Le seul titre de l’article sur le site officiel de RSF est fou et donne le vertige : « Le gel de l’aide internationale américaine par Donald Trump plonge le journalisme mondial dans le chaos » ! C’est tout simplement un aveu d’ingérence de Washington et de son argent magique sur le journalisme international ! Cela démontre que le journalisme occidental n’est basé sur aucune réalité matérielle et qu’il ne vit pas de la publicité ou de la vente de ses articles de presse. Le journalisme occidental dépend de la manne financière américaine pour survivre (268 millions de dollars alloués par le Congrès pour la presse, 40 milliards au total en 2023) ! Dans n’importe quel pays souverain, cet argent aurait été confisqué et interdit car c’est celui qui paye qui dirige la rédaction.
Cette aide de plus d’un quart de milliards de dollars est d’autant plus choquante lorsque l’on connaît la situation désastreuse de l’économie américaine et de son endettement astronomique. Sans oublier la misère galopante dans toutes les grandes villes et l’explosion de la pauvreté.
Contradictions très lourdes de RSF
Mais le plus comique dans toute cette agitation stérile ce sont les déclarations du patron de RSF aux USA, Clayton Weimers. Il affirme que Donald Trump accuse l’USAID de travailler contre les intérêts des USA sans aucune preuve. En d’autres termes, il avoue que cette aide va dans le sens des intérêts des USA. Donc, il ne s’agit pas ici de faire du journalisme mais de la propagande dans l’intérêt de Washington. De surcroît, il affirme que c’est un journalisme « indépendant » alors qu’il « dépend » de l’argent américain. Tout ceci n’a strictement rien d’indépendant d’autant que des modèles financiers existent et permettent une totale liberté. Il suffit de voir les nombreux médias français indépendants comme Off investigation, Blast, Mediapart… dont certains salarient des dizaines de journalistes.
Mais le plus drôle dans toute cette histoire c’est que des journalistes continuent de faire semblant que cette aide pseudo humanitaire n’a rien à voir avec la CIA. De faire semblant que Washington veut sauver des vies en Asie ou en Afrique alors que c’est Washington qui est la cause de toutes les guerres civiles, les coups d’état et le pillage des ressources. Nous sommes en 2025 et d’aucuns continuent de vendre une histoire que plus personne ne croit.
Tout ceci ne peut que donner raison à Maxime Vivas, auteur du livre La face cachée de Reporters sans frontières. Il affirmait déjà à l’époque que cette organisation était le bras armé de la CIA en France et que son ex responsable, Robert Ménard, avait pour fonction que de défendre les positions de Washington et ses intérêts.
Le président Donald Trump a gelé des milliards de dollars de subventions d’aide internationale à travers le monde, dont plus de 268 millions de dollars alloués par le Congrès pour soutenir les médias indépendants et la libre circulation de l’information. Dénonçant une décision qui plonge les ONG, les médias et les journalistes, qui font un travail essentiel, dans le chaos de l’incertitude, Reporters sans frontières (RSF) appelle les soutiens publics et privés internationaux à s’engager pour la pérennité des médias indépendants.