Encore une fois, les libertés publiques sont piétinées de plus en plus en France. Alors que les autorités fiscales peuvent maintenant contrôler vos réseaux sociaux pour voir votre niveau de vie et surveiller votre consommation. Maintenant c’est au tour du vulgaire contrôleur du bus ou du métro d’avoir accès aux informations fiscales afin de s’assurer du paiement d’une future amende. Les autorités ne se demandent pas pourquoi les gens ne payent pas le métro ? Elles ne se demandent pas comment se fait-il que la pauvreté explose en France ! Non, leur seule préoccupation est de faire payer coûte que coûte les mougeons fraudeurs !
À partir de mercredi 8 janvier, les agents auront la possibilité de comparer vos coordonnées avec celles dont dispose le fisc. Chaque année, les amendes non payées représentent un manque à gagner de 700 millions d’euros.
Un tour de vis contre la fraude dans les transports en commun. À partir de ce mercredi 8 janvier, l’Union des transports publics et ferroviaires (UTPF), syndicat patronal des sociétés du secteur, lance son dispositif « Stop Fraude ». Les contrôleurs vont pouvoir vérifier l’adresse des contrevenants pour s’assurer que l’amende arrive au bon endroit. « C’est une avancée majeure dans la lutte contre la fraude. Chaque année, les amendes non payées représentent un manque à gagner de 700 millions d’euros sur tout le territoire. C’est autant de fonds que nous ne pouvons utiliser pour investir », souligne Florence Saujeteau, déléguée générale de l’UTPF.
Le dispositif, validé par la Cnil, permet qu’un agent de recouvrement vérifie, en fin de journée, l’adresse donnée par le fraudeur au moment où l’amende a été dressée. Le système, élaboré et géré par l’Imprimerie nationale, interroge les fichiers de la direction générale des finances publiques (DGFiP). Si elle ne correspond pas, la bonne adresse fiscale s’affiche. Encore faut-il que la personne donne sa vraie identité. « En général, récupérer le nom et prénom n’est pas un problème pour les agents, rassure Florence Saujeteau. Dans tous les cas, ce nouveau procédé réduit les chances que l’amende ne se perde dans la nature. »
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