Négociations Russie-USA, mais de quoi parle-t-on ?


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par Thierry Laurent Pellet

Avant de parler de négociations, il faut d’abord les contextualiser pour comprendre les tenants et les aboutissants, à savoir : pourquoi le conflit a-t-il pris place, quelles sont les véritables forces en présence, mais surtout situé cette résolution dans le contexte économique ambiant et c’est majeur… Or, beaucoup semble oublier un principe de base élémentaire : pour comprendre un problème, il faut suivre l’argent (dixit l’Exec VP d’un grand groupe pour lequel j’ai travaillé aux USA).

Pendant des années j’ai essayé de rationaliser ce qui s’était passé sous ma fenêtre à Kiev pendant l’hivers 2014, 10 ans à vouloir prévenir la moitié de cette planète que cela finirait très mal, jusqu’au moment où cela a exploser parce que de toute façon, ceux qui ont organisé la mascarade de Maïdan voulaient absolument que cela arrive, et ce, malgré la temporisation Trump [2016-20]. Le Covid n’a été qu’un moyen de se débarrasser d’un président encombrant, un grain de sable dans la machine néo Globalgarchique dont les composants subversifs sont les petits soldats placés aux têtes des parties du puzzle européistes… Ils sortent tous du même sérail : le WEF.

Les économies ont besoin de matières premières et d’énergie, qui les possèdent ? La Chine, la Russie et l’Afrique, et pas mal en Ukraine aussi d’ailleurs… On continue de déblatérer sur les vraies raisons du conflit pendant lequel la Russie devait se mettre à genoux ? Les NapolAdolfs n’ont pas lu assez de livres d’Histoire, ils s’occupaient de carbone en oubliant que s’il n’y en avait pas, la vie sur terre n’existerait pas. Mis à part la volonté de quelques psychopathes à instaurer l’utopie de gouvernance mondiale grâce à des psyops de manipulation et de soumission de masse comme le «wokisme» dont la partie émergente est exposée dans les «Bri-files» de Candace Owens, la vrai raison n’est autre que la domination du dollar. L’Euro ayant pris 14% de part de marché, devait être détruit pour que le dette américaine se porte mieux, dieu seul sait, ainsi que les économistes, que le bât blesse, et «c’est là qu’est l’os» (non ce n’est pas un grec)… Vous comprendrez dans moins de 10 ans que le plan a presque fonctionné lorsque cette monnaie basée sur du vent disparaîtra avec l’UE et ses trublions de plumes colorées, excités émotionnellement sans aucune stature politique et compréhension des mécanismes globaux permettant le fonctionnement d’un pays.

Mais voilà que Trump est de retour avec ses extravagances, entourés de gens qui ne veulent pas vraiment comprendre ce qui se joue pour la Russie, qui indexe sa sécurité sur le temps long et pas sur l’horizon de 2 à 4 ans «Mandat Trump». Le bougre hérite d’une situation ahurissante, les morts vivants Mondio-Dems ont allumé des incendies partout, Moyen-Orient (Israël, Syrie, Liban, Palestine), Centre Asie (Arménie, Abkhasia, Géorgie), Balkan / Europe de l’Est (Ukraine, Moldavie, Serbie, Kosovo, Roumanie, Slovaquie)… l’USAID et Soros (Open Society) à la manœuvre à grand coups de millions de dollar, d’annulation d’élections, de manifestations «Maïdanesque».

Il gagne une première bataille en laminant en 24h l’asile de fous à ciel ouvert instauré à grand coup de ESG et de DEI aux USA… Et c’est sacrément bien joué, il va tellement vite que cela laisse les gauchistes KO debout, avec une montée à la volée de JD Vance au MSC2025 qui finit en smatch sur la tête des cinglés fauteurs de guerre en Ukraine… LCI est en PLS, on convoque immédiatement quelques généraux, Ukrainienne et dissidente Russe pour éteindre l’incendie à coup de verre d’eau… Le cirque Zavatta à 1.6% d’audience continue son show.

Il y a deux mois, le général Paul Vallely me demandait ce que je pensais de la proposition de général K. Kellogg (Ils se connaissent bien, ils étaient au Vietnam ensemble), je lui répondais que les céréales se noieraient dans la colère du lait Russe, la proposition n’étant pas du tout sérieuse car elle renforçait le problème initial : Troupes étrangères en Ukraine (Entre nous, elles y sont déjà mais il parait qu’il ne faut pas le dire). Entre les déclarations de Kellogg, de Vance, de Hegseth et de Trump, on peut se demander sur quel pied danser… On entend tout et son contraire dans un climat de défiance totale, les précédents «diplomatiques» (Hollande/Merkel) s’étant accumulés pendant 3 ans.

Le signal est quand même assez clair pour les Européens : «L’Ukraine, c’est votre problème… Vous voulez continuer cette folie ? Et bien payez maintenant !» La fourmie Trump sait pertinemment que la cigale Europe est ruinée et sans ressource car plus du tout compétitive du fait de gros problèmes d’approvisionnement énergétique. Il reste le plan de l’UE de siphonage de l’épargne des populations (qui ne résout d’ailleurs pas le recrutement de troupes). Je les mets en garde de cette idée qui pourrait bien se terminer non pas en révolte, mais en révolution. Les Euro-von-der-Leyistes savent très bien que la victoire Russe (inéluctable) est synonyme de disparition de l’Union européenne. Se retrouvant seuls face au grizzly, oseront t’ils l’aventure ?

La Russie se fout totalement de ces paramètres erratiques, seuls ses intérêts éco-sécuritaires comptent. Les Russes savent aussi que les USA sont en très grande difficulté financière et si on ouvre le capot du moteur de l’économie, on peut avoir peur, vraiment peur, un tsunami financier est à la porte et n’attend qu’une seule chose, à savoir un évènement géopolitique pour la défoncer. La raison pour laquelle Elon Musk est nommé au DOGE, c’est pour faire le ménage en coupant les dépenses ne servant qu’à générer de plus en plus de problèmes : USAID.

Il suffit d’écouter, Peter Schiff, Mark Faber, Ray Dalio ou Richard Wolff, ils tirent tous la sonnette d’alarme jusque dans le studio de Tucker Carlson en adressant directement un «WARNING» à Trump : Soit vous communiquez sur la situation et faites des coupes sanglantes pour réduire le déficit de 3% soit c’est le bouillon total, on parle même de crise cardiaque de l’économie US qui nous amènerait à un 1929 2.0. En octobre au sommet de Kazan, les BRICS ont brandit la menace d’une plateforme de trading de matières premières qui sera effective cette année avec le blé et les diamants, le NIMEX et le COMEX à New York va prendre une gifle sévère… On voit à moyenne échéance leur capacité à ajouter bien d’autres commodités, hors dollar et SWIFT.

Trump veut noyer le marché de commodités énergétiques, en vendant à perte dans un contexte d’une dette abyssale ? Il veut négocier l’accès aux terres rares du Donbass sous contrôle de l’armée Russe dont les territoires ont été rattachés à la Fédération de Russie, avec un Zelensky (le type en T-Shirt vert sous influence narcotique, sans légitimité constitutionnelle depuis plus d’un an et qui essaye de survivre alors qu’il n’existe déjà plus. N’oublions pas une histoire de tarifs qui ne marche que si la balance commerciale est en faveur de celui qui peut choisir d’autres sources d’approvisionnements, les USA ne sont pas du bon côté de l’équation avec la Chine et la Russie.

Qui détient le pouvoir de négocier ? Un Trump entre l’enclume d’un pays en ruine, le marteau russe et la faucille chinoise ? Ces négociations laborieuses et chronophage ne mèneront nulle part sauf à la capitulation totale de l‘Ukraine, ce qui rendra ce processus extrêmement simple. (Serait-ce le plan sous la table ?)

… et l’UE dans tout ça ? L’U quoi ? L’U qui ? Ha ! La vieille sorcière aigrie VDL…



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