dirigeants français, qui tous se plaignent que la France manque cruellement de pétrole, ne mettent pas tout en œuvre pour exploiter ces gisements de pétrole « énormes », même, paraît-il, dont la majeure partie, ça tombe bien, se trouve dans l’espace maritime de la France, puisque dans l’espace maritime de Mayotte ?

Serait-ce parce que, vu les conventions spéciales qui lient actuellement les habitants originels de Mayotte et l’État français, si ces gisements de pétrole étaient exploités aujourd’hui, soit par la France, soit par une entreprise privée française ou étrangère, l’exploitant de ces gisements de pétrole devrait reverser aux habitants originels de Mayotte un tiers (33 %) des bénéfices dégagés par cette exploitation ? À savoir entre deux à trois milliards d’euros par an minimum. Ce qui assurerait une réelle indépendance et autonomie à ce territoire.

Voilà pourquoi, si les dirigeants français s’obstinent depuis 2009 à ne pas faire exploiter ces gisements de pétrole, ni par la France, ni par une entreprise privée, style les suspects habituels, Total, Exxon, BP, Shell, les Copains & Cie, c’est parce qu’ils préfèrent attendre. Attendre quoi ? Que les conventions spéciales qui actuellement lient les habitants originels de Mayotte et l’État français n’aient plus cours ! Car ainsi les organisations et entreprises prédatrices de pays, à qui les dirigeants français donneront alors soudainement concession pour exploiter ces gisements de pétrole, ces « copains » n’auront pas à verser aux habitants originels de Mayotte les deux à trois milliards d’euros par an minimum qu’ils devraient leur verser s’ils exploitaient présentement ces gisements.

 

Quel événement pourrait faire en sorte que ces conventions spéciales n’aient plus cours ?

Que Mayotte cesse d’être un département français ! Que l’archipel de Mayotte acquière un statut juridique différent, ne reconduisant pas ces conventions spéciales.

Par exemple que l’archipel de Mayotte demeure incorporé à l’État français, mais sous une forme juridique autre que l’actuelle, et cette fois, donc, sans ces fameuses conventions spéciales. Ou bien que Mayotte devienne un État indépendant. Auquel cas, comme Madagascar, l’archipel pourrait être vendu au plus offrant, souvent côté en bourse. Ce Monopoly géant 100 % manipulable au profit de ceux qui tiennent la banque, et auquel nous sommes tous obligés de jouer, habitants du monde produisant de la valeur ajoutée, et qui devons mettre en banque notre argent durement gagné. Pourquoi ? Parce que des lois en ce sens ont été votées à l’initiative des politiciens étatiques, dirigeants de pays qui tous sans exception sont au service des banques. C’est comme des dindons de la farce que nous sommes contraints de jouer à ce Monopoly géant aux règles « trop souvent manipulées ». En cas de crash boursier et de faillite d’une ou plusieurs banques, c’est nous, les personnes produisant de la richesse par notre travail, qui devrons payer les pots cassés. Pareillement de force, car là aussi les politiciens aux ordres des banques ont fait voter des lois en ce sens. Et, à ce Monopoly, on vient de nous coller, ainsi qu’à nos enfants, 1200 milliards supplémentaires de dettes en sept ans sans que nous ayons notre mot à dire et avec l’assentiment de la représentation nationale.

Ainsi, comme journaliste et analyste qui se doit d’avoir question à tout (au risque d’être de nouveau traité de complotiste), je pose celle-ci : serait-il possible que ce soit un « fait exprès » que les dirigeants français aient laissé la situation se dégrader à Mayotte ?

J’entends par là afin d’avoir, à un terme plus ou moins éloigné, un prétexte officiel pour « repenser » le statut de Mayotte comme susdit.

Cela permettrait à Copains & Cie, ces grands amis des dirigeants français en poste depuis Jacques Chirac, ou à d’autres entreprises prédatrices, d’exploiter de cette façon les énormes gisements de pétrole qui se trouvent au large de Mayotte. À savoir, sans devoir verser de manière officielle aux Mahorais, la part conséquente de « X » milliards d’euros par an qui leur reviendraient de droit, en application des conventions spéciales qui les lient à l’État français actuellement. Copains & Cie auraient à reverser, par lobbys interposés ou de manière « moins officielle » cette fois, seulement les quelques millions d’euros par an dont se contenteront les dirigeants français qui « repenseront » le statut de Mayotte à cet effet perfide. À ce sujet et pour faire un parallèle flagrant, vous pouvez lire UrsulaGates, le livre de Frédéric Baldan sur la compromission par les lobbys. Avec 10 doses de vaccins achetées par citoyen européen dans un des plus gros contrats jamais signé en matière de Santé publique pour un produit aux capacités pandémiques non testées, il n’y a absolument rien de complotiste.

Alors, une troisième question se pose.

Mais là, attention ! En stratégie, on appelle cela « l’option la plus improbable » ou « tirer des plans sur la comète. » Les médias subventionnés en seront quittes pour sortir l’armada des étiquettes de complotisme « XXL », platiste, extrême droite, antisémite et je ne sais quoi encore. Comme ils l’ont fait sur l’origine du virus afin de vous détourner d’une hypothèse qui pourrait être vraie, mais qui est très dérangeante pour le pouvoir en place. 

Alors, écoutez plutôt.

Le cyclone « Chido » a ravagé l’archipel de Mayotte et celui de Madagascar, à savoir les deux archipels dans les eaux territoriales desquels se trouvent les fameux gisements de pétrole énormes dont je vous parle céans, mais, à l’inverse, il a très peu affecté l’archipel voisin. Celui des Comores. Il est situé à 239 km seulement de Madagascar, mais lui, il est dénué de gisement de pétrole dans ses eaux territoriales. De là à dire que c’est la raison pour laquelle les dirigeants français ont accordé bien gentiment, en 1976, aux Comoriens, une indépendance que les Malgaches, eux, ont dû leur arracher au terme de deux années d’un soulèvement armé qui a fait plusieurs dizaines de morts parmi la population locale (3), c’est un pas que je vous laisse franchir ou non.

Par conséquent, voici ma question politiquement incorrecte (ne serait-ce que pour avoir eu l’idée de la poser) : ne serait-il pas possible que l’intensité exceptionnellement forte de ce cyclone, et le fait que son épicentre n’a point impacté l’archipel quasi contigu des Comores, ne soient pas totalement naturels ? Qu’ils pourraient résulter, en fait, d’une manipulation ciblée du climat opérée à des fins belliqueuses ? Où tout du moins que si la cause est d’origine naturelle, alors les Copains & Cie attendaient juste une telle tragédie pour se positionner. Après tout, on sait maintenant que Moderna et Pfizer étaient en mesure de fabriquer un vaccin quelques jours après le déclenchement de l’épidémie de coronavirus et une des plus grosses psy-ops qui a suivi.

Oui, je sais. Le positionnement officiel en matière de contrôle du climat, à des fins belliqueuses, façon « HAARP », consiste à affirmer haut et fort que c’est du pipeau, de la flûte. Que ce qui s’est passé le week-end dernier à Mayotte a beau être analogue à ce qui s’est passé le mois dernier à Valence, niveau inexplicabilité de la violence du phénomène et son caractère circonscrit géographiquement, ou l’incendie massif, le plus gros depuis 100 ans, à Maui (Hawaï) en 2023  non, non, non et non ! Ces catastrophes « naturelles » abominables pour les habitants de ces lieux, n’ont aucunement pour origine une tentative de manipulation du climat par l’homme, et dès lors encore moins une manipulation belliqueuse de cette « damne » nature. C’est bien sûr la cause du dérèglement climatique causé par l’homme, motif que l’on nous ressort à toutes les sauces afin d’éviter que l’on ne se pose les questions.

Comme cette affirmation émane des mêmes « experts » désignés par les organisations supranationales et étatiques qui nous ont certifié de concert, concernant la covid-19, dans l’ordre, que le virus a pour origine un pangolin qui a forniqué avec une chauve-souris, que l’hydroxychloroquine est inefficace contre la covid-19 et qu’elle est même dangereuse pour la santé (on cherche encore les morts), que le « vaccin » anti-covid, lui, toutefois, empêche la transmission du virus et est efficace à 95 % sur ses formes graves, et qu’il est totalement dépourvu d’effets secondaires, il y a de quoi se poser des questions. Et, excusez-moi si j’ai quelques difficultés à les croire sur parole. Un peu, beaucoup, passionnément et à la folie rationnelle, paradoxalement, qui s’impose en la circonstance. Surtout en l’absence de faits patents, mais également face aux campagnes de communication et de lobbying mises en place pour défendre un narratif officiel approuvé en haut lieu.

Pourquoi dis-je cela ? Parce que lorsque des territoires comme Mayotte, ou Maui, ou Valence ont été dévastés, et qu’en conséquence leurs habitants ont tout perdu, c’est catastrophiquement que le prix du mètre carré chute d’un coup pour les habitants. Mais, à l’inverse, « ô miracle ! », cela arrange sacrément, diablement, les affaires des groupes industriels qui souhaitent en devenir propriétaires (respectivement, pour Mayotte et Valence, ceux du pétrole et de l’agroalimentaire et pour Maui des terrains à bâtir). De plus, comme les habitants en question ont tout perdu, quelque part, ils sont forcés à vendre. Situation aidée par les sociétés d’assurance qui tardent souvent trop à débloquer les fonds permettant la reconstruction.

Au fait. Dans le « Copains & Cie » dont j’ai fait état plus haut, une question se pose : qui convient-il d’inclure dans le « & Cie » ? Puisqu’une fois encore, les fameux « spins doctors » n’hésitent pas à instrumentaliser ces catastrophes, de ces événements pour mettre en scène divers scénarios.  Pour les politiques, c’est l’occasion de distribuer des euros, et ainsi montrer leur côté socialement responsable et humain. On dit « caring » en anglais, « I care » alors que pour la plupart, ils ne connaissent ni la situation de l’archipel, ni leur population, mais c’est juste une opportunité de communication.  Pour les « spins doctors » des opposants politiques, aujourd’hui les Démocrates aux États-Unis, c’est aussi l’occasion de pourrir le mandat du nouvel élu Trump qui a le vent en poupe. L’occasion rêvée de tenter de décrédibiliser sa stratégie ainsi que les personnes nommées à divers postes de responsabilité. Et on a vu ce dont les médias sont capables avec l’annonce de la nomination de Robert Kennedy Jr au poste de ministre de la Santé – tous les lobbys étaient de sortie pour tenter de décrédibiliser le sélectionné. Alors ne manqueront pas de poindre les questions délicates, les interrogations sur la proximité temporelle de l’annonce d’Elon Musk « monsieur, je souhaite acheter Madagascar » ? Cet autre archipel, avec Mayotte, dans les eaux territoriales duquel les gisements de pétrole énormes dont je vous parle ici se trouvent également.

C’est une vraie question. En effet, les médias traditionnels présentent Elon Musk comme l’alter ego de Donald Trump dans l’extrémisme. Musk, l’homme le plus riche du monde qui a racheté le réseau social Twitter pour le renommer X, et en faire une plateforme où règne la liberté d’expression. Au grand dam des médias traditionnels et de leurs zélés agents propagandistes qui se pensent journalistes. Ils sont donc dans l’obligation de critiquer à fond tant Donald Trump qu’Elon Musk. Ils les présentent comme des « populistes d’extrême droite », œuvrant à remettre en cause la sociale démocratie, un système politique qui semble avoir abandonné ses vraies valeurs pour prendre celles de l’oligarchie de l’État profond.

Ainsi, on ne sait plus qui croire ! Les démocrates, qui se décrivent comme le dernier rempart contre les libertés qu’ils ont déjà volées aux citoyens avec de nombreux mensonges, et qui contrôlent les médias ? Ou l’équipe « Trump-Musk-Kennedy » accusée par leurs opposants de tous les maux, alors qu’ils appellent de leurs vœux à vouloir faire disparaître cet état profond qui grève la liberté et la vie des citoyens ?

On peut s’interroger. Dans la plausible mystification majeure du moment, catégorie opposition contrôlée : le soi-disant grand nettoyage dans l’état profond va-t-il vraiment se faire ? Cet état profond dont les détracteurs de Trump/Musk clament qu’ils sont issus et à qui ils doivent tout, car leur fortune a aussi été faite à la Bourse de New-York. Bourse contrôlée par cet état profond qu’ils affirment combattre. Et, ce grand nettoyage que Trump & Cie nous promettent de faire pendant sa seconde mandature, c’est celui qu’ils auraient pu faire pendant sa première mandature, en utilisant les « Patriot Act 1 et 2 ». Cependant, Trump n’aurait pas eu le temps de le finir avec l’élection « controversée » de Biden. Alors ce coup-ci, forts de toutes les majorités (Sénat, Chambre de députés, vote populaire), il n’aura d’autre choix que de s’y coller dès le premier jour, sinon ses détracteurs ne le rateront pas !

La stratégie qui est toujours employée en matière de manipulation des masses, d’ingénierie sociale depuis son institutionnalisation par Joseph Goebbels étant « Plus c’est gros, plus ça marche. », je me dois de garder l’esprit critique et de voir sur pièce.

Pour sûr, je souhaite vivement que Donald Trump et Elon Musk soient fidèles à leurs déclarations, au même titre que Robert Kennedy Jr. Cependant, préférant les actes aux promesses, j’attends, pour me forger un avis définitif, de pouvoir juger sur pièces. Pour l’instant tout semble s’orienter dans la bonne direction.

Et, le 20 janvier 2025, date de l’investiture de Donald Trump, étant dans seulement un mois, voilà ce que je vais faire jusque-là concernant ces milliardaires, en empruntant au langage banquier : je vais leur faire crédit !

 

1) cela a beau sembler impossible juridiquement, il n’empêche qu’il y a eu comme un précédent tout proche de Madagascar géographiquement. Ce fut en 1841, année où l’État Français a acheté l’archipel de Mayotte. Celui-ci lui a été vendu à la France par le sultan Andriantsouli, un sultan local d’origine malgache. Cédé à titre gratuit à la France, plus exactement, représentée par le commandant Passot, officier de marine, le 25 avril 1841, pour écarter le danger des attaques extérieures.

2) avec les îles Éparses (situées autour de Madagascar), Mayotte permet à la France de contrôler l’intégralité du canal du Mozambique, seconde plus grande zone économique exclusive au monde, et de s’affirmer ainsi comme une puissance maritime incontournable au niveau planétaire.

3) d’abord la mort de cent cinquante colons français et Malgaches anti-indépendantistes, et, ensuite, un massacre conduit par l’armée française, qui lui fit plusieurs milliers de morts et de très nombreux déplacés morts de faim. Le nombre exact de victimes directes et indirectes de ce massacre fait encore débat chez les historiens : il varie selon le camp entre onze mille et cent mille morts.

4) Madagascar est un pays riche si l’on en croit la cartographie faite en  1922 par la société Française des mines : 

Madagascar

Et, pour en revenir aux sociétés minières canadiennes sévissant à Madagascar, voici une synthèse des actifs miniers justement : soit 3 sociétés Canadienne qui ne déclare rien en 2021 et 2 en 2022 qui ne déclare rien aussi…

 

Le canadien NextSource met en service la mine de graphite Molo à Madagascar (Agence Ecofin) – Madagascar est le second producteur africain de graphite derrière le Mozambique. Avec le début de la mise en service de la mine Molo, le pays ajoute initialement 17 000 tonnes à sa capacité de production annuelle. www.agenceecofin.com

Sans compter sur « le vol » des terres des paysans par les sociétés minières étrangères, qui font l’impasse sur le droit tribal, qui stipule que la terre appartient aux ancêtres de génération en génération – ce droit tribal étant inscrit dans la constitution Malgache-

Donc quand les sociétés minières veulent acheter les terres des paysans, les paysans n’ont pas de titre de propriété écrit et pour cause, donc les terres en question sont vendues sous « le manteau » par la République malgache.

 

Que dit exactement « le droit tribal sur les terres ? »

Pour que le paysan puisse cultiver sa terre, il faut : une cabane en bois, une famille, un zébu. Le tout par parcelle. Donc les parcelles cultivées sans cabane en bois habitée, ne tombe pas dans le droit tribal inscrit dans la constitution Malgache rédigée par un certain Robert Badinter.

Voilà comment les terres des paysans disparaissent aux profits des sociétés minières étrangères, avec la complicité « bien veillante » de l’état Malgache, qui dit que tout est légal bien sûr.

Alors quelle est la solution pour les paysans ? Obtenir un titre de propriété officiel. Et, là, c’est le grand carnaval financier qui commence.

Pour donner une idée, quand une de mes connaissances a voulu avoir des titres de propriété des terrains à Nosy bé, ils ont dû faire :

  1. Reconnaissance des terrains (spécificité Malgache) 3500 m2 en tout soit une facture de 2250 euros
  2. Ensuite vient le titre de propriété en bonne et du forme soit 650 euros. Et, le tout sans compter sur le bakchich pour huiler l’affaire.

Cela pour seulement 3 500 m², alors imaginez le problème pour un paysan qui gagne jusque de quoi nourrir sa famille. Ainsi le paysan, ne pourra jamais avoir un titre de propriété de son propre terrain, voilà pourquoi les sociétés des mines étrangères se régalent. C’est bien triste, car un terrain sans titre de propriété ne vaut quasiment rien de fait.

Alors, cette connaissance me dit : « il conviendra d’être très attentif à ce que fait Elon Musk » afin de s’assurer qu’il ne fera pas comme ces prédécesseurs c’est-à-dire « se régaler ».





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