Shein, Temu, AliExpress… L’UE veut légiférer face au déferlement de colis


Chaque jour, 2 millions de petits colis entrent dans l’Union européenne.

6 février 2025 à 15h14

Durée de lecture : 1 minute

Des taxes et des enquêtes de la répression des fraudes, pour freiner le raz-de-marée de colis qui déferle sur l’Europe ? Chaque jour, 2 millions de petits colis entrent dans l’Union européenne et leur nombre «  a doublé en un an, entre 2023 et 2024  », indiquait le 5 février Henna Virkkunen, vice-présidente de la Commission.

Face à cette marée de marchandises, les services des douanes sont submergés. « De nombreux produits sont non conformes, voire dangereux  », ce qui « met une pression énorme sur les autorités des États membres de l’UE, en particulier nos autorités douanières », constate Henna Virkkunen.

La Commission européenne a annoncé le 5 février qu’elle souhaitait imposer des « frais de traitement » aux plateformes étrangères, afin de financer les contrôles. Elle compte aussi multiplier les enquêtes de concurrence et de conformité.

Une procédure a été annoncée le même jour contre la plateforme d’habillement chinoise Shein, concernant la vente de produits illégaux en Europe. Temu et AliExpress, deux autres plateformes chinoises d’e-commerce à petit prix, ont également été visés par des procédures similaires ces derniers mois. En cas de violations avérées à la règlementation européenne, elles s’exposent à des amendes par les régulateurs nationaux.

Actuellement, les colis d’une valeur inférieure à 150 euros sont exonérés de droit de douane. C’est notamment ce que doit corriger un projet de réforme de l’union douanière, porté par la Commission. Pour l’heure, sur cet enjeu des droits de douane comme celui des « frais de traitement », l’initiative de la Commission bute sur l’absence de consensus entre les États membres.

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