Ses positions controversées sur les vaccins et son scepticisme envers les institutions sanitaires traditionnelles alimentent aussi des craintes quant à une possible érosion de la confiance du public dans la science médicale. Quoi qu’il en soit, sa nomination marque un tournant radical et une déstabilisation d’un système déjà en crise. Le Pr. Christian Perronne interrogé par Fabien Moine donne son opinion sur cette actualité brûlante.
Au programme :
Transparence et conflits d’intérêts : Kennedy a souvent dénoncé les liens entre les agences de santé publique (comme la FDA et le CDC) et l’industrie pharmaceutique. Il chercherait à réduire ces conflits d’intérêts et à instaurer une plus grande indépendance dans les décisions de santé publique.
Réforme des politiques vaccinales : Connu pour son scepticisme envers les vaccins, il pourrait revoir les mandats vaccinaux, promouvoir des études indépendantes sur la sécurité des vaccins et donner plus de poids aux voix critiques, ce qui susciterait des débats houleux.
USAID et santé globale : Il pourrait réexaminer le rôle de l’USAID dans les programmes de santé internationaux, en particulier ceux liés aux vaccins et aux traitements pharmaceutiques, pour s’assurer qu’ils ne servent pas les intérêts des grandes entreprises.
Protection des libertés individuelles : Kennedy a souvent défendu les libertés personnelles face aux mandats sanitaires. Il pourrait s’opposer aux mesures coercitives (comme les obligations vaccinales) et plaider pour un consentement éclairé en matière de santé.
Environnement et santé publique : En tant qu’avocat environnementaliste, il pourrait lier santé publique et écologie, en s’attaquant aux polluants chimiques et à leur impact sur la santé, un sujet qu’il a déjà abordé dans ses travaux sur les produits toxiques comme le mercure.