Nous apprenons dans un article du parisien que le bras droit Emmanuel macron à l’Élysée, Alexis Kohler, est sur le départ. Il ne conçoit plus sa mission sans avoir le pouvoir total sur la république française. Depuis la dissolution, depuis la dernière motion de censure et l’arrivée de Bayrou, plus rien ne se passe à l’Élysée mais à Matignon. Du coup, il a déjà demandé à la Haute autorité qui s’occupe des conflits d’intérêt d’étudier son cas afin de trouver un job grassement rémunéré dans une entreprise multinationale.
Ce départ est la démonstration de la chute finale du forcené de l’Élysée qui n’a absolument plus personne autour de lui. Cela confirme également les indiscrétions des récents articles du Monde qui parlaient d’un isolement de plus en plus important de macron. Ce dernier vit ses dernières heures à l’Élysée, il ne lui reste plus que quelque semaines avant de devoir quitter son poste. Du moins on l’espère et on prie pour. L’histoire s’en souviendra comme l’homme qui a accéléré l’effondrement de la France.
Spleen au palais
Il est le bras droit inoxydable du président. Alexis Kohler est installé dans un bureau voisin d’Emmanuel Macron. Il fait partie des derniers conseillers de 2017 encore en poste. Certains le surnomment le « second cerveau » du chef de l’État, tant le secrétaire général de l’Élysée a pesé sur tous les choix importants, des arbitrages politiques aux nominations gouvernementales. Mais ces derniers temps, ses interlocuteurs le trouvent « désabusé ». « Après avoir concentré tant de pouvoirs, l’Élysée en a aujourd’hui si peu, c’est saisissant, note un visiteur. Quand on est sur place, cela ressemble à l’hôtel dans le film Shining, on a l’impression qu’un fantôme peut surgir à n’importe quel moment, d’un couloir, sur son tricycle. » Un autre habitué ajoute : « Alexis Kohler est désespéré par les hausses d’impôt et le détricotage de la politique proentreprises. Il a envie de partir, de prendre du champ. » Conséquence indirecte de la dissolution : le pouvoir est passé en grande partie à Matignon. Selon le magazine « l’Express », le secrétaire général de l’Élysée a même consulté cet automne la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), instance indépendante qui donne des avis de compatibilités en cas de reconversion professionnelle. Son cas s’annonce complexe puisqu’il a supervisé un nombre incalculable de dossiers, du fait de sa position au sommet de l’État. Un départ d’Alexis Kohler sonnerait en tout cas la fin d’une ère. « Il est souvent donné partant, et il est toujours là », balaie-t-on à l’Élysée.