Climatisme : l’une après l’autre, les banques US quittent l’Alliance mondiale pour le climat


Très bonne nouvelle que ce recul de l’engagement des banksters pour le climat – NZBA – car ils savent parfaitement que c’est intenable. Le business climatiste est en train de s’effondrer : photovoltaïque, batteries, véhicules électriques, éoliennes… Rien ne fonctionne sans l’argent magique des état à coups de milliards d’euros de subventions. Sauf que les états sont en faillites, endettés jusqu’au cou ! De plus, le Net 0 est un concept d’une rare stupidité et impossible à atteindre. Un objectif absurde qui n’a aucune réalité physique.

Ces banksters qui financent les entreprises veulent bien faire un effort mais le 0 n’a pas de sens. Il faudrait remettre en cause toute l’économie mondiale et en premier lieu le fret maritime et les milliers de cargos qui traversent le monde chaque jour pour amener la camelote chinoise en Occident. Il n’est plus possible de gagner de l’argent d’autant que l’industrie s’est délocalisée depuis 3 décennies déjà en Asie.


NZBA : Dirigée par la Banque et convoquée par l’ONU, la Net Zero Banking Alliance est un groupe de grandes banques mondiales qui s’engage à aligner leurs activités de prêt, d’investissement et de marchés de capitaux sur des émissions nettes de gaz à effet de serre nulles d’ici 2050.


Bank of America, Goldman Sachs, Citigroup, et désormais Morgan Stanley : les départs des groupes bancaires américains se succèdent au sein de la Net-Zero Banking Alliance (NZBA).

Les banques américaines se détournent de l’alliance bancaire mondiale pour le climat. À son tour, Morgan Stanley a annoncé son départ de la Net-Zero Banking Alliance (NZBA), dans le sillage d’autres groupes bancaires américains. Lancée au moment de la COP26 de Glasgow en 2021, la NZBA rassemble un peu plus de 140 banques, d’une quarantaine de pays, qui s’étaient engagées à atteindre l’objectif de zéro émission nette de gaz à effet de serre dans leurs activités de prêts, d’investissements et de marchés de capitaux d’ici à 2050.

Morgan Stanley n’a pas justifié sa décision de quitter l’alliance bancaire pour le climat. « Nous souhaitons contribuer à la décarbonisation de l’économie réelle en fournissant à nos clients les conseils et les capitaux nécessaires pour transformer les modèles d’entreprise et réduire l’intensité des émissions de carbone », a déclaré la banque américaine dans un communiqué, affirmant également qu’elle continuerait à rendre compte de ses efforts en vue d’atteindre les objectifs fixés pour 2030 en matière de réduction des émissions liées à son portefeuille de prêts.

Critiques républicaines

Une véritable hémorragie américaine pour la NZBA: le départ de Morgan Stanley s’inscrit dans une série de décisions similaires prises ces dernières semaines par d’autres grands acteurs américains du secteur financier. Les deux géants bancaires Citigroup et Bank of America l’ont déjà quitté, de même que Goldman Sachs et Wells Fargo, rappelle le média économique belge L’Écho. JPMorgan Chase, plus grande banque américaine, reste pour l’heure membre de l’alliance bancaire mondiale pour le climat, même si elle avait menacé de la quitter deux ans auparavant.

Ces banques pourraient avoir choisi de quitter la NZBA pour des raisons politiques et juridiques, plutôt qu’idéologiques, souligne L’Écho. Alors que le retour de Donald Trump se prépare à la Maison-Blanche, plusieurs responsables politiques du Parti républicain ont critiqué les grandes banques américaines pour leur adhésion à la NZBA, les accusant d’enfreindre les règles de la concurrence en limitant le financement des entreprises de combustibles fossiles. Dans certains États, comme le Texas, elles pourraient craindre de possibles poursuites judiciaires.

De l’autre côté de l’Atlantique, la NZBA intègre les principales banques françaises à l’heure actuelle. BNP Paribas, Crédit Agricole SA, Crédit Mutuel, Crédit Mutuel Arkéa, BPCE, La Banque Postale ainsi que Société Générale en font partie.


Jérémy Bruno 

BFMTV avec Reuters

3 janvier 2025



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