Vincent Bolloré, actionnaire majoritaire du groupe Bolloré, en 2018. – © Éric Piermont / AFP
Vincent Bolloré, actionnaire majoritaire du groupe Bolloré, en 2018. – © Éric Piermont / AFP
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Comment réagir face à la montée de l’extrême droite dans le monde ? Du 29 janvier au 2 février, des journées d’actions contre Vincent Bolloré et son « empire » sont organisées à travers la France, à l’appel d’une large coalition d’organisations.
D’après les organisateurs, les raisons de se mobiliser contre le milliardaire et son groupe sont pléthore. « Pillage » colonial et atteintes aux droits humains, « mise sous tutelle de la recherche publique », accaparement de terres agricoles, « appropriation hégémonique » de médias et de maisons d’édition… « Bien au-delà d’une figure toxique et d’un dessein personnel, la bollosphère est avant tout un système, peut-on lire dans l’appel à manifester. Il est d’intérêt public de faire obstacle à son développement. »
Une douzaine d’actions — rassemblements, actions antipub, carnavals — sont prévues pendant cinq jours, de façon décentralisée. Car, insistent les organisateurs, « l’une ou l’autre des ramifications de ce royaume tentaculaire est probablement implantée non loin de chez vous ».
Depuis juillet dernier, au lendemain des élections législatives qui ont vu une poussée de l’extrême droite, de nombreux collectifs écologistes ont rejoint l’appel à « désarmer Bolloré ». Signe que les mouvements environnementaux ont entamé un tournant stratégique, pour davantage lutter contre l’extrême droite.
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