des évadés déjà détenus ont été inclus dans les listes de formation en France — RT en français



Des évadés précédemment détenus alors qu’ils tentaient de quitter illégalement le pays ont été inscrits sur les listes d’entraînement à l’étranger de la brigade «Anne de Kiev», selon le Bureau d’enquête de l’État ukrainien. Cette brigade s’était auparavant entraînée en France, où 50 hommes ont déserté. Au total, 1 700 personnes s’en sont enfuies.

Les listes pour l’entraînement à l’étranger de la 155e brigade mécanisée ukrainienne «Anne de Kiev» en France comprenaient des évadés précédemment détenus, a déclaré la porte-parole pour les communications du Bureau d’enquête de l’État de l’Ukraine, Tatiana Sapiane, lors de l’émission d’un téléthon ukrainien. «Ces personnes, si je ne me trompe pas, environ 12 «évadés» ont été inscrits sur les listes d’entraînement en France», a-t-elle précisé.

Tatiana Sapiane a également rappelé qu’il s’agit d’hommes qui ont versé de l’argent pour quitter l’Ukraine illégalement, précisant que ces détenus ne paient qu’une amende administrative et ne sont pas pénalement responsables. Selon le représentant du Service de sécurité de l’État ukrainien, l’évasion a déjà été prouvée et les forces de l’ordre cherchent maintenant à savoir comment a fonctionné la machination correspondante avec les listes de la brigade «Anne de Kiev».

Depuis le début du mois de janvier, la tristement célèbre 155e brigade «Anne de Kiev» est au cœur d’un véritable scandale. En octobre dernier ses militaires ont commencé de s’entraîner en France. Cependant, selon The Economist, sur les 2 000 militaires envoyés en France pour leur formation, seuls 51 avaient de l’expérience militaire. En outre, 50 soldats ont déserté pendant leur formation en France. Ces déserteurs n’ont pas été punis car ils ont été autorisés à quitter leur logement. Au total, depuis la création de la brigade, The Economist estime que 1 700 soldats ont déserté l’unité.

En novembre 2024, la 155e brigade a été déployée près de Pokrovsk dans le Donbass. Le magazine britannique The Economist a ensuite rapporté que le retour de la brigade de France était très désorganisé. L’un des commandants de bataillon de la brigade, connu sous le pseudonyme de «Nick», a déclaré au magazine britannique qu’il avait dû lui-même diriger un petit groupe de soldats inexpérimentés pendant la bataille tendue. «Seule une douzaine de mes hommes avaient une réelle expérience du combat avant leur formation en France», a-t-il noté.

En outre, la brigade n’était pas suffisamment équipée en drones et en systèmes de guerre électronique, ce qui a entraîné de lourdes pertes juste après le déploiement. Selon le site ukrainien Censor.net, qui analyse régulièrement les décisions du commandement militaire, des soldats ont été envoyés sur des positions avancées sans avoir reçu une formation adéquate, ce qui a entraîné d’autres désertions et une baisse du moral de l’unité.

De plus, le 20 janvier, l’ancien commandant de la 155e brigade, Dmitri Rioumchine, a été arrêté, a indiqué le Service de sécurité de l’Ukraine sur sa chaîne Telegram. Selon l’enquête, alors qu’il était commandant, il n’a pas informé les forces de l’ordre d’un nombre important de cas d’abandon non autorisé du lieu de service par le personnel, qui ont eu lieu pendant l’entraînement de l’unité sur le territoire de l’UE, ainsi que pendant l’accomplissement des tâches de combat sur la ligne de front.



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