Le harcèlement contre la vérité scientifique, même bataille en France et aux Etats-Unis qui ont un temps d’avance – avec Pr. Raoult


Dans le tumulte médiatique actuel, un phénomène inquiétant se déroule à l’échelle mondiale. Le nom de Robert Kennedy Jr. résonne à travers les États-Unis et la France, comme celui d’un homme en lutte contre les lobbies puissants qui influencent la santé publique. Le Pr Didier Raoult, scientifique français de renom, s’exprime sur ce qu’il appelle une « guerre menée contre les voix dissidentes ». 
L’ascension de Robert Kennedy Jr et la guerre des médias – RFK Jr., bien que critiqué et harcelé par les médias, persiste dans sa bataille contre les géants de l’industrie. Il s’est opposé à des entreprises comme Monsanto et a défié les normes établies lors de la crise de la COVID. Quand on s’opposait au diktat du gouvernement, on se retrouvait avec toute une série d’articles négatifs.
En France, le Pr Raoult et ses collègues de l’IHU Méditerrannée ont aussi été victimes de ce harcèlement médiatique. Des scientifiques internationalement reconnus se retrouvent ainsi mis au ban de la société, une situation qui n’est pas sans rappeler celle subie par RFK Jr, et des scientifiques comme le Pr Jay Bhattacharya qui est proposé comme nouveau directeur du NIH (Institut National de la Santé) de l’administration Trump.
 

 

Pour le Professeur Raoult, la question des vaccins évolue entre science et idéologie. Il aborde la question des vaccins avec prudence en soulignant que tous les vaccins ne sont pas universellement bénéfiques. Il rappelle que certains vaccins covid, comme ceux d’AstraZeneca et de Johnson, ont été retirés du marché. « On ne peut pas dire qu’il n’y avait pas d’effets secondaires » insiste-t-il.
Le débat autour des vaccins illustre une polarisation inquiétante où des figures publiques comme Caroline Kennedy, cousine de Robert, attaquent personnellement l’intégrité de RFK Jr. Le Professeur Didier Raoult évoque cette « corruption généralisée » où « des gens qui ont dissimulé des données entraînant la mort de 50 000 personnes » ne font face à aucune conséquence pénale sévère.

La presse et la science : un mariage de convenance ? La politisation des médias scientifiques est un autre point de discorde. Le Lancet et d’autres publications sont critiqués pour leur rôle dans la diffusion de campagnes contre des figures politiques. « Ils sont achetés, ils appartiennent aux plus grandes puissances financières du monde » affirme Didier Raoult, tout en rappelant les liens des fonds d’investissements avec les lobbys, sociétés et revues pharmaceutiques. Cette dépendance financière des médias fausse la perception publique et influence les politiques sanitaires. Raoult dénonce une « guerre sans pitié » où la vérité scientifique est souvent sacrifiée sur l’autel des intérêts financiers.
L’Europe et les États-Unis : une lutte parallèle, explique Didier Raoult en comparant la situation en France à celle aux États-Unis, où des voix dissidentes comme celle de Kennedy sont marginalisées. Pour lui, « la dilution de la politique au niveau de 27 pays différents » empêche toute action significative. Il critique aussi les accords commerciaux absurdes, tels que ceux avec la Nouvelle-Zélande, qui pénalisent les producteurs locaux. « C’est un peu fou de ne pas récupérer la main politiquement pour dire : maintenant, ça suffit » s’exclame-t-il.
La résistance face à l’adversité et l’avenir de la science : face à ces pressions, le Pr Raoult et ses collègues ont choisi de s’adresser directement au public via des plateformes comme YouTube. Cette stratégie leur a permis de contourner les médias traditionnels et de partager leurs résultats avec une audience plus large. Cependant, cette démarche a aussi attiré des critiques, certains l’accusant de populisme scientifique. Le Pr. Raoult répond à ces accusations en soulignant l’importance de la transparence et de l’accès direct à l’information.

Vers une réconciliation avec la vérité – dans ce debriefing le Pr. Raoult met en lumière la crise de confiance dans les institutions scientifiques et médiatiques. Il appelle à une évaluation honnête et impartiale des médicaments et des traitements, plaidant pour le retour du bon sens dans la science.  Dans un monde où l’information est souvent manipulée, il reste optimiste quant à la possibilité d’une révolution scientifique qui remettrait la vérité au centre des débats. « Il faut que quand les gens disent quelque chose que ce soit vérifiable » conclut-il, espérant un futur où la science sera libre de l’influence corruptrice des intérêts financiers.

Le mot de la fin du Pr Raoult en dit long sur ce qui se passe réellement dans les ministères  « quand on y va et qu’on voit comment ça marche, alors on voit qu’on est cocu. Et donc, c’est le mot de la fin. Effectivement, ça serait bien qu’on ne soit pas aussi cocu la prochaine fois. »





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