Tout fout le camp ! La France une grande braderie


Tout comme l’industrie française en miette, vendue à la découpe par nos élites qui ne savent plus comment se gaver d’argent de poche autrement qu’en soldant les fleurons de l’industrie française, à l’heure de la récession de la production manufacturière, et dans ces moments où nos grandes marques préfèrent délocaliser, la FNAC ancien vaisseau amiral de la distribution culturelle, réduit la voilure et ferme un de ses magasins phares. 

La Fnac des Champs s’arrête définitivement. Le 74 avenue des Champs Élysée est à reprendre. Une des dernières enseignes culturelles quitte ces lieux anciennement mythiques, comme d’autres avant, fuyant une ringardisation de ce qui fut une des plus belles avenues du monde, et qui n’est plus aujourd’hui que bling bling et m’as-tu-vu. 

Des loyers exorbitants assortis de charges à l’augmentation exponentielle, auront eu raison de la marque de Max Théret fondée en 1954. 

Après le Gaumont et récemment l’UGC Normandie, c’est tout l‘esprit “culturel qui s’efface”. 

Dès ce vendredi et jusqu’au 12 janvier une grande braderie aura lieu à la boutique de l’avenue parisienne afin d’écouler les stocks, avant de baisser le rideau. 

Gageons que les lieux sauront rapidement trouver preneur. Il ne manque pas d’enseignes au caractère futile se targuant d’appartenir au monde du luxe pour surenchérir à l’acquisition des 2700 m2 du 74. Mais pour combien de temps… la roue tourne plus vite qu’on l’imagine dans cet écosystème. 

Les 89 salariés se sont vus proposer une réaffectation dans les différents lieux de la marque FNAC-Darty nous confirme un salarié. 

Il n’y a plus qu’à espérer que la FNAC de l’avenue des Ternes, autre mythique adresse de la marque, à l’immeuble construit par l’architecte Marcel Oudin tienne le coup. 

 





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