2024 fut pour moi une annus horribilis


FLORILEGE

Pour WIKIPEDIA je suis […] controversé pour mon soutien à la politique de la Chine et du Kremlin, ainsi que pour ma négation du génocide culturel des Ouïghours. 

Je suis décrit comme un agent d’influence du régime chinois qui en diffuse la propagande et nie les exactions documentées par les ONG […]. J’apparais dans les médias d’État du régime, où j’épouse la désinformation officielle « .

Pour LIBÉRATION, j’épouse « la communication officielle de la Chine », ma dénonciation des fake news « sur les Ouïghours fait le bonheur de Pékin ». Et je « ne parle ni mandarin, ni ouïghour » .

Contrairement aux journalistes de Libération ? Et laissons tranquilles les curés qui nous rapportent depuis 2000 ans la parole du Christ sans parler l’araméen.


Pour LE MONDE je suis un « militant d’extrême-gauche », qui relaie la propagande chinoise.

Pour L’INSTITUT FRANÇAIS DES RELATIONS INTERNATIONALES (IFRI), je suis utilisé par la Chine pour discréditer les accusations de « génocide » au Xinjiang.

Pour FRANCE INTER, CONSPIRACY WATCH (Tristan Mendès France et Rudy Reichstadt), je suis un « rouge-brun » (un nazi) et je nie les attentats contre les twin towers. (sic).

Pour LAURE DAUSSY de Charlie Hebdo, je suis « dingo ». A savoir que depuis 2012, aux dire de son « journaliste » Eric Simon, Charlie Hebdo enquête sur moi, aidé par des journalistes d’autres médias et même « des journalistes étrangers » pour prouver mon « rouge-brunisme ». Nous sommes en 2025. Que c’est long, messieurs, que c’est long !

Pour PIERRE-ANTOINE DONNET, (ex-rédacteur en chef de l’Agence France-Presse) qui me qualifie de « négationniste », mon premier livre qui conteste la répression chinoise contre les Ouïghours, « reprend in extenso la communication d’État chinoise à propos du Xinjiang, jusqu’à la désignation du coupable de ce complot international contre la Chine : la CIA. Il fallait y penser ! ». Pierre-Antoine Donnet relève également les liens de la maison d’édition de ce livre, La Route de la soie « avec le régime chinois. » (?).


Pour INTELLIGENCE ONLINE, je publie dans une « étrange revue d’influence chinoise », proche des services de renseignement chinois : « Dialogue Chine-France ».

Intelligence Online est une publication numérique publiée à Paris en deux langues (français et anglais) consacrée aux services de renseignement d’État (DGSE, CIA, NSA, M16, BND, SVR…) pour les questions d’intelligence économique et des évolutions technologiques dans le domaine du renseignement ».

Et comment parler d’espions sans parler de moi, je vous le demande ?

Rectificatif : Je n’ai JAMAIS rien publié dans cette « étrange » revue dont sont friands les services de renseignement européen. Pas une seule ligne.

Pour DILNUR REYHAN, Ouïghoure de Paris, je suis « le porte-parole du gouvernement chinois ». Elle ne renonce pas à l’idée de m’attaquer en justice. Certaines personnes qui me soutiennent sont « personnellement payées par la Chine ». Dans un tweet, elle dit de moi : « C’est sûr qu’il est spécialiste de rien, mais bien payé sûrement par le PCC ». Le 3 octobre 2021, elle a réussi à faire censurer un article me concernant publié par l’hebdomadaire Livres Hebdo. Le même jour, elle a lancé via Médiapart un pétition contre moi (elle sera un fiasco).


Pour L’IRSEM (Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire), je suis LA voix française du gouvernement chinois. Fort de 60 « chercheurs » sinophobes, l’IRSEM a travaillé deux ans pour produire un rapport sur« LES OPÉRATIONS D’INFLUENCE CHINOISES » en France (octobre 2021). Dans sa version anglaise, facilement lisible donc par l’OTAN, le Pentagone et la CIA, mon nom figure 61 fois et 8 fois ma photo. Je fais mieux que Trump (25 fois cité), Biden (7 fois) et Glucksmann (8 fois).

Jusqu’en 2019, le directeur de l’IRSEM, co-signataire du rapport, a été « membre du Academic Advisory Board du Collège de Défense de l’OTAN ».

L’IRSEM héberge un officier supérieur de l’US Army : JORDAN BECKER, « Chercheur associé », officier de liaison de l’armée des États-Unis auprès de l’état-major interarmées français, ex-conseiller en politique de défense de l’ambassadeur des États-Unis auprès de l’OTAN, assistant militaire et rédacteur de discours du président du Comité militaire de l’OTAN.

Pour L’ENDERI (« Entreprise, Défense Relations Internationales »), je suis également LA voix française du gouvernement chinois. Sous le titre : « Le Xinjiang, les Ouïghours, Maxime Vivas et les Fake News », une étude figure dans « Le portail des stratégies » de l’ENDERI . Elle est signée Pierre-Marie Meunier, un ancien officier des renseignements de l’armée française. Sur 44 pages d’investigation, ce sinophobe, spécialiste militaire de la chasse aux espions, écrit mon nom 345 fois.


Pour BLAST, qui fait semblant d’être un nouveau média de gauche, « la Chine s’est dotée d’un cheptel de chercheurs, écrivains et lobbyistes convaincus » dont Maxime Vivas qui déverse sur la chaîne CGTN qui dépend « directement du PCC, » « les éléments de langage du gouvernement chinois ». Blast m’a refusé un droit de réponse.

Pour LE MEDIA Lucas Gautheron (aujourd’hui à Blast), chargé du dialogue avec les lecteurs, refuse de lire des SP (« services de presse », livres gratuits) que je voulais leur envoyer pour les alerter, car ils invitaient sans limites Raphaël Glucksmann et Dilnur Reyhan. Ils ont refusé mes offres, ils ont refusé un droit de réponse, ils ont prétendu que le génocide était « une réalité maintes fois démontrée » et que j’avais pu m’exprimer « sur nombre de canaux, notamment … chinois (sic). LE MEDIA est un attrape-nigaud où une chroniqueuse vedette, Françoise Degois, a sévi pendant plus d’un an avant d’être virée sous les huées opiniâtres des abonnés (elle était pro-Tsahal et à 100 % anti LFI). En matière de politique internationale, le Figaro est plus fiable (voir dans mon second livre « L’affaire Laurène Beaumond »).

Pour ANTOINE BONDAZ, « chercheur » à la « Fondation pour la recherche stratégique », je suis un outil chinois, un des intellectuels dans les sociétés civiles que Pékin essaie d’influencer, afin d’avoir des relais pour convaincre la population chinoise qu’il y a à l’étranger des soutiens au régime, et créer à l’étranger des réseaux favorables aux intérêts chinois. Bondaz est membre de l’« International Visitor Leadership Program », un organisme financé par les Etats-Unis, dont on devient membre sur proposition de l’ambassade des Etats-Unis et après agrément par le Département d’État. Lassé de son harcèlement, l’ambassadeur de Chine en France l’a qualifié naguère de « troll idéologique » et de « hyène folle », ce qui a provoqué un mini-incident diplomatique.

Le 29 mars 2023, Antoine Bondaz planchait (à huis clos, chose inhabituelle) à l’Assemblée nationale devant la « Commission d’enquête relative aux ingérences politiques, économiques et financières de puissances étrangères – États, organisations, entreprises, groupes d’intérêts, personnes privées – visant à influencer ou corrompre des relais d’opinion, des dirigeants ou des partis politiques français » (ouf !). Il y a souvent été question de moi. Bondaz a déclaré : « Le cas de M. Maxime Vivas illustre bien la façon dont la Chine actionne certains leviers en France ».

Pour SLATE.fr, version français du webzine états-unien contrôlé par des Rothschild, je suis, à l’instar des propagandistes chinois, « une des principales figures du négationnisme du génocide des Ouïghours ».

Conclusion :

Parmi les moyens efficaces pour affermir des mensonges et discréditer un contradicteur, il y a ceux qu’on appelle « l’effet de halo » ou « l’effet tache d’huile ». Démonstration : Prenez un nom (ici, au hasard, le mien) et répétez-le autant de fois que possible au milieu de mots comme « agent d’influence, payé par les communistes chinois, intelligence économique, lobbyiste, propagandiste, porte-parole, négationniste, agent des renseignements, éléments de langage », etc.

Et voilà comment, dans « la patrie des Droits de l’homme », il suffit de parler vrai de la Chine pour devenir un espion !

Je suis fier d’avoir dit et même redit la vérité sur le Xinjiang (nombreux articles, interviews, vidéos, deux livres) malgré des tombereaux de mensonges, calomnies, menaces de nos médias, comme Arrêt sur Images, Libération, France Inter, RFI, BFM, Le Monde, France Culture, Télérama, Le Canard enchaîné, Quotidien, Charlie-Hebdo, Blast, le MEDIA, Slate, Conspiracy Watch, etc… (voir pour chacun d’eux dans mon livre : « Ouïghours, l’horreur était dans nos médias » éditions Delga 2024).

Je leur ai répondu par ce livre. Je suis allé trois fois au Xinjiang. Aucun (AUCUN) des mes diffamateurs n’y a mis les pieds, sauf une, au siècle dernier. Je signale que depuis quelques mois, on peut aller en Chine sans visa. Un passeport, un billet d’avion suffisent. Alors, qu’ils y aillent, comme l’a fait le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme de l’ONU en 2022.

Pour finir, je répète mon regret que l’année 2024 ait vu mon nom trop souvent associé, par les médias et les services d’investigation militaires (IRSEM, ENDERI) au gouvernement chinois, aux services de renseignement d’État, au Parti Communiste Chinois (le PCC, qui me paye, paraît-il). Mais surtout, je considère que l’enquête qui me cite 61 fois et publie 8 fois ma photo dans sa version anglaise (américaine) est une arme pour la CIA et l’OTAN. Les mots, a dit Jean-Paul Sartre, sont des pistolets chargés. Les mots de l’IRSEM et de l’ENDERI, ceux de certains médias, ont dessiné sur mon dos une cible, alors que je ne suis inféodé à personne, simple serviteur de la vérité.

Voeux

J’espère que les choses vont se calmer en 2025, j’espère que je vais pouvoir me risquer à être à nouveau physiquement présent dans des salons du livre, dans les librairies pour des débats et séances de dédicaces, comme je le faisais depuis 1997 et jusqu’en 2021.

J’espère que quelques bons amis, y compris des amis politiques, parfois investis de hautes responsabilités, des élus qui se sont fâchés avec moi à cause des Ouïghours, verront que j’avais raison, le diront et renoueront le contact.

Je les attends sans rancune, avec à peine un soupçon d’amertume éphémère et vaporeux .

Mais que restent où ils sont, sur l’étagère de mon mépris (et hop, un peu de poésie) les pseudo-enquêteurs militaires, béquilles des Etats-Unis et de son armée criminelle(1) ainsi que cette engeance fourbe, les pâles Torquemada, les influenceurs déguisés en journalistes.

Maxime VIVAS

Note (1). Pour que nul ne puisse dire un jour « Il l’a bien cherché », je raye ce mot qui qualifie injustement l’armée la plus morale du monde, ex-æquo avec celle d’Israël et l’OTAN, et la CIA, et Donald Trump.





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