On le savait, du moins les initiés. La surveillance de plus en plus imposée dans l’espace public, avec maintenant l’arrivée de l’intelligence artificielle, est un danger pour les libertés. Ils assurent tous la main sur le cœur que c’est pour la « sécurité » de tous sauf que l’insécurité explose. C’est d’autant plus absurde que les cambriolages sont en augmentation et la police ne peut même pas mettre les auteurs en prison car il n’y a plus de place (il n’y a même pas d’arrestation si le vol est inférieur à 300€ !) La ville de Nice est celle qui possède le plus de caméras, ce qui n’a pas empêché l’attentat de la Promenade des Anglais. En 2019 on apprenait qu’une bande organisée avait été arrêtée après… 150 cambriolages ! On ne peut pas féliciter les forces de l’ordre pour leur efficacité !
Big Brother
Non, cette surveillance de masse n’a qu’un seul objectif, domestiquer les citoyens et les contrôler. Elle facilite les amendes, la reconnaissance, la surveillance. Elle n’a rien à voir avec la sécurité et le bien-être des Français. Le pouvoir sait que la fin approche, que le peuple gronde, il doit du coup le contrôler et serrer la vis un peu plus sauf que c’est peine perdue…
Règne du CHAOS !
Au même moment, les mêmes qui autorisent la surveillance des citoyens mécontents approuvent l’interdiction de drones à la frontière franco-espagnole ! « Le Conseil d’État a confirmé la suspension d’un arrêté du préfet des Pyrénées-Atlantiques qui permettait l’utilisation de drones pour surveiller la frontière franco-espagnole. » selon Ouest-France ! L’argumentaire du Conseil d’État n’a aucun sens car il y a infiniment plus d’atteinte à la vie privée en ville qu’en campagne !
C’est à ce moment précis que l’on comprend que l’on se moque de nous, que l’objectif est le chaos. Le problème n’est pas le délinquant ou le migrant ou je ne sais quelle autre excuse stupide. Le problème est le gouvernant ! C’est lui qui impose ces folies, vote les lois ou ferme les yeux.
Des associations s’opposaient à cette pratique policière, mais le Conseil d’État a jugé que le cadre juridique des images filmées par drones lors d’une manifestation respecte la protection des données personnelles.
Saisi par des associations, le Conseil d’État juge que le cadre juridique régissant le traitement des images filmées par drones à des fins de maintien de l’ordre, respecte les exigences de protection des données personnelles issues du droit européen et français. En effet, ce cadre n’autorise ni la reconnaissance faciale, ni la captation de son, ni les croisements avec d’autres fichiers et précise que l’autorisation de captation d’images doit être évaluée au cas par cas, en l’absence d’autres solutions.
L’aval du tribunal administratif reste systématiquement nécessaire mais la police va pouvoir se servir plus facilement des drones pour observer les manifestants dans les cortèges, notamment en cas de débordements. L’utilisation des images doit en outre être limitée à ce qui est strictement nécessaire et la durée de conservation des données limitée à sept jours.
Avancée à tâtons
Les autorités semblent avancer à tâtons pour définir le cadre global de l’utilisation des drones par la police. À Bordeaux, la police est autorisée à recourir à ce moyen dans le cadre d’une opération contre les rodéos urbains, jusqu’à fin janvier.
Depuis la fin octobre, à Marseille, un arrêté permettait à la police aux frontières d’utiliser un drone pour surveiller le centre de rétention administrative du Canet. Jusqu’à ce que mi-décembre, le tribunal administratif…