Washington a offert Damas à Daech pour service rendu pour le compte d’Israël – Les moutons enragés


Proposé par Amar Djerrad

Par karim B. pour Algérie Patriotique

Al-Joulani, le Frankenstein syrien. 

L’hégémonique Amérique distribue les terres qui ne sont pas les siennes comme on partage un gâteau d’anniversaire. C’est ce qu’elle vient de faire en Syrie, où elle a offert Damas aux terroristes de Daech, en contrepartie du «bon boulot» – dixit Laurent Fabius – que ce groupe islamiste armé sanguinaire a effectué au Moyen-Orient pour le compte d’Israël. La spoliation est l’essence même de cet Etat hégémonique bâti sur les cadavres des Indiens massacrés et privés de leurs territoires ancestraux.

Comme en Syrie, où les outils de propagande font de la chute d’un «tyran» par un terroriste, Abou Mohamed Al-Joulani – devenu Ahmed Al-Charaa pour faire oublier les crimes abominables qu’il a commis à la tête de l’hydre créée par la CIA –, une victoire de la démocratie sur une dictature brutale dirigée par Bachar Al-Assad, la colonisation de l’Amérique par les cupides chercheurs d’or qui y ont implanté les sept péchés capitaux a été transformée par Hollywood en une mission civilisatrice.

Le procédé est le même chez toutes les puissances coloniales, la France n’échappant pas à cette ignominie, allant jusqu’à adopter un texte législatif vantant les mérites des massacres commis en Algérie, intitulé sans vergogne «Loi sur le rôle positif de la colonisation».

Le deal consistait à abattre le dernier rempart contre l’entité sioniste, la Syrie, connue pour être le dernier pays du Front du refus à avoir résisté pendant quatorze années aux assauts de l’Otan, contre la prise de pouvoir par les extrémistes islamistes fidèles aux Etats-Unis qui en sont les géniteurs. Il aura suffi de quelques pick-up et de Kalachnikovs légères pour renverser un Président censé être solidement appuyé sur une armée régulière puissante et une aviation russe qui aurait pu stopper l’offensive, en faisant décoller deux Su-30 pour arroser les assaillants et les faire rebrousser chemin au quart de tour, la queue entre les jambes.

Dans ce gentlemen’s agreement amoral entre Washington et son dévoué homme-lige Abou Mohamed Al-Joulani, son Frankenstein syrien, Israël et la Turquie ont la part belle. L’Etat hébreu du nazi Benyamin Netanyahou s’est occupé de réduire à néant la puissance de feu syrienne, détruite entièrement – défenses antiaériennes, radars, bases aériennes, bases navales, chars, etc. –, tandis que la Turquie de l’islamiste Recep Tayyip Erdogan a obtenu le feu vert pour bombarder les positions kurdes à l’intérieur des terres syriennes bientôt morcelées.

Les images de fausse liesse populaire diffusées par les outils de propagande occidentaux et arabes du Golfe sont un vulgaire cache-sexe qui sert à occulter la réalité du terrain : au lieu de la nouvelle ère démocratique que les médias dessinent, ce sont de longues années de guerre civile et d’errance qui attendent le peuple syrien meurtri, auquel l’Occident, qui s’associe à sa «joie», a déjà fait savoir qu’il n’avait aucunement l’intention d’accueillir ses réfugiés sur son sol.

K. B.

Algérie Patriotique

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