L’armée russe a pris le contrôle de du village de Pestchanoïé, dans la région de Donetsk, a annoncé ce 13 janvier le ministère russe de la Défense.
Les militaires russes ont pris le contrôle de Pestchanoïe, dans la République Populaire de Donetsk (RPD), a déclaré ce 13 janvier le ministère de la Défense dans son rapport d’activités quotidien publié sur Telegram. Un succès attribué aux forces du groupement de troupes «Centre».
Le village de Pestchanoïe est situé dans la partie occidentale de la RPD, à environ 7 kilomètres au sud-ouest de Pokrovsk et 28 kilomètres au nord-ouest de Donetsk.
Au cours de la journée, sur cette partie du front, les forces ukrainiennes auraient notamment perdu sept véhicules blindés parmi lesquels des «transport de troupes M113 de fabrication américaine, des VAB de fabrication française et des […] MaxxPro de fabrication américaine» a revendiqué l’armée russe dans son communiqué.
Un tableau de chasse auquel s’ajouterait : un canon automoteur Braveheart de facture britannique et un canon d’artillerie M777, là encore d’origines américaines.
La mine de Pokrovsk à l’arrêt
Le 18 décembre, le commandant militaire russe Valéry Guérassimov a déclaré que 190 localités et environ 4 500 kilomètres de territoire étaient passés sous contrôle russe au cours de l’année 2024. «Malgré l’aide colossale de l’Occident, l’initiative sur la ligne de contact est entre nos mains et les troupes russes mènent une offensive sur l’ensemble du front», avait-il ajouté.
Au cours de l’été, l’hebdomadaire britannique The Economist a rapporté que la position des militaires ukrainiens près de la ville «vitale» de Pokrovsk se détériorait en raison d’une pénurie d’hommes et d’obus. Une rhétorique qui refait surface dans la presse occidentale alors que les troupes russes s’approchent de cette ville, dont la chute serait «une défaite majeure pour Kiev».
Pokrovsk, qui compte encore 10 000 habitants, est considérée comme stratégique pour Kiev, notamment parce qu’elle abrite la seule mine de coke, ce charbon coûteux nécessaire à la fabrication de l’acier, encore sous contrôle de Kiev. Mine qui, a rapporté ce 13 janvier Reuters citant deux sources industrielles ukrainiennes, a cessé de produire en raison de la proximité des forces russes.