la superficie brûlée en hausse de 79 % en un an


Des habitants près du parc national de Brasília, au Brésil, tentent de contenir un feu de forêt, le 15 septembre 2024.

22 janvier 2025 à 17h39

Durée de lecture : 1 minute

Une trentaine de millions d’hectares brésiliens partis en fumée en 2024. Selon la plateforme de surveillance MapBiomas Fire Monitor de l’Observatoire du climat brésilien, la superficie végétale brésilienne ravagée par les incendies a augmenté en 79 % en un an : 30,86 millions en 2024 contre 17,23 millions en 2023. Un triste record qui correspond à plus de l’ensemble du territoire italien et à près de la moitié de la France hexagonale.

Forêts, végétation arbustive et herbacée, champs, exploitations agricoles… toutes les strates de végétation sont comptabilisées dans ce bilan. La forêt amazonienne est de loin le biome le plus affecté avec 17,9 millions d’hectares décimés par les flammes (58 % du total). C’est plus que l’ensemble de la superficie végétale brûlée au Brésil en 2023.

Ces chiffres rappellent le dernier rapport de l’Institut national de recherche spatiale brésilien (Inpe), qui recensait plus de 140 000 départs de feu dans cette forêt en 2024. D’autres biomes brésiliens ont particulièrement souffert, comme le Cerrado, qui a perdu 9,7 millions d’hectares végétalisés à cause des feux. Cette augmentation considérable de la surface brûlée s’explique en partie par l’importante sécheresse de 2024, qui a transformé les plantes sèches en importants combustibles.

L’État du Para, au nord du pays, a été le plus touché, comptabilisant 7,3 millions d’hectares brûlés. C’est d’ailleurs à Belém, la capitale de cette région, que sera accueillie la COP30, en novembre 2025.

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