Une journaliste du Telegraph suggère que le Royaume-Uni devienne le 51e État américain — RT en français



Dans un article, la journaliste Poppy Coburn pense que le Royaume-Uni devrait envisager de rejoindre les États-Unis en tant que 51e État afin d’éviter un déclin économique et politique. Une tribune qui fait écho aux propositions provocatrices de Donald Trump concernant, notamment, le Canada et le Groenland.

Dans un article publié dans le Telegraph le 26 décembre, la journaliste britannique Poppy Coburn propose que le Royaume-Uni devienne le 51e État américain. Un plaidoyer en faveur d’un asservissement à Washington qui fait écho aux déclarations de Donald Trump concernant le Canada, le canal de Panama ou encore le Groenland.

Selon Poppy Coburn, fondre le Royaume-Uni au sein des États-Unis lui permettrait de surmonter les effets néfastes des politiques économiques actuelles de Keir Starmer, qu’elle qualifie de «starmerisme» et dans lequel «patauge» le Royaume-Uni.

«Nous serions chanceux d’obtenir un accord comme l’offre (semi-)humoristique de Trump d’absorber le Canada dans l’Union américaine en tant que 51e État», a écrit la journaliste. Selon elle, le pays a déjà été «vendu petit à petit» aux États-Unis. Elle souligne notamment que «l’infrastructure physique et numérique» du Royaume-Uni serait «déjà largement détenue par des intérêts américains».

Une dépendance économique croissante

Toujours selon elle, les États-Unis considèrent désormais le Royaume-Uni comme «un paradis de la délocalisation de services», au même titre que l’Inde et ses bas coûts. Les États-Unis «profitent de la croissance dangereusement faible de nos salaires pour écrémer les meilleurs talents dans les domaines du droit, de la finance et de la technologie», a-t-elle enchéri.

La journaliste d’opinion compare la relation actuelle entre Washington et Londres à celle d’une «métropole» et de l’un de ses dominions, estimant que voir son pays «se perdre» dans les États-Unis serait «une tragédie aux proportions historiques mondiales».

Une alternative face à un avenir incertain

Néanmoins, celle-ci l’oppose au risque de voir le pays «sombrer complaisamment dans l’impuissance, sous l’impulsion de politiciens qui peuvent à peine définir ce que signifie « nation »», redoutant par ailleurs de voir le Royaume-Uni «écrasé comme une fourmi» entre des États-Unis accentuant leur protectionnisme et une zone euro qui «s’effondre».

«Pourquoi ne pas prendre le train de l’America First et se ranger du côté des vainqueurs ? Au moins, nous pourrions en tirer de meilleurs fast-food», a-t-elle conclu, sur une note provocatrice. 

Cet article survient alors que Donald Trump, qui doit reprendre les rênes des États-Unis le 20 janvier, a multiplié les déclarations provocatrices concernant une potentielle reprise de contrôle sur le canal de Panama et l’achat du Groenland. Sans parler de sa boutade, faite au Premier ministre canadien Justin Trudeau, de faire de son pays le 51e État américain.

Trois territoires auxquels il a, d’ailleurs, adressé ses vœux de Noël dans une série de messages postés le 25 décembre sur son réseau, Truth Social.



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