Trump dit au parti pro-guerre ukrainien que la partie est terminée


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par Moon of Alabama

Aujourd’hui, l’administration Trump a dit au parti pro-guerre ukrainien que la partie était enfin terminée. Tout ce qu’il avait espéré est hors de portée :

«Hegseth dit que le retour aux frontières de l’Ukraine d’avant 2014 est «irréaliste» (archivé) – New York Times, 12 février 2025

Un retour aux frontières de l’Ukraine d’avant 2014 est «un objectif irréaliste» et un «but illusoire» dans le règlement de paix entre l’Ukraine et la Russie que le président Trump veut accomplir, a déclaré mercredi le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, lors d’une réunion des pays soutenant l’Ukraine. (…)

M. Trump, a-t-il ajouté, ne soutient pas l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN dans le cadre d’un plan de paix réaliste.

Après un règlement, «une paix durable pour l’Ukraine doit inclure de solides garanties de sécurité pour s’assurer que la guerre ne reprendra pas», mais cela relèverait, selon lui, de la responsabilité des troupes européennes et non européennes dans le cadre d’une «mission non-OTAN» non protégée par l’engagement de l’article cinq de l’OTAN en matière de défense collective.

Aucune troupe américaine ne sera déployée en Ukraine, a-t-il déclaré, et l’Europe devrait fournir «la part écrasante de l’aide future, létale et non létale, à l’Ukraine»».

Hier encore, Zelensky affirmait que l’Europe ne pouvait garantir la sécurité de l’Ukraine sans les États-Unis. Il a raison. Ces dernières années, la puissance militaire de la Russie a triplé. Aucune alliance des armées européennes actuelles ne pourrait résister à sa puissance si un conflit sur l’Ukraine devait reprendre.

Une seule partie peut et veut donner à l’Ukraine de réelles garanties de sécurité.

Il s’agit bien sûr, comme je l’ai écrit il y a 20 mois, de la Russie :

«Depuis qu’elle est devenue un État indépendant, l’une des principales questions pour l’Ukraine est de savoir qui ou quoi pourrait potentiellement garantir sa sécurité. (…)

L’Ukraine est maintenant en train de perdre la guerre. Elle devra bientôt signer un accord de capitulation ou de cessez-le-feu avec la Russie.

Mais qui ou quoi peut garantir qu’un tel accord sera respecté ? (…)

L’Ukraine ne deviendra jamais membre de l’OTAN et ne bénéficiera jamais des garanties de sécurité de l’OTAN, ni maintenant ni jamais.

Une garantie de sécurité totale et directe de Washington à Kiev est également impossible. Cela créerait une forte probabilité de guerre directe entre les États-Unis et la Russie, qui deviendrait rapidement nucléaire. Les États-Unis ne voudront pas prendre ce risque. (…)

Il n’y a qu’un seul pays au monde qui puisse garantir la paix en Ukraine et la sécurité de ses frontières. Ce pays, c’est la Russie !

Mais toute garantie de ce type sera bien sûr assortie de conditions. Soit l’Ukraine les acceptera, soit elle ne sera jamais à l’abri d’une ingérence extérieure.

C’est tout simplement une réalité avec laquelle l’Ukraine a dû et devra vivre».

Tout cela était si évident.

Pourquoi a-t-il fallu tant de temps pour que le réalisme s’impose ?

source : Moon of Alabama



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