L’Algérie relance l’exploitation des mines d’or de Tirek et d’Amesmessa, après une décennie d’arrêt. Le PDG de Sonarem, Belkacem Soltani, a annoncé la reprise imminente des activités dans la wilaya de Tamanrasset, une initiative stratégique visant à «renforcer la production nationale et à revitaliser le secteur minier.»
«En 2024, près de 46 licences d’exploitation ont été attribuées à des entreprises, marquant ainsi une étape clé dans la revitalisation de ce secteur stratégique», a fait savoir le PDG du Groupe minier industriel Sonarem, Belkacem Soltani, précisant que «la production nationale de ce métal précieux a atteint environ 351 kg entre 2022 et décembre 2024.»
Le responsable a fait part dans ses déclarations rapportées par l’APS le 29 décembre, des prévisions pour les prochaines années concernant l’exploitation industrielle. Ces perspectives s’appuient notamment sur «la prochaine réouverture des mines d’or de Tirek et Amesmessa, situées dans la wilaya de Tamanrasset, après plus d’une décennie d’inactivité».
Les mines de Tirek, réputées pour leurs gisements aurifères abondants, et celle d’Amesmessa, l’un des plus vastes du pays, constituent des piliers stratégiques de cette ambition nationale, d’après la presse algérienne. Leur exploitation relancée pourrait «stimuler l’économie locale» dans la région de Tamanrasset, «en dynamisant les activités économiques et en créant des opportunités d’emploi durables dans des zones souvent marginalisées».
La réactivation des mines de Tirek et d’Amesmessa pourrait non seulement dynamiser l’économie locale, mais également moderniser le secteur minier algérien. En intégrant des techniques d’extraction plus durables et respectueuses de l’environnement, le pays pourrait se positionner comme un acteur responsable sur la scène aurifère mondiale.
Progrès des projets miniers stratégiques
En parallèle, Soltani a souligné que les grands projets miniers structurants «connaissent une cadence très avancée». Ces projets, jugés cruciaux pour l’économie algérienne, devraient être achevés «dans les délais impartis», conformément aux objectifs des autorités. Parmi ces projets figurent la mine de fer de Gara Djebilet à Tindouf, le complexe intégré de phosphate de Bled El-Hadba à Tébessa, et la mine de zinc et de plomb de Tala Hamza-Oued Amizour à Béjaïa.
Afin de garantir la réussite de ces projets d’envergure, le Groupe Sonarem mettra en œuvre «tous les moyens matériels et humains nécessaires», en suivant les directives du président de la République Abdelmajid Tebboune. Le locataire d’El Mouradia a insisté sur «la nécessité de réaliser ces projets dans les plus brefs délais, en raison de leur impact économique majeur pour le développement du pays», a rapporté l’agence officielle.