Colissimo ou Colosimo ? Qu’importe : le paquet bigrement encombrant réserve t-il quelques surprises !


Le « paquet » en question se prénomme Anastasia. Depuis janvier 2023, c’est la conseillère presse internationale d’Emmanuel Macron. Oui. Cela explique sans doute les sorties de route en cascade qu’il accumule en matière de communication depuis bientôt deux ans. Du haut de ses 34 ans à peine, elle s’y connaît forcément en langage adolescent, Anastasia. Titulaire qu’elle est d’un passeport russe en plus d’avoir la double nationalité franco-américaine, cette « dame » très polie (vous allez voir) est une « spécialiste », nous dit-on, de science politique et de philosophie politique. Mais attention ! Accrochez-vous. Comme on peut le voir sur la photo ci-dessus, quand elle se lâche, ça décoiffe.

« Tu dois avoir une grosse queue d’homme courageux, j’aimerais bien la voir, la sentir, la toucher » aurait-elle dit, le 12 novembre 2024, d’après le Nouvel Obs du 2 décembre 2024

 

Nouvel obs

Des propos qu’elle a démentis, mais en partie seulement : « Oui, j’ai évoqué son sexe. Mais je n’ai jamais dit vouloir le toucher » a-t-elle indiqué à ce sujet

Le moment se voulait pourtant formel. C’était dans un bureau de l’Élysée, une réunion qui visait à faire le point sur les relations fortement dégradées entre les médias et les équipes d’Emmanuel Macron. D’un côté de la table, il y avait quatre journalistes membres de l’Association de la Presse présidentielle (une APP qui regroupe des représentants de différents médias officiels chargés du suivi de l’Élysée). De l’autre, les communicants du chef de l’État : Jonathan Guémas, Jonas Bayard et Anastasia Colosimo. La mission de cette dernière est de « briefer » les journalistes (rien que ça, déjà, ça ne sent pas), sur des questions aussi sensibles que la position du Président sur la guerre en Ukraine, le conflit israélo-palestinien et l’accord de défense avec le Tchad, un accord dont les autorités de N’Djamena ont annoncé la rupture à leur initiative. Elle s’occupera aussi de la communication sur Mayotte qui verra le président s’emporter.

Alors, évidemment, nombreuses sont les personnes qui se disent scandalisés par de tels propos. Et évidemment, il y a de quoi. Néanmoins (ou « aplati », plutôt : j’y reviens juste après), au regard du ton souvent outrancier qu’Emmanuel Macron adopte en public, notamment à l’international, et tout particulièrement à l’endroit des Chefs d’État africains qu’il traite pire encore qu’à l’époque coloniale, Anastasia Colosimo s’impose comme la parfaite conseillère presse du Président dans ce domaine. Le subalterne qui sera idéalement en phase avec lui. Qui lui dira exactement ce qu’il veut entendre question conseils, puisque le seul avis qui compte aux yeux de Jupiter 1er, c’est le sien !

Néanmoins, comme en latin, « simō » signifie « aplatir le nez », le colis Colosimo que j’ai invoqué en titre serait bien inspiré, visiblement, d’y procéder sur le sien jusqu’à ce qu’il couvre complètement sa bouche. Ça lui éviterait de dire trop de « bêtises », dis-je ici, moi, pour dûment rester poli. 

Je fais là référence à un fait que je n’ose considérer patent. La tenue qu’on lui impute, depuis mardi, à Anastasia Colosimo, des propos suivants. Un conseil formulé en privé à Emmanuel Macron, concernant les critiques virulentes qui émanent de partout, à l’étranger au moins autant qu’en France, depuis que la composition du « nouveau » Gouvernement a été donnée :

« Dis bien à ces gros bâXXXX de Français de merXX d’aller se faire XXXXXXX bien profond.
Ces fils de XXXX finis à la piXX n’ont encore pas compris leur douleur. »

En effet, toujours d’après l’article du Nouvel Obs, « agressivité, coups de pression, injures et Cie », telles sont les méthodes de Madame Colosimo dans l’exercice de ses fonctions. Or, bien que, certes, en l’occurrence, cela consisterait à pousser le bouchon vraiment très-très-très loin dans ce domaine, il n’empêche qu’on serait pourtant assez proche des limites qu’Emmanuel Macron, lui, a largement dépassées, et outrancièrement, justement, la semaine dernière, lorsqu’il s’est adressé aux Mahorais :

« si c’était pas la France vous seriez 10.000 fois plus dans la merde ! ».

Et, c’était en public. Un déplacement officiel et des propos qu’il savait être diffusés en mondiovision que Macron offrit cette tirade en guise de cadeau de Noël à des Mahorais dans le désarroi.  Il n’échappe plus à personne qu’Emmanuel Macron à l’art de la formule en toutes circonstances.

On peut donc, hélas, résolument craindre, qu’effectivement cette dame puisse s’abandonner à ce genre de saillie, quand elle s’entretient avec Emmanuel Macron en privé.

En tout cas, il semble que cela ne gêne en rien Emmanuel Macron. Car en dépit du fait que Madame Colosimo a bel et bien confirmé avoir tenu ceux-ci de propos (rappel) « Tu dois avoir une grosse queue d’homme courageux », elle n’a pas été démise de ses fonctions. Cela s’imposait à l’évidence, pourtant, au regard de la décence qu’il importe de toujours respecter, précisément dans l’exercice d’une fonction publique. A fortiori attachée à la plus haute de toutes : président de la République.

Mais pas dans la France de Macron, malheureusement. Quelle honte !

D’ailleurs, pas plus tard que ce matin, Macron s’est fendu d’une nouvelle des idées qui serait attribuée à Colosimo : la création d’un haut-commissariat à l’enfance.

 

Devant cette annonce un samedi matin en pleine période de trêve des confiseurs, je n’ai pas manqué de lui rappeler qu’il avait déjà créé un haut commissariat confié à Bayrou !

tweet azalbert 28 12 2024

Un haut commissariat avec aucun résultat si ce n’est de fermer les yeux sur l’impression de 1200 milliards de dettes à faire porter à nos enfants qui ne naissent plus étant donné la chute dramatique de la natalité.  Dans un échange de bons procédés (des parrainages distribués aux personnes qui ne représentaient pas un risque pour Macron lors des élections de 2022) son comparse serait-il devenu son premier ministre ?

À quelques jours de l’annonce de ses vœux pour la nouvelle année, Colosimo n’étant jamais loin, on apprend que Macron chercherait à se reconnecter avec les Français !  Finalement, il a peut-être soumis ses gouvernements successifs au défi de la vérité tel que lui avait été suggéré en 2021, pour s’apercevoir que ce sont les gouvernements qui, avec leurs maladresses, leurs erreurs et leurs mensonges, ont contribué à semer le doute parmi les Français. Qui sème le doute, récolte la tempête. Probablement, le plus important est que même si on peut lui en attribuer le pilotage, Macron lui-même n’a voté aucune des lois liberticides ou contraires aux intérêts des Français. Alors pour se reconnecter avec les Français, serait-il tenté de suivre la voie proposée dans un édito précédent 





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